Linea 106.7FM

Linea106.7 FM – Mao-Valverde, Republica Dominicana
. . . . . . Chat_Ayitidevan . . . . . .
casino Contador De Visitas

jueves, 26 de enero de 2012

Deux officiels du gouvernement seraient des ressortissants étrangers révèlent des sénateurs

Après deux semaines de travail les sénateurs enquêteurs n'ont pas bouclé le premier tiers de la tache consistant en la vérification de la nationalité des ministres et hauts cadres de l'administration Martelly.

Le président de la commission, Joseph Lambert, explique que seulement 10 sur les 39 dossiers ont pu être analysés. A ce stade l'enquête a permis d'identifier deux personnalités comme étant des ressortissants étrangers. Le sénateur s'est gardé de révéler les noms de ces personnalités.

Cependant il a indiqué que les documents de voyages des ministres, sollicités par la commission n'ont pas été transmis. Le chef d'Etat, Michel Martelly, ainsi que le Premier Ministre, Gary Conille, n'ont pas non plus fourni des informations à la commission.

Les enquêteurs devront poursuivre les investigations en vue de vérifier les identités des officiels haïtiens. Pour l'instant les données ont été obtenues par la sous commission présidée par le sénateur Steven Benoît ayant enquêté au service d'immigration. Les autres sous commissions chargées des affaires étrangères et des archives doivent également collecter des données.
Le sénateur Lambert envisage des déplacements à l'étranger afin de collecter plus d'informations.

Entre temps, le sénateur Moise Jean Charles a maintenu les accusations à l'encontre du chef d'Etat et de plusieurs ministres. Afin de garantir l'impartialité de la commission, les leaders du Sénat ont décidé d'écarter le principal accusateur de la commission. Il ne peut pas être juge et parti à la fois, explique le sénateur Lambert.
Dans le même temps, le sénateur Desra Simon Dieuseul, a dû en sa qualité de président du grand corps, abandonner sa fonction de membre de cette commission ad hoc. Les sénateurs Jean Baptiste Bien Aimé et Wesner Polycarpe, tous deux membres du groupe majoritaire, ont intégré la commission spéciale sur la nationalité.

Obama nomme un nouvel ambassadeur en Haïti

Pamela Ann White, actuel ambassadeur des Etats-Unis en Gambie, remplacera dans les prochains mois le diplomate Kenneth H. Merten.

Membre senior du foreign service, Mme White avait occupée le poste de secrétaire exécutive de l'Usaid en Haïti dans les années 80. Avant sa nomination en Gambie, Mme White avait été la directrice de la mission de l'Agence américaine pour le développement internationale (Usaid) au Liberia, en Tanzanie et au Mali. Entre 1999 et 2001 elle avait été directrice de l'Usaid pour l'afrique orientale.

Elle a également été en poste en tant que secrétaire executive de l'Usaid, au Sénégal, en Egypte, en Afrique du Sud et au Burkina Faso

Elle est détentrice d' un B.A. de l'Université du Maine, un M.A. de la « School for International Training », et un M.S. du « Industrial College of Armed Forces »
En poste depuis été 2009, M. Merten assure que la nomination d'un nouvel ambassadeur est "normal". L'affectation de tous les diplomates américains est de 3 ans, insiste t-il concédant qu'il sera difficile pour lui de quitter ce pays qu'il aime. Il s'est dit satisfait de son action dans le cadre du renforcement de la coopération américano-haïtienne. J'ai apprécié la collaboration avec le gouvernement, le peuple et le secteur privé, a martelé M. Merten qui promet de maintenir son engagement en faveur du développement d'Haïti.

Le RNDDH très remontée contre la Minustah

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) rejette les déclarations de la porte-parole de la Minustah, Sylvie Van Den Wildenberg, selon lesquelles la mission n'a pas les traces des trois jeunes garçons ayant été l'objet de mauvais traitements de la part des soldats onusiens le mois dernier.
Selon la responsable du RNDDH, Marie Yolaine Gilles, les victimes ne sont pas introuvables comme le fait croire Mme Wildenberg.
Elles sont prêtes à répondre aux questions des enquêteurs de la Minustah et à établir les faits indique Marie Yolaine Gilles.
Notons la porte-parole de la minustah, Sylvie Van Den Wildenberg avait déclaré que ces 3 jeunes, sont injoignables et qu'ils avaient refusé de signer la plainte qu'ils avaient déposé contre les Soldats de la Minustah.
Parallèlement l'un des avocats de ces jeunes s'inscrit en faux contre les informations communiquées par la Minustah faisant croire que les victimes sont introuvables.
Me Guy Hyppolite a fait remarquer que ce sont les responsables de la force onusienne qui ne veulent pas faire avancer le dossier.

