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viernes, 27 de abril de 2012

Charles Henry Baker presse les autorités de faire la lumière sur des accusations de corruption

Le président du parti politique Respect, Charles Henry Baker, se dit inquiet en raison des nombreuses dérives des autorités haïtiennes. Il déplore l'absence du chef d'Etat qui donne l'occasion à d'autres dérives.

Entre autres, l'industriel condamne le refus des ministres de répondre à une convocation du Premier Ministre démissionnaire en vue de faire face à une crise sécuritaire.

Dans le même temps, Charles Henry Baker exige que lumière soit faire sur les accusations de la journaliste dominicain Nuria Pierra. Selon M. Baker les institutions haïtiennes telles le Senat, la Chambre des députés et l'Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) doivent sur requête du chef d'Etat enquêter sur les allégations de corruption.

La journaliste dominicaine avait indiqué que le sénateur Bautista avait accordé plus de 2 millions de dollars au président Martelly durant la campagne électorale.

M. Baker, qui était également candidat à la présidence affirme qu'il n'a pas été contacté par le sénateur dominicain. J'aurais refusé de toute manière, explique M. Baker pour qui les accusations contre M. Martelly salissent également l'image du pays.

Interrogé sur le mouvement de protestation des policiers, M. Baker a soutenu que la réaction des agents de l'ordre est due à un manque de confiance dans l'appareil judiciaire.

Intervenant à l'émission Le Point de Télé Métropole, M. Baker a exprimé sa préoccupation en raison des rumeurs de corruption liées au processus de ratification du Premier Ministre désigné. Il souligne que les rumeurs de pots de vins salissent l'image du grand corps.

LLM / radio Métropole Haïti

Le Senat haïtien est déjà confronté au problème de quorum

Le problème de quorum se pose déjà au grand corps. Hier la séance plénière consacrée au vote du budget a été reportée en raison de l'absence de la majorité des pères conscrits.

Le président du Senat, Desras Simon Dieuseul, a exprimé sa déception en raison de cette situation. Il déplore que ses collègues, qui n'ont pas tenu de séance depuis la ratification du Premier Ministre désigné Laurent Lamothe, aient refusé d'accomplir leur devoir constitutionnel.

Selon M. Desras les pères conscrits ne peuvent présenter aucune excuse. A l'exception du sénateur Anick joseph participant à une fête patronale et du sénateur Polycarpe impliqué dans un accident tous les sénateurs étaient disponibles pour cette séance.

De plus, le président du Senat est indigné que certains de ses collègues présents au Palais Législatif n'aient pas voulu se rendre dans la salle de séance. La séance plénière était consacrée au vote du budget 2012 qui a été déjà voté par la chambre basse. M. Desras fait remarquer qu'il y a urgence puisqu'il faut éviter un blocage de l'Etat.

Les sénateurs font montre de peu d'intérêt pour la loi de finance. Le président du Senat a été obligé de participer à la dernière séance en commission pour éviter le report de ladite séance.

La prochaine séance plénière consacrée au vote du budget est fixée au 2 mai 2012. Le sénateur Desras espère que cette fois ci ses collègues répondront à son invitation. Interrogé sur un éventuel boycott de cette séance, le sénateur Desras a indiqué que les règlements internes prévoient des sanctions contre les absentéistes.

Le problème de quorum devient une préoccupation pour le président du Senat alors que les 10 senateurs arrivés en fin de mandat sont toujours en poste. Certains sénateurs assurent qu'il sera très difficile d'obtenir un quorum de 14 après les 8 mai 2012.

LLM / radio Métropole Haïti

viernes, 20 de abril de 2012

Martelly condamne la présence d'individus en treillis militaires devant le Parlement

La Présidence condamne vigoureusement la présence de dizaines d'individus, en treillis militaires, devant le Parlement, le mardi 17 Avril 2012.

Selon un communiqué de la présidence, cette situation a provoqué la fin prématurée d'une séance à la chambre des Députés.

La Présidence veut que l'ordre et la paix publique soient maintenus sur toute l'étendue du territoire national et rappelle, encore une fois à tous, que la constitution d'une nouvelle force publique ne peut se faire que dans l'ordre, la discipline et le respect des lois en vigueur. Tout contrevenant subira les rigueurs de la loi.

