"L'heure du bilan a sonné", estime l'organisation non gouvernementale Global
Footprint Network (GFN), qui calcule chaque année cette empreinte écologique. Le
processus d'épuisement des ressources naturelles s'accélère : le "jour du
dépassement" intervient cette année trente-six jours plus tôt qu'en 2011. En
2005, la limite fut atteinte un 20 octobre ; en 2000, c'était un 1er
novembre.
Depuis 2003, les experts de GFN évaluent la quantité de ressources à travers
le monde et la manière dont elles sont gérées. Avec pour unité de mesure
l'hectare global (hag), la méthode consiste à comparer cette "biocapacité" à la
consommation réelle de chaque pays.
UNE SEULE PLANÈTE NE SUFFIT PLUS
Cette année, leur système de calcul a été affiné et a permis de publier de
nouveaux chiffres, plus précis, pour les cinquante dernières années. Le résultat
? "Un déficit écologique qui se creuse de manière exponentielle depuis cinquante
ans", constate Mathis Wackernagel, fondateur de GFN.
Une seule planète ne suffit plus pour subvenir à nos besoins et absorber nos
déchets. Désormais les besoins de l'humanité dépassent de 50 % les ressources
disponibles, lesquelles ont quasiment diminué de moitié depuis 1961.
Rappelant que les risques de pollution (chimique, radioactive, etc.) ne sont
pas comptabilisés dans cette étude, le président de GFN prévient : "La
dégradation des milieux naturels se traduit inévitablement par une baisse des
surfaces productives et notre dette, qui s'alourdit, condamne aux dépens les
générations futures."
En 2008 (les données pour les années suivantes ne sont pas encore traitées),
l'empreinte écologique de l'humanité s'élevait à 2,7 hag par habitant pour une
capacité limite de 1,8 hag/hab...Lire
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