Martelly participera au 42ème Forum Economique Mondial

Le Président de la République, Michel Martelly, laisse le pays, tôt dans la matinée du mercredi 25 janvier, à destination de Davos, en Suisse, où il participera au 42ème Forum Economique Mondial qui se déroule autour du thème : « The great transformation : Shaping new models ».

Selon un communiqué de la presidence, ce forum réunira cette année une pléiade de personnalités (plus de 2500) dont des politiciens, des représentants de l'économie et des organisations non gouvernementales. Le Forum économique mondial est une organisation internationale indépendante qui s'engage à améliorer l'état du monde.

A cette occasion, le Chef de l'Etat aura à prendre part à plusieurs séances de travail sur l'accélération de la croissance d'Haïti, entre autres. Il s'agira d'explorer la situation actuelle et d'examiner comment la communauté internationale peut aider le pays à faire progresser les stratégies nécessaires pour atteindre une croissance durable.

Le Président de la République en profitera pour continuer à faire la promotion du pays qui est ouvert aux affaires. Des échanges entre Président Martelly et plusieurs participants à ce sommet sont prévus dans la perspective d'attirer des investisseurs étrangers dans le pays.

Après sa participation à la réunion du Forum Economique Mondial, le Président de la République se rendra ensuite en Irlande dans le cadre de la « Semaine Haïti » qui se déroule du 21 au 28 janvier. C'est une initiative de l'organisation non-gouvernementale Haven qui vise à démontrer et renforcer les nombreux liens existants entre les deux peuples. Il s'agit aussi de recueillir des fonds nécessaires, en organisant diverses activités culturelles et artistiques, pour construire 10,000 maisons en 2014 en faveur des familles haïtiennes les plus vulnérables.
Le Président de la République croit que le développement du pays passe obligatoirement par une ouverture sur l'extérieur et continue à multiplier les rencontres avec les potentiels investisseurs dans le but de créer le plus d'emplois que possible et d'apporter un changement réel dans la vie de chaque Haïtien.

L'UE financera la réhabilitation complète de la Nationale # 3

L'Union Européenne confirme ses engagements en ce qui a trait à la réhabilitation de la route nationale numéro 3. Le représentant de l'UE en Haïti, Carlo De Philippi, a signé hier un accord relatif au financement des travaux de réhabilitation du tronçon Hinche (Centre) – Saint Raphaël (Nord).

40. 7 millions d'euros seront bientôt décaissés par l'UE pour la rénovation de ces 44 kilomètres représentant la dernière partie de la route nationale # 3. Les travaux qui seront réalisés par la firme Elsa Mex S.A. s'échelonneront sur une période de 30 mois.

M. Philippi souligne qu'a la fin des travaux en 2014, Port-au-Prince et le Cap via le Centre ne seront qu'a 4 heures. Actuellement un résident de la capitale doit mettre 8 heures pour rallier le Cap Haïtien.

L'Union Européenne aura d'ici là décaissé 200 millions d'euros pour la réhabilitation complète de la route nationale numéro 3. L'UE et le gouvernement haïtien inaugureront dans les prochaines semaines le tronçon reliant Mirebalais à Hinche.

Se réjouissant que l'UE ait pu honorer ses promesses en dépit de la crise économique, M. De Philippi a réitéré la détermination de l'UE à accompagner le peuple haïtien dans ses efforts d'éradication de la pauvreté. Le ministre des travaux publics, Jacques Rousseau, a salué la contribution de l'UE dans le secteur des infrastructures en Haïti. Il a notamment mis l'accent sur l'insuffisance des infrastructures routières dans le département du Centre.
Par ailleurs, l'Union Européenne a également accordé un don de 10 millions d'euros au Fonds d'Entretien Routier (FER) pour assurer la maintenance de ces ouvrages.

L'origine du choléra en Haïti : on a trouvé l'irresponsable !

Deux études scientifiques parues l'été dernier ont confirmé l'origine de l'épidémie de choléra qui a frappé Haïti en octobre 2010 : celle-ci a bien été provoquée par la présence d'une quantité massive de la bactérie Vibrio cholerae dans le delta de la rivière de l'Artibonite, en provenance des égouts du campement des soldats de la Minustah. Avant d'être déployé en Haïti, ce contingent avait lui-même été exposé au Népal à une épidémie de choléra de souche similaire en septembre 2010.