Rappelons que Le ministre de l'intérieur de la défense nationale et des collectivités territoriales Thierry Mayard Paul avait récemment haussé le ton contre les militaires démobilisés qui occupent des bâtiments publics depuis plusieurs mois.

Toutefois malgré de nombreuses somations du gouvernement, ces hommes qui se présentent comme des anciens membres de l'armée haïtienne n'ont pas quitté les espaces qu'ils occupaient.

Michel Martelly est sorti de l'hôpital

Le président Martelly a quitté, ce mercredi, le centre hospitalier de Miami, où il a subi des examens complémentaires suite à son embolie pulmonaire.

Dans une déclaration pré-enregistrée, le Chef de l'état affirme qu'il va mieux et promet de rentrer au pays la semaine prochaine.

« Je remercie le peuple pour son soutien et tous ceux qui m'ont envoyé des messages de paix. » a déclaré le président Martelly.

Les médecins traitants du président, Michel Martelly, avaient procédé, le mardi 17 avril dernier à des examens médicaux et paramédicaux complémentaires.

Ces examens confirment l'évolution positive de l'état de santé de Monsieur Martelly.

Selon une note du bureau du président Martelly, ces examens indiquent que l'état de sante du président de la république demeure stable.

D'autre part le bureau précise que le chef de l'état haïtien maintient un contact permanent avec les membres de son cabinet et les ministres pour s'assurer du bon fonctionnement de l'exécutif et du suivi des dossiers en cours.

«Je vais mieux a présent et je suis en contact avec l'équipe gouvernementale et les membres de mon cabinet afin que tout continue à fonctionner normalement » a annoncé le président.

Les députés retardent le processus d'analyse des dossiers du Premier Ministre designé

Il faudra deux semaines pour que les dossiers du Premier Ministre désigné passent du Sénat à la Chambre basse. Le processus de ratification étant exclu du principe de la navette parlementaire, le Premier Ministre désigné devra récupérer ses dossiers et les soumettre ensuite au bureau de la chambre des députés.

Le dépôt des pièces de Laurent Lamothe a été reporté au mardi 24 avril 2012 par les députés préoccupés par plusieurs dossiers brulants. Le président de la chambre basse, Levaillant Louis Jeune, avait convoqué hier une conférence des présidents des commissions permanentes et des blocs parlementaires afin de définir une position commune sur le dossier des militaires démobilisés et les poursuites contre le député Rodriguez Séjour.

M. Louis Jeune exige que les responsables de l'exécutif fassent la lumière sur les circonstances entourant le " déploiement" d'une centaine de militaires démobilisés" mardi dernier devant le Palais Législatif. Il a fait valoir qu'il n'y aura pas de séance plénière tant qu'une explication claire n'aura été apportée. Toutefois il assure qu'il ne s'agit pas d'un blocage du processus de ratification.

Dans le même temps les députés sont dans l'attente des premiers résultats de l'enquête sur l'assassinat du policier Walky Calixte. Le député Tolbert Alexis, président du bloc GPR, espère que l'enquête fera jaillir la lumière sur les circonstances du crime.

Le député Rodriguez Séjour, membre de la commission de ratification, ne pourra pas être présent lors du dépôt des pièces du Premier Ministre désigné puisqu'il répondra aux questions d'un juge instructeur.

LLM / radio Métropole Haïti

Le député Sejour répondra aux questions d'un juge instructeur

Le dossier de l'assassinat du policier Calixte Walky a été transmis par le chef du Parquet à un juge instructeur. Dans le cadre de son enquête le juge instructeur Jean Wilner Morin devra auditionner le député Rodriguez Sejour, le 24 avril 2012.

M. Sejour est accusé d'être l'auteur intellectuel de l'assassinat du policier à Martissant. Outre le parlementaire d'autres témoins de l'altercation entre le député et un groupe de policiers seront également entendus. L'altercation avait eu lieu au moment de l'arrestation du garde du corps du parlementaire qui avait en sa possession une arme illégale.

Des policiers du service de la circulation se sont constitués partie civile dans le cadre de cette affaire qui avait provoqué un climat de tension à Port-au-Prince et Carrefour.

Le directeur de la Police routière, Will Dimanche, a assuré que l'enquête permettra de connaître la vérité. Cette fois ci nous avons des indices, dit-il se demandant pourquoi le policier a été tué avant la fin de la journée comme l'avait indiqué ses agresseurs.