Soutenu par des avocats exigeant des compensations, un groupe de victimes s'est constitué et impute aujourd'hui la responsabilité de l'épidémie de choléra « à la négligence flagrante et l'indifférence délibérée des Nations unies pour la santé et la vie des citoyens haïtiens ». Dans le même temps, une ONG qui travaille en Haïti a mis la main sur l'irresponsable parfait. Dans un article paru dans une revue scientifique (1), Partners in health affirme en effet que le premier cas de choléra (ou en tous cas un « des premiers cas importants ») est celui d'un homme de 28 ans habitant Mirabelais, ville abritant le campement des Nations unies d'où s'est propagée l'épidémie. D'après l'ONG, cet homme était atteint d'une « maladie psychiatrique sévère non pris en charge ». Bien « qu'ayant accès à l'eau potable dans sa maison, [il] vagabondait nu à travers la ville durant le jour et se baignait et buvait l'eau de la rivière ». L'homme serait mort 24 heures après l'apparition des premiers symptômes, contaminant les personnes s'étant occupées de sa dépouille.

Pour les auteurs de l'article, cette découverte est riche d'enseignements pour l'amélioration de la santé publique globale, dans la mesure où la déficience mentale de cette personne l'aurait amenée à boire l'eau de la rivière. Ainsi pour éviter qu'une épidémie de ce type ne se reproduise, l'enjeu serait donc de repérer et de prendre en charge les comportements déviants, comme celui de ce malheureux malade mental irresponsable qui, sans le savoir, aurait causé la mort de plus de 7000 personnes.

L'utilisation de l'eau de la rivière comme eau de boisson et de lavage n'est pourtant pas un phénomène marginal en Haïti, mais une pratique courante de l'ensemble de la population. L'importation de l'épidémie de choléra par la Minustah est sans doute riche d'enseignements pour la santé publique globale. Mais elle questionne avant tout les procédures de contrôle des infrastructures et du personnel des organismes d'aide étrangers, comme les possibilités de réparation des dommages que ces organismes peuvent provoquer. En insistant sur l'irresponsabilité d'un individu au comportement déviant, Partners in health, dont le co-fondateur, Paul Farmer, n'est autre que l'envoyé spécial adjoint des Nations unies pour Haïti depuis 2009, chercherait-il à faire diversion autour d'un fait divers ?.

martes, 17 de enero de 2012

26 morts et des dizaines de blessés dans un accident sur Delmas

Un nombre de 26 personnes sont mortes après que les freins d’un camion eurent lâché vers 10:00 pm locales (3:00 gmt mardi matin 17 janvier) en fin de soirée du lundi 16 janvier 2012, sur la route de Delmas, au nord-est de la capitale Port-au-Prince, selon les premières informations disponibles.
Depuis vers Delmas 40, le camion immatriculé au numéro ZA 12655, qui ne pouvait plus être contrôlé par le conducteur, a percuté les tréteaux des marchandes de poulets – qui se trouvaient sur les trottoirs de la grande artère de Delmas- pour finalement terminer sa course sur la cour de télévision nationale d’Haïti (Tnh).
Environ 30 personnes sont gravement blessées, suivant un bilan partiel.
Parmi les victimes, sont dénombrées des marchandes de poulets, des chauffeurs de motos-taxis ainsi que des passantes et passants. déjà
Pour recevoir les soins que nécessitait leur état, les personnes blessées ont été évacuées vers 4 centres hospitaliers, dont l’hôpital La Paix de Delmas 33 (à l’entrée de laquelle artère se trouve la Tnh), le centre de Médecins sans frontières à Sarthes (périphérie nord de la capitale), l’hôpital de l’université d’État d’Haïti (Hueh) et le centre de l’office d’assurance des accidents du travail, maladie et maternité (Ofatma). .
Au moins 2 autres véhicules ont été heurtés dans la course folle du camion qui transportait du gravier.
Vers 11:00 pm locales en fin de soirée du lundi 16 janvier 2012, des manœuvres ont commence pour dégager les corps des victimes et essayer de sauver les personnes encore en vie sous les carcasses des véhicules.
Accompagnées d’unités de la police nationale d’Haïti (PNH), différentes personnalités officielles, dont le président de la république Michel Joseph Martelly et le secrétaire d’État à la sécurité publique Réginald Delva, se sont immédiatement rendues sur les lieux de l’accident du 16 janvier 2012.
Martelly, qui intervenait sur les antennes de la télévision nationale d’Haïti, a alors lancé un appel à la solidarité de médecins et infirmières en vue d’apporter du secours aux victimes.
A l’aube de ce mardi 17 janvier 2012, de nombreux curieux se sont rués sur place pour constater le drame, survenu quelques jours après le deuxième anniversaire du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
La circulation automobile et piétonnière risque d’être perturbée en début de matinée de ce mardi, dans cette zone de la municipalité de Delmas très fréquentée et donnant accès à de multiples débouchés vers le nord, l’est, l’ouest et le centre-ville de Port-au-Prince. [rh rc apr 17/01/2012 5:00]