Les policiers ayant été l'objet de menaces de mort avaient également déposé une plainte auprès du commissariat de Port-au-Prince et du CRO.

Par ailleurs, les habitants d'Arcachon 32, quartier de résidence de Walky, ont manifesté hier leur colère en érigeant des barricades sur le boulevard des rails. Des policiers ont pris part au mouvement et réclament la levée de l'immunité et l'arrestation du policier Rodriguez Sejour. Ce mouvement de protestation avait provoqué un embouteillage monstre sur la route de Carrefour.

LLM / radio Métropole Haïti

Les autorités doivent enquêter sur l'assassinat d'un commerçant à Fond Parisien

Un climat de tension règne dans la ville frontalière de Fonds Parisien depuis le mercredi 18 avril en raison de l'assassinat d'un commerçant. Octanol Derissin, a été abattu peu de temps après qu'il ait échoué de faire rentrer son camion de marchandise en territoire haïtien.

Un haut fonctionnaire de la Présidence, Calixte Valentin, qui se trouvait sur place, rejette les accusations de certains commerçants voulant lui faire porter la responsabilité du crime. Il dénonce de préférence une tentative d'assassinat contre sa personne dans la commune de Fonds Parisien.

Interrogé sur les circonstances de l'incident, M. Valentin a expliqué que ses gardes du corps ont riposté à des tirs en direction de son véhicule. Il croit que cet embuscade avait été préparé par des individus impliqués dans la contrebande de marchandises à la frontière.

Alors qu'un calme précaire règne à Fond Parisien, les parents de la victime disent être dans l'attente d'une intervention des autorités gouvernementales et judiciaires. M. Valentin annonce également son intention de porter l'affaire par devant les autorités judiciaires. Il entend déposer plainte contre un certain Nobinsse qui avait proféré des menaces à son encontre devant le local de la Douane.

Les échanges commerciaux entre Haïti et la République Dominicaine via les différents postes frontaliers se sont intensifiés au cours des dernières années. Outre le commerce régulier un important réseau de contrebande s'est également installé dans la région frontalière, causant des pertes énormes pour le Trésor Public.

LLM / radio Métropole Haïti

viernes, 13 de abril de 2012

Laurent Lamothe est serein avant les autres étapes de la ratification

Le Premier Ministre désigné Laurent Lamothe se réjouit de la confiance des sénateurs et attend sereinement les trois autres étapes du processus de ratification. Remerciant particulièrement les 19 sénateurs ayant voté en faveur du rapport, M. Lamothe a aussi tendu la perche en direction des autres législateurs en espérant un consensus général lors de la prochaine étape.

Réagissant aux critiques de plusieurs élus sur sa nationalité haïtienne, M. Lamothe a assuré qu'il est un haïtien " fier de sa nationalité". Il y a au moins deux cents sceaux différents et des visas américains, canadiens, shengen, et de plusieurs autres états, les passeports parlent d'eux-mêmes, une personne ayant une autre nationalité ne saurait avoir tous ces sceaux, insiste M. Lamothe qui rappelle qu'il avait représenté son pays dans des compétitions internationales.

Il assure qu'il n'avait a aucun moment éprouvé le désir de renoncer à sa nationalité puisqu'il est animé d'un sentiment de fierté et d'amour pour sa patrie. Le ministre des affaires étrangères dit espérer que le débat au grand corps a permis une fois pour toute de confirmer qu'il est un haïtien à 100%.

En ce qui a trait aux rumeurs sur des pots de vin qui auraient été accordés à des élus en échange de leur vote, le Premier Ministre désigné a nié catégoriquement ces allégations. Il donne l'assurance qu'il n'a travaillé que sur des projets régionaux prioritaires pour les sénateurs. Il explique que ces projets ne seront pas uniquement bénéfiques pour les sénateurs concernés mais avant tout pour les résidents de ces régions reculées.

LLM / radio Métropole Haïti

6 morts en Haïti suite à des inondations

Les pluies diluviennes qui s'abattent actuellement sur Haïti ont causé la mort d'au moins 6 personnes dans plusieurs régions du pays.

Les décès sont survenus dans le nord et le nord-ouest du pays. Deux personnes sont mortes dans un glissement de terrain dans la région du Limbé, et deux autres se sont noyées en tentant de traverser une rivière ; enfin deux corps ont été retirés des eaux près de la ville côtière d'Anse-à-Foleur.