Moise Jean Charles dépose des documents sur la nationalité de Martelly

Le sénateur Moise Jean-Charles qui se fait l’accusateur principal du président Michel Martelly a déposé par devant la commission sénatoriale sur la nationalité, des documents qui, dit-il, prouvent que l’actuel président haïtien détient à la fois les nationalités américaine et italienne. Selon la constitution haïtienne, la double nationalité haïtienne et étrangère n’est admise en « aucun cas ».

« Aujourd’hui, c’est la fin pour le président Martelly, il a trop longtemps menti à la population, la vérité est maintenant claire, il ne reste que sa destitution », a lancé le tonitruant sénateur qui dit détenir des documents dont il ne précise pas la teneur. Le sénateur dit avoir reçu le concours d’autres parlementaires étrangers dans la préparation du dossier accusant le président haïtien. Il promet d’écrire au président du Sénat américain pour solliciter son aide en vue de prouver la nationalité américaine de Michel Martelly. « Le président est un citoyen italien en plus d’être américain », a répété le sénateur.

De l’avis du sénateur du Nord, le président Martelly doit répondre aux questions de la justice pour avoir trompé la vigilance de toute une population.

Les accusations du sénateur Jean-Charles et le dépôt de ses pièces justificatives coïncident avec la visite d’une délégation de parlementaires canadiens au Parlement haïtien. Des employés révoqués ont aussi manifesté devant les locaux du palais législatif aux cris de : Vive Moise, Aba Martelly.>Eddy Laguerre
Source: Le Matin

lunes, 16 de enero de 2012

Liga - L'année rêvée du Real

Au-delà de ses cinq points d'avance sur le Barça, le Real Madrid surfe en 2012 sur une vague de résultats en tous points exceptionnels. Toutes les stats que nous avons collectées ici avec notre partenaire Infostrada sont ceux d'une équipe à laquelle seul le titre peut être promis. Si ça dure...
 