Les inondations ont également endommagé 125 maisons, des récoltes et du bétail.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU des inondations résultant de deux jours de pluies abondantes ont entrainé, au total, le déplacement de 700 personnes.

Notons que les averses doivent se poursuivent dans tous les départements au cours des 24 prochaines heures, selon les responsables du Centre National de Météorologie (CNM).

EJ/Radio Métropole Haiti

Brève visite de Felipe Calderon en Haïti

Le président mexicain Felipe Calderon a effectué ce jeudi une visite de quelques heures en Haïti dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays.

Le chef de l'Etat mexicain était à la tête d'une délégation composée des membres de son gouvernement et des entrepreneurs mexicains, notamment le milliardaire Carlos Slim le magnat mexicain des télécommunications.

Il a été accueilli à l'aéroport par le ministre des affaires étrangères haïtien Laurent Lamothe.

Lors d'une conférence conjointe tenue au Palais National avec son homologue haïtien, Monsieur Calderon a fait de nombreuses annonces notamment, le financement par son pays des travaux de réhabilitation de l'hôpital La Providence des Gonaïves.

Monsieur Calderon a renouvelé l'engagement de son gouvernement à œuvrer en vue d'accompagner Haïti sur le chemin du progrès et du développement économique.
De son coté le président Martelly qui vient de rentrer au pays après son voyage médical aux Etats Unis, a salué la coopération mexicaine .
Monsieur Martelly invite le Mexique à continuer sur cette même lancée.
Il annonce la mise en place d'une alliance conjointe entre les hommes d'affaires mexicains et les autorités du Mexique, en vue de financer des projets en Haïti.
Par ailleurs Michel Martelly en a profité pour réitérer sa volonté de créer un climat propice à l'investissement dans le pays.

EJ/Radio Métropole Haïti

Ratification; Une commission parlementaire sera mise sur pied le 17 avril

Le président de la chambre basse, Levaillant Louis Jeune, annonce la formation d'une commission parlementaire spéciale le mardi 17 avril 2012. Les députés ne sont visiblement pas pressés de faire avancer le processus de ratification du Premier Ministre Laurent Lamothe.

Tandis qu'en d'autres circonstances le bureau avait mis en place la commission spéciale avant le vote du grand corps, cette fois ci, M. Louis Jeune a mis l'accent sur la nécessité de respecter la procédure. Le président de la chambre basse attend la correspondance du président du Sénat afin de présenter le dossier par devant la conférence des présidents de commissions spéciales le lundi 16 avril 2012.

Les deux branches du Parlement fonctionnent séparément ce qui conduira à la formation d'une nouvelle commission chargée d'analyser les dossiers du Premier Ministre désigné. M. Lamothe sera appelé à faire le dépôt des 58 pièces qu'il avait soumis au Grand corps.

M. Louis Jeune, également coordonateur général de l'Inité, s'est gardé de commenter le vote des sénateurs. Cependant il a déploré la forme et le déroulement de la séance. On pouvait éviter à la populations tous ces simagrées, martèle Levaillant Louis Jeune pour qui une majorité était déjà prête à voter en faveur de M. Lamothe.

Un autre membre du bureau de la chambre basse, Guy Gérard Georges, a pour sa part, mis l'accent sur la nécessité pour que les investigations de la commission parlementaire se déroulent normalement. Interrogé sur l'éventuel départ d'un tiers du Sénat avant le vote de la politique générale du Premier Ministre, le député de Chantal- Torbeck a soutenu qu'il faut éviter toute précipitation pouvant être néfaste pour la démocratie.

LLM / radio Métropole Haïti

Le Mexique promet une aide de 10 millions de dollars

Le président du Mexique, Felipe Calderon, a annoncé jeudi que son pays allait dépenser 5,5 millions de dollars américains en Haïti pour soutenir un orphelinat, une clinique et une école de commerce, et une autre tranche de 5 millions dollars pour reconstruire un centre d'approvisionnement et 15 marchés publics.

Felipe Calderon a fait cette annonce hier lors de sa brève visite dans la capitale haïtienne. Il s'agissait de la première visite officielle en Haïti d'un président mexicain en exercice.

Au cours d'une conférence de presse conjointe les présidents haïtien, Michel Martelly et mexicain Felipe Calderon ont réitéré leur détermination à renforcer les relations entre les deux pays. M. Calderon a insisté sur la nécessité de renforcer les échanges commerciaux entre Haïti et le Mexique. Il était accompagné d'une importante délégation d'hommes d'affaires désireux de s'impliquer dans les projets de reconstruction.

Selon le bureau de l'émissaire spécial de l'ONU en Haïti, l'ancien président américain Bill Clinton, le Mexique a promis de verser 8 millions $US pour les efforts de reconstruction post-séisme. Un peu plus de 3 millions $US ont été versés jusqu'à maintenant.

LLM / radio Métropole Haïti

domingo, 8 de abril de 2012

Les étudiants haitiens au Maroc en difficulté (Lettre au Ministre Laurent Lamothe)

19-03-2012
Mr le ministre Laurent Lamothe,
                                                       La communauté des étudiants Haïtiens  au Maroc vous félicite pour le souci dont vous faites montre surtout pour le travail que vous effectuez en tant que membre du gouvernement qui se trouve à la tête de premier plan chargé de l’organisation générale et profite de cette occasion pour vous décrire notre situation au Maroc qui est de plus en plus précaire.
                                                      Depuis octobre 2010, nous sommes bénéficiaires d’une bourse d’étude dans le cadre de la coopération entre le Royaume du Maroc et la République D’Haïti par l’intermédiaire de l’Agence Marocaine de coopération Internationale(AMCI) qui nous a octroyé mensuellement une somme de 75 euros soit 750dhs monnaie locale. Cependant, vu les dépenses de la vie quotidienne (nourriture, eau, transport, loyer, électricité et notamment les fournitures scolaires etc.…)  cette somme se révèle complètement insuffisante.
                                                     Or, dans l’impossibilité dans laquelle se trouve nos parents surtout après le séisme de nous venir en aide, nous nous retrouvons dans une situation quasi-insoutenable, c’est pourquoi nous vous prions de bien vouloir nous accorder une bourse mensuelle afin de nous faciliter notre séjour au Maroc ou, nous n’avons aucune famille et aucun soutien.   
                                                     Nous voulons aussi attirer votre attention sur la nécessité d’avoir un représentant de notre chère patrie. Un de nos conseillés, Mr Valérie Saint-Louis à qui nous avons fait part de nos réalités, nous a référé de vous écrire afin de nous soutenir en ce sens. Permettez-nous de vous exposer brièvement les faits. A présent nous sommes au nombre de 25 étudiants et 3 stagiaires Haïtiens dispersés dans plusieurs villes du Royaume. Nous sommes exposés à tout danger, puisque, face aux Marocains et d’autres étrangers nous sommes vulnérables à ses yeux et nous ne pouvons pas revendiquer nos droits parce que nous n’avons aucune personne sur qui nous pouvons compter. De cela, on espère que vous comprenienotre angoisse et aussi les difficultés que  nous traversions en ce moment, et déjà nous vous voyons comme un recours et un soutien auprès du gouvernement haïtien qui est habilité afin de satisfaire nos besoins.
                                                      La chancellerie saurait, à ce que le gouvernement Haïtien met à notre disposition une mutuelle assistance juridico-diplomatique afin que les ressortissants Haïtiens au Maroc puissent avoir un représentant. Car, vous le savez pertinemment bien qu’il s’avère nécessaire de protéger tous les ressortissants Haïtiens vivants à l’étranger.
                                                      Dans l’espoir que votre apport contribuera à la pleine réussite de notre demande et qu’elle aura toute votre attention, nous vous prions Mr le secrétaire D’Etat de recevoir nos salutations et l’expression de notre plus profonde gratitude.
                          La communauté des étudiants Haïtiens au Maroc.

Une haïtienne gagne des centaines de millions de dollars au loto

La cagnotte record de la loterie américaine "Mega Millions", 640 millions de dollars, sera partagée entre trois tickets gagnants, dont une haïtienne de 37 ans, résidant de l'Etat de Maryland, a appris Haïti Press Network.En effet, Mirlande Wilson a eu la chance sur 176 millions de joueurs de remporter le gros lot historique. Elle a pu trouver la combinaison gagnante, 2-4-23-38-46, complémentaire 23.

Mais la situation impliquant le vainqueur et des employés de Mc Donald pourrait se transformer en un véritable cauchemar juridique. Car selon ses collègues, Mirlande a été déléguée d’acheter aussi des billets de loterie pour plusieurs employés de la restauration rapide et ne compte pas séparé le butin.