Les rotatives sont prêtes à s'enflammer. Si le Real Madrid domine Majorque ce soir (coup d'envoi à 20 heures), il aura provisoirement huit points d'avance sur le tout-puissant FC Barcelone. Qu'importe si le Barça sera en mesure de revenir à cinq points dimanche face au Betis, le chiffre exercera de lui-même son petit effet et renforcera l'hypothèse d'une possible passation de pouvoir en Liga. Si, d'ailleurs, on passe en revue tous les clignotants du Real en ce moment, c'est un vert éclatant qui scintille. Voici la preuve que la saison madrilène est, pour l'instant, exceptionnelle.
5
Comme l'écart entre le Real et le Barça en points. Il ne garantit pas encore le titre, mais il a un véritable impact. La dernière fois que le Real Madrid a eu 5 points d'avance sur le FC Barcelone après 17 matches (ou plus), c'était lors de la saison 2007/2008. Hasard ou pas, c'est de là que date le dernier titre en championnat du Real.
21 sur 22
Le Real Madrid a tout simplement remporté 21 de ses 22 derniers matches officiels. C'est une série tout simplement historique à l'échelle du club, qui n'avait jamais connu pareille efficacité. En dehors du Clasico perdu le 10 décembre (3-1), le Real a gagné tous ses matches depuis un 0-0 à Santander le 21 septembre 2011. Dans toutes les compétitions.
95
C'est le nombre de buts inscrits par le Real Madrid en 29 matches officiels cette saison, soit en moyenne 3,3 par match. Ses deux derniers résultats en Liga ? Succès 6-2 à Séville et 5-1 contre Grenable. Vertigineux. En Liga, l'équipe de José Mourinho a scoré 61 fois, un chiffre encore plus remarquable puisque c'est seulement la troisième fois dans l'histoire du championnat espagnol qu'une équipe a marqué autant de buts en 17 matches. Le seul club à l'avoir jamais réussi - et il avait fait mieux que ça - est l'Athletic Bilbao qui en avait marqué... 62 en 1932/33 et 72 en 1930/31.
32
C'est le nombre de buts inscrits par Cristiano Ronaldo toutes compétitions confondues, clubs et sélections incluses, depuis le début de la saison. Un seul joueur au monde a fait mieux jusqu'ici : Lionel Messi avec 33 réalisations. Cela dit, avec 21 buts uniquement en Liga, le Portugais a déjà deux longueurs d'avance sur les temps de passage de la saison dernière, où il avait clos l'exercice avec 40 réalisations et établi un record absolu. Il en était à 19 en 17 matches. Ronaldo a d'ailleurs marqué, lui seul, plus de buts que 13 clubs de Liga...
10
Le Real Madrid est le seul club de Liga dont trois joueurs ont marqué plus de 10 buts. Ronaldo (21), Gonzalo Higuaín (13) et Karim Benzema (10) sont ses fines gâchettes. Toutes compétitions confondues, ils ont inscrit 59 buts à eux trois cette saison et peuvent envisager de partir à la chasse du trio barcelonais Messi - Eto'o - Henry, qui avait mis 100 buts en 2008/2009. A noter : Karim Benzema a marqué lors de ses trois derniers matches avec le Real (4 buts).
1
Comme le nombre de buts encaissés par Majorque contre le Real Madrid lors de leur double affrontement de la saison dernière : 0-0 à Majorque (le premier match de Liga dirigé par Mourinho) et 1-0 à Bernabeu. Un but "seulement". Ce souvenir désigne Majorque comme un possible danger pour le Real, même si trois autres clubs avaient réussi la même "performance" la saison dernière (Barcelone, Osasuna et Gijon). Le 6-1 qu'il vient d'infliger à la Real Sociedad en Coupe du Roi, avec six buts en 25 minutes, place d'ailleurs l'autre Real dans une dynamique de confiance.

viernes, 13 de enero de 2012

La République dominicaine a remis à Haïti, l’université

Limonade, Cap Haïtien .- Le Président Leonel Fernandez a donné jeudi le peuple haïtien une université moderne construit par son gouvernement, a déclaré que la République dominicaine n’a pas seulement été avec le pays voisin dans sa reconstruction, mais aussi dans leur nouvelle victoires.
S’exprimant à l’ouverture de l’Université d’Etat d’Haïti Christophe Henri, construit par le gouvernement Dominican à un coût de 30 millions de dollars, M. Fernandez a souligné que depuis l’époque du tremblement de terre d’Haïti et le gouvernement Dominican a toujours été à côté de cette nation.
«Les gens ont été Dominican avec vous dès que le séisme a frappé, pour l’aider, il était avec vous au début de la reconstruction d’accompagner et d’être demain présents pour célébrer de nouvelles victoires» proclamé Fernandez lire en français et en espagnol.
Le chef de l’Etat a déclaré que la population Dominican accompagner les Haïtiens pour célébrer ses victoires en plus à la portée de la loi règle, la démocratie, la liberté, de justice et de progrès.
Avec un «Vive la République d’Haïti, la République Dominicaine, vive l’amitié et la solidarité entre nos peuples, merci beaucoup, merci beaucoup”, at-il conclu son discours Fernandez 16 minutes avant l’Martelly président haïtien Michel et la présence de représentants du gouvernement des deux pays, des diplomates, des organisations internationales, des hommes d’affaires et des invités spéciaux.
Le président Dominican raconté les luttes du peuple haïtien pour la liberté, notant que fut les premiers peuples d’Amérique latine pour atteindre leur émancipation.
Lutte héroïque
Fernandez a souligné qu’aucun autre peuple de la région a eu le courage et le courage de réussir à briser les chaînes de l’esclavage d’une manière héroïque, même dans les conditions les plus défavorables.
Il croyait que la tragédie et la douleur du peuple haïtien ont été va pendant un moment moralement acceptable.
“Mais la tragédie, l’angoisse et la douleur du peuple haïtien ont été étendues dans le temps au-delà du temps, moralement et humainement acceptable. Maintenant donc, le temps de cette tragédie naît l’espoir, l’optimisme, la douleur, l’angoisse et la joie de l’illusion “, at-il déclaré Fernandez.
Il a ajouté que “c’est la signification symbolique que nous voulons être l’ouverture de ce campus, c’est une contribution du peuple Dominican, est un réseau de solidarité qui s’appuie sur la sensibilité des Dominicains de contribuer à la reconstruction d’Haïti.”
Le président a décrit la livraison de l’université pour le peuple haïtien comme un acte d’amour et d’aspiration pour le bien-être et de progrès pour les Haïtiens.
Le chef de l’Etat Dominican dit que le coût des installations et des espaces qui ont Université Henry Christophe, qui a été construit au coût de 30 millions de dollars. Le complexe se compose de 4 bâtiments de 72 chambres pouvant accueillir 10 000 étudiants.
Fernandez a ajouté que cette infrastructure se compose d’une bibliothèque, des sciences de laboratoire, une salle de réunion, centre informatique, soins infirmiers, un auditorium, une cafétéria, un bâtiment administratif des installations scolaires et sportifs et d’équipements modernes.
Fernandez a dit qu’il était heureux d’avoir accompli la volonté de bâtir cette université dans le pays voisin.
Il espère également que la communauté internationale à tenir ses promesses pour reconstruire Haïti.
Fernandez a été accompagnée par la première dame Margarita Cedeño de Fernández, ministre des Affaires étrangères Carlos Morales Troncoso, Ministre de la Présidence, Dr César Pina Toribio, ministre des Travaux publics Victor Diaz Rúa, le ministre de l’Agriculture Salvador Jimenez, le recteur de l’Universidad Autónoma de Santo Domingo, Febrillet Aquino Mateo, le conseiller juridique de l’exécutif, Abel Rodriguez del Orbe, Mgr Nunez Collado Agripino, ainsi que des entrepreneurs, des invités spéciaux, les directeurs des médias, les législateurs et les autres personnalités. \
Bien Martelly SophiaMartelly accompagné de son épouse, ses responsables gouvernementaux, des parlementaires et des invités internationaux.
L’inauguration de l’université a été diffusé à la radio, la télévision, et à travers différents médias numériques

Des étudiants défendent l'université de Limonade

Des étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) se disent « indignés par les prétentions des propriétaires de certaines universités privées de vouloir s'approprier de façon indécente le campus universitaire Roi Henri Christophe, construit à Limonade par la République dominicaine ».

Haïti: A quelques jours de son inauguration prévue le 12 janvier, l'université Roi Henry Christophe de Limonade ne cesse de susciter des débats. Si des personnalités, dont des responsables de centres universitaires privés, plaident pour que l'université offerte à l'Etat haïtien par le gouvernement dominicain soit « indépendante de l'UEH, autonome, et dotée de ses propres organes de gestion », il n'en est pas question pour des étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti qui dénoncent dans une pétition datée du 31 décembre 2011 la convoitise du secteur privé dans ce dossier.

Ces étudiants de facultés et écoles de droit relevant du rectorat de l'Université d'État d'Haïti, particulièrement ceux de l'école de droit, des sciences économiques et de gestion du Cap-Haitien (...) « condamnent de la manière la plus énergique cet acte immoral qui tend à affaiblir davantage les institutions de l'Etat au lieu de les renforcer ».

« La législation haïtienne ne prévoit jusqu'à présent aucune norme réglementant la question d'université publique régionale. Que, par voie de conséquence, leur projet trompeur cachant certains intérêts inavoués n'a aucun fondement juridique », indiquent les signataires de la pétition, rappelant que l'université est érigée sur une propriété qui relève du patrimoine de l'Université d'Etat d'Haïti ; laquelle propriété a été concédée par la mairie de Limonade à l'UEH depuis 2004.

Les signataires du document, dont d'anciens étudiants, soutiennent que « jamais la gestion de ce campus ne sera confiée à nulle autre entité que les autorités académiques et administratives de l'UEH, et ce, sous le haut Conseil des collectivités publiques du Grand Nord ; la gestion du campus de Limonade ne sera pas copartagée ».

« Ce projet macabre de retirer le campus du patrimoine de l'Université d'Etat d'Haïti est mal venu, mal accueilli par la population du Grand Nord et plutôt perçu comme un acte déloyal qui ne vise qu'à barrer la route à la classe moyenne », indiquent les pétitionnaires.