« Je suis allé et joué séparément », a déclaré Mirlande, insistant sur le fait qu'elle seule a acheté l'un des trois billets gagnant dans tout le pays qui divisent un record 656 millions de dollars de paiement.

Le montant du jackpot, sans égal dans le monde, a suscité une véritable fièvre dans tous les Etats-Unis, où les joueurs ont dépensé 1.5 milliard de dollars en billets de loterie.


Frantz Alcéma (USA)

Accident près de Petit-Goave, une cinquantaine de morts!

Au moins quelque 44 personnes ont péri dans un terrible accident de la circulation qui s’est produit samedi après-midi sur la nationale #2 à hauteur du morne Tapion, près de la ville de Petit-Goâve (68 km au sud de Port-au-Prince), où un camion transportant des petits commerçants et des marchandises s’est renversé en pleine course.
Le véhicule, qui assurait le trajet Port-au-Prince/St-Louis du Sud, se rendait dans cette commune bondé de passagers et de produits divers lorsque ses freins ont subitement lâché.
Selon les observations du correspondant local de Radio Kiskeya et les témoignages recueillis à chaud sur les lieux de la tragédie, 25 personnes ont été tuées sur-le-champ.
19 autres, qui se trouvaient parmi des victimes transportées d’urgence à l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve, ont succombé à leurs blessures, a indiqué l’administrateur de l’établissement, Joël Charles. Indiquant que l’hôpital était littéralement débordé en raison notamment de l’absence du gros du personnel médical parti en week-end pascal, le responsable a lancé un SOS aux autorités de Port-au-Prince afin que plus d’ambulances soient disponibles pour faire face à l’ampleur de la catastrophe.
Le ministère de la santé publique devait acheminer de l’aide médicale d’urgence.
Parallèlement, l’appareil judiciaire s’est transporté sur le site de la catastrophe.
On ignorait le sort du conducteur du camion répertorié parmi les blessés.
A Tapion, où l’émotion était insoutenable, le bilan s’est alourdi avec la découverte en début de soirée de trois autres corps qui se trouvaient coincés entre la carcasse du véhicule et la chaussée.
Mercredi dernier, un autre grave accident avait déjà fait quatre morts et une quinzaine de blessés toujours sur la même route.
Ce nouvel épisode de l’insécurité routière, l’une des premières causes de mortalité en Haïti, illustre tragiquement les pires dangers auxquels sont exposées quotidiennement des milliers de vie à cause de l’absence d’une police routière et de l’anarchie indomptable régnant dans le transport en commun.
Le 16 janvier, un poids lourd avait dévalé la route de Delmas (est de Port-au-Prince), heurté avec une violence inouïe voitures et motocyclettes et laissé un bilan effarant d’une quarantaine de morts.
Passés les effets d’annonce des premiers jours, les autorités compétentes n’ont jamais communiqué les nouvelles mesures adoptées en vue d’une meilleure prise en charge de la circulation automobile et de l’amélioration du niveau d’éducation de la population. spp/Radio Kiskeya

martes, 3 de abril de 2012

Le chef de la Police Nationale d’Haïti, Mario Andrésol, rejette une proposition du ministre de la justice, Michel Brunache, de « se retirer honorablement »

Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Michel Brunache, aurait clairement proposé vendredi dernier au chef de la police, Mario Andrésol, de démissionner en cherchant une « sortie honorable », a appris Radio Kiskeya de sources proches de la police.
Lors d’une visite vendredi soir à M. Andrésol, en convalescence depuis quelques jours en sa résidence suite à une déchirure de ligaments subie lors d’un match de football, le ministre, accompagné du secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Réginald Delva qui, lui, serait resté silencieux pendant toute la rencontre, aurait suggéré à son interlocuteur de prétexter de l’impossibilité d’exécuter l’instruction qu’il lui a passée la veille de sévir contre les anciens militaires, pour se « retirer honorablement ».
En réaction, le chef de la police s’est interrogé sur le fait de savoir si l’instruction en question et le « dossier des anciens militaires » font partie d’un plan visant à le contraindre à la démission.
Le ministre aurait alors justifié sa proposition au Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) par son manque de motivation depuis quelque temps et le mauvais fonctionnement de l’institution policière qui en résulte dans un contexte troublé. M. Andrésol a cependant argué qu’en dépit de sa convalescence, il dirige l’institution via des collaborateurs compétents de la chaine hiérarchique de celle-ci.
Il a déclaré à Me Brunache n’avoir jamais reçu le communiqué comportant l’instruction relative aux anciens militaires. Il a soutenu en avoir pris connaissance dans la presse. Par la suite, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) lui en a fait parvenir une copie. A cela, le ministre aurait réagi en précisant avoir expédié le communiqué à l’adresse électronique de M. Andrésol.
Profitant de l’opportunité offerte par la rencontre avec le ministre, M. Andrésol a par ailleurs relevé une autre "anomalie" dans le fait de n’avoir pas été associé à de récentes visites effectuées par le chef de l’Etat à des unités de la police placées sous son commandement.
Le DG de la PNH a enfin catégoriquement écarté l’éventualité de se retirer, rappelant à M. Brunache son statut de ministre démissionnaire et toutes les conséquences qui en découlent, alors que, lui, il détient un mandat constitutionnel qui n’est pas encore arrivé à son terme.
Le second mandat consécutif de 3 ans de M. Andrésol comme DG de la PNH expire le 18 août 2012.
Au terme de la rencontre, M. Andrésol a prévenu ses interlocuteurs qu’il ne garderait pas uniquement pour lui-même le contenu de leur conversation, rapportent les sources contactées par Radio Kiskeya.
Le ministre de la justice et de la sécurité publique avait ordonné jeudi, dans un communiqué, l’adoption de mesures coercitives à l’encontre d’individus armés en uniforme qui se réclament des ex-Forces Armées d’Haïti, en demandant à la Police Nationale de mettre fin immédiatement à leurs activités sur le territoire susceptibles de « mettre en péril les fondements de l’Etat de droit ». [jmd/Radio Kiskeya]

Laurent Lamothe : encore très loin de la « primature »

Moïse Jean Charles poursuit son offensive au cœur du pouvoir. Quatre des personnalités pointées dans le cadre de l’enquête sur la double nationalité sont déjà tombées dans les filets de la commission. Aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers le Premier ministre désigné, Laurent Lamothe. Moïse Jean Charles informe que celui-ci détient la double nationalité et tente par tous les moyens de bloquer le rapport de la commission de ratification.

Le président Martelly l’aurait avoué lui-même, lors d’une rencontre avec des parlementaires, suite au rejet du choix de Daniel Gérard Rouzier. Ce fut, d’après M. Jean Charles, la raison pour laquelle M. Lamothe n’a pas été choisi plus tôt. À cette rencontre, affirme l’élu du Nord, Rodolphe Joazile et Sorel Jacinthe, qui furent alors respectivement président du Sénat et de la Chambre des députés, étaient présents. Éviter le pire est aujourd’hui le souhait de toutes les couches sociales. L’absence de compromis entre les trois pouvoirs, compte tenu de la crise qui sévit, peut-être préjudiciable à la nation. L’heure est grave. Garry Conille s’est retiré de la primature. Si les accusations de M. Jean Charles s’avéraient fondées, il risquerait d’y avoir deux étrangers au plus haut sommet de l’État. Attendons voir.

Avec les irrégularités signalées dans le dossier de M. Lamothe, sa ratification n’est vraisemblablement pas pour demain. Entre-temps, le 14 mai approche à grand pas. Les opposants sont sur le qui-vive. « Nous attendons les conclusions du rapport pour voir si les commissionnaires auront le culot de rendre un rapport favorable à M. Lamothe », a martelé Moïse Jean Charles. L’élu du Nord, qui estime que le dossier de la double nationalité du Premier ministre désigné est loin d’arriver à terme, invite celui-ci à apporter les pièces manquantes afin de permettre à la commission de statuer rapidement sur son cas.

Bataille de commissions…
Les attaques frontales de Moïse Jean Charles, président de la commission sénatoriale d’enquête sur la nationalité, contre son homologue Rodolphe Joazil de la commission de ratification témoignent de la tension qui règne autour du dossier du Premier ministre désigné. Bien que le sénateur Joazile ne se rappelle pas les déclarations de M. Martelly, en ce qui a trait à la nationalité de M. Lamothe, lors de cette fameuse rencontre, il doit quand même tenir compte des dénonciations de M. Jean Charles. Les deux commissions sont liées. Le sénateur du Nord estime que le dossier de la nationalité du candidat à la primature ne peut être évacué avant que lumière soit faite sur sa citoyenneté.