Amers contre des responsables de centres universitaires privés qui demandent de soustraire l'université Roi Henri Christophe de l'UEH, les signataires de la nouvelle pétition convient les propriétaires d'universités privées à « mettre plutôt leurs compétences au profit des étudiants du Grand Nord, d'oeuvrer au renforcement de l'Université d'État d'Haïti, de les soutenir dans le combat pour faire émarger au budget de la République une allocation substantielle qui puisse favoriser la recherche scientifique, le développement du pays et le développement humain ».

Face aux enjeux de cet établissement universitaire, les signataires du document invitent l'administration Martelly-Conille à la prudence. « Leur avenir politique semble dépendre notamment de la gestion de ce dossier ; le Grand Nord est prêt à réitérer la longue marche estudiantine des années 2001 à 2004 lorsqu'il s'agit de défendre l'indépendance de l'Université d'État d'Haïti et surtout les intérêts supérieurs de la nation », préviennent les protestataires.

Un atelier de travail, placé sous les auspices des présidents Michel Martelly et Leonel Fernandez, est prévu pour le 13 janvier 2012. On connaîtra dès lors les modalités de fonctionnement et le mode de gestion de l'université.

Deux ans après le séisme, Haïti peine à se reconstruire

Le 12 janvier 2010, un gigantesque tremblement de terre dévaste la région de Port-au-Prince. Depuis, le pays est sorti du chaos, mais la reconstruction n'a pas véritablement commencé.

Où en est Haïti deux ans après le tremblement de terre qui a dévasté Port-au-Prince? L'effort de reconstruction en Haïti a permis de sortir le pays du chaos, mais deux ans après la catastrophe, les Haïtiens font toujours face à des "défis considérables", a estimé mercredi, Mark Feierstein, un responsable de l'agence américaine pour le développement (USAID), chargé de l'Amérique latine et des Caraïbes.

Palais présidentiel en ruines, cathédrale et écoles dévastées, ainsi que d'innombrables logements: la destruction de Port-au-Prince est toujours aussi visible, signe que, deux ans après le séisme, la reconstruction d'Haïti n'a pas encore commencé.

Il faut se rendre dans le nord du pays, dans la petite de ville de Limonade, épargnée par la catastrophe, pour trouver le seul ouvrage public érigé après le tremblement de terre qui a tué plus de 200 000 personnes le 12 janvier 2010: un campus universitaire offert clé en main par la République dominicaine voisine.

Trois plans de reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince, dont l'un préparé par la Fondation du Prince Charles, attendent dans les tiroirs. "Nous allons faire une fusion des différentes propositions et proposer une version finale de la reconstruction du centre de la capitale", assure à l'AFP Arry Adam, chef de la nouvelle autorité chargée de la reconstruction.

Les crises à répétition caractéristiques du pays le plus pauvre des Amériques, des élections agitées et une longue transition gouvernementale n'ont pas facilité l'exécution des projets, au grand dam du demi-million de sinistrés qui s'entassent encore dans des campements "provisoires". "Il faut une vraie politique pour faire avancer la reconstruction", plaide le maire de la capitale, Jean Yves Jason, qui perçoit plus de volonté du côté du nouveau président Michel Martelly, aux affaires depuis mai dernier, que dans l'équipe précédente de René Préval.

Le Premier ministre Garry Conille vient de décréter 2012 "année de la reconstruction", dans l'espoir de dégager les 5 millions de m3 de débris qui encombrent encore les rues de la capitale. "Nous allons lancer la construction d'une vingtaine de bâtiments publics et de plus de 3000 logements sociaux", a assuré le chef du gouvernement, faisant toutefois reposer la réalisation de ces projets sur "les ressources financières à trouver auprès de la communauté internationale et la capacité des Haïtiens à travailler ensemble".

"Je vais vous retirer de sous ces tentes, vous allez retourner dans vos quartiers dans des conditions dignes. Ce que d'autres n'avaient pas pu faire en 20 mois, je vais le réaliser en trois mois", a promis le président Martelly, haranguant devant son palais en ruines une foule de plusieurs centaines de sans-abri.

Martelly, qui a inauguré un projet de réhabilitation de plusieurs communes de l'agglomération, se réjouit d'avoir réussi à évacuer des espaces publics transformés en abris en offrant une prime de 500 dollars par famille pour louer une chambre.Mais les premiers concernés ne croient plus guère aux promesses de la classe politique.

"On est en Haïti, on fait toujours beaucoup de promesses, souvent sans lendemain", dit Erole Nelson, vendeur de CD contrefaits assis à quelques mètres du palais devant ce qui est sa demeure depuis le séisme.Dans la communauté internationale, l'impatience est aussi de mise. "Les progrès de la reconstruction sont loin d'être satisfaisants. La reconstruction est ralentie par des questions administratives", déplore la parlementaire européenne Michèle Striffler, s'interrogeant sur l'efficacité de la commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) coprésidée par l'ancien président américain Bill Clinton.

Le Canada s'engage à reloger les 20.000 sinistrés vivant au champ de mars

Le gouvernement canadien a pris l'engagement, ce mercredi 11 janvier, de reloger les 5.000 familles, soit les 20. 000 personnes, vivant dans le plus grand camp d'hébergement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, le champ de mars.

Outre le relogement des personnes déplacées à la suite du séisme de janvier 2010, le Canada entend également restaurer cette place publique, annonce la ministre canadienne de la coopération internationale, madame Beverly J. Oda en visite en Haïti à l'occasion du deuxième anniversaire de la catastrophe meurtrière.

Accompagnée du président de la république, Michel Joseph Martelly, la ministre canadienne a fait l'annonce solennelle au champ de mars en présence d'une foule immense et apparemment satisfaite.
Ce projet d'un coût total de 19.9 millions de dollars et qui doit débuter dans deux mois environ, contribuera à la création de 2 000 emplois dans le domaine de la construction ainsi qu'à la formation de 50 entrepreneurs. Dans l'intervalle, ce même projet aidera à rétablir et à enregistrer 500 entreprises informelles nées dans le camp. Appuyé dans sa démarche par des partenaires internationaux dont le PNUD et l'ACDI, le gouvernement canadien réitère son engagement d'aider Haïti à se construire.

Deux ans après, Haïti se souvient du séisme

Par RFI

Haïti a commémoré, le jeudi 12 janvier 2012, le terrible tremblement de terre qui, il y a deux ans, avait ravagé le pays en tuant plus de 200 000 personnes et faisant 1,5 million de sans-abri. La reconstruction des villes sinistrées, dont la capitale Port-au-Prince, peine à progresser et le président Michel Martelly a rappelé en ce jour de recueillement l'importance pour Haïti de changer pour sortir de la pauvreté : « En 2012 que l’eau potable ne soit pas disponible pour la population, est-ce que ce n’est pas une catastrophe ? ».

Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
C'est à l'endroit exact où sont enterrés, dans des fosses communes, des dizaines de milliers de victimes que la cérémonie de commémoration du séisme a eu lieu. Le président Michel Martelly a rendu hommage à ces femmes, ces hommes et ces enfants disparus le 12 janvier 2010. Il tient à ce que leur mort soit une leçon pour le pays :
« Jurons à ces disparus que nous sommes décidés à nous inspirer de la tragédie de leur passage dans l’au-delà. Nous en inspirer non pas pour nous lamenter et continuer à les pleurer, mais pour que l’exemple de leur trépas amène à aménager, à bâtir un habitat haïtien conforme aux exigences de sécurité commandées par notre nature aux caprices meurtriers et dévastateurs. Il nous faut aujourd’hui déconstruire bien des habitudes, nous approprier d’autres valeurs pour désamorcer tout risque de retour à l’horreur ».
Et le président haïtien d’ajouter : « Souvent lorsque nous parlons de catastrophes, nous nous référons aux tremblements de terre et aux cyclones. Aujourd’hui que tous les Haïtiens prennent le temps de la réflexion, je voudrais poser quelques questions. Je voudrais demander : est-ce que lorsqu’il y a une population qui ne peut pas payer un docteur et n’a pas accès aux soins de santé, est-ce que ce n’est pas une catastrophe ? Quand pour la population en 2012, c’est un luxe de savoir lire et écrire, de pouvoir aller à l’école, est-ce que ce n’est pas une catastrophe ? La misère fait que le peuple coupe tous les arbres pour fabriquer du charbon qui le fera vivre pour deux jours, alors que cela tue le pays, cela tue le peuple, est-ce que ce n’est pas une catastrophe ? En 2012 que l’eau potable ne soit pas disponible pour la population, est-ce que ce n’est pas une catastrophe ? ».
Le président Martelly sait que le traumatisme du séisme reste ancré dans le cœur des Haïtiens. Le pays veut néanmoins aller de l'avant mais les défis sont immenses et tous savent qu'il faudra du temps pour sortir de l'urgence humanitaire qui rythme encore le quotidien d'une large majorité de citoyens.