Ce dossier se corse un peu plus avec les révélations du député de Delmas-Tabarre, Arnel Bélizaire. La ministre démissionnaire du Tourisme, Mme Stéphanie Balmir Villedrouin, aurait elle aussi double nationalité. Elle aurait l’habitude de voter aux élections américaines, selon Arnel Bélizaire. Elle aurait également remis à la commission d’enquête un passeport qui comporterait trois visas : américain, canadien et français.

Suite à ces révélations, Moïse Jean Charles crie au scandale et appelle les autorités judiciaires, notamment le commissaire du gouvernement, à prendre toutes les dispositions afin de sévir contre les faussaires qui alimentent les autorités en faux papiers.

Conille : un retrait embarrassant
Le retrait de Garry Conille a envenimé un peu plus la situation. Il porte au grand jour les turbulences qui secouent l’exécutif. Cette décision est regrettable, estime Simon Dieuseul Desras, président du Sénat. Marginalisé et humilié, le séjour à la primature de celui qui devait amorcer le changement promis par le chef de l’État a vite pris un tour dramatique. Des dispositions doivent être prises pour éviter le vide institutionnel, soutient Desras. Avec M. Conille, tout le cabinet ministériel devrait également s’en aller.

Existe-il des exceptions ?
La Constitution ne prévoit rien pour la situation que le pays est en train de vivre. Bien qu’avec Rosny Smart un cas pareil ait déjà été répertorié, aucune correction n’avait toutefois été apportée. Ce vide risque donc de durer, d’autant que le Sénat n’entend nullement accélérer le processus de ratification afin de doter le pays d’un nouveau Premier ministre. « Nous n’avons aucune responsabilité dans cette situation de vide », a tenu à rappeler le président du Grand Corps, arguant que ce n’est pas le Parlement qui a poussé M. Conille à démissionner. « Nous prendrons le temps qu’il faut et ferons preuve d’objectivité », a-t-il indiqué.

Ce vide institutionnel serait une situation voulue et provoquée, a poursuivi Simon Dieuseul Desras. Avec le départ de M. Conille, un des ministres devrait jouer le rôle de Premier ministre a. i. Toutefois, cela aurait des incidences graves. Avec ce hyperprésidentialisme de fait qui s’est installé, ce plan, abject aux yeux de plus d’un, peut entraver un peu plus la démocratie naissante. Celui qui sera aux commandes ne pourra prendre certains engagements pour le pays. Et, contrairement à ce que prévoyaient ceux qui avaient concocté ce plan, M. Desras prévient qu’ils n’auront pas le champ libre. « Ils devront rendre des comptes après. Celui qui jouera ce rôle doit être prudent », a-t-il prévenu.

La population est perdue dans ce mélange indigeste composé de nationalité, identité de personnalité publique et politique. Le Sénat entend enfin agir en sage, selon William Jeanty. Le Grand Corps serait en train de réfléchir sur la nouvelle orientation à donner au pays afin de le sortir de cette situation de crise. Cette nouvelle disposition semble avoir l’aval de tous. Toutefois, elle ralentira un peu plus le processus de ratification de Laurent Lamothe. D’ici là, le pays risque de s’enliser un peu plus dans la crise et rater pas mal d’opportunités.
Lionel Edouard

Martelly, l’armée et l’international : un jeu de poker

Les hommes armés sont dans la ville. Ils circulent librement. Cagoulés et bien équipés. Cet état de chose, qui inquiète plus d’un, paradoxalement semble ne pas déranger les plus hautes autorités de l’État. Au contraire, ce dossier traîne et se transforme peut-être en un instrument de négociation entre la présidence et l’international. Ce dernier, farouchement opposé à la remobilisation de l’armée, s’agite contre le président Martelly et consorts face au danger que représentent ces hommes armés. Un véritable jeu de cache-cache. De poker menteur.

Face à la recrudescence de certains dossiers brûlants, la légitimité du président de la République paraît de plus en plus fragilisée. La question de la double nationalité, les bons rapports apparents du Président avec les dirigeants de gauche de la zone, la non-publication de la constitution révisée : voilà tout un ensemble de points sur lesquels les puissances impérialistes ne s’entendent pas avec l’homme qu’elles ont aidé à entrer au Palais national.

Cependant, Joseph Michel Martelly semble filer doux depuis quelque temps. Les Américains se l’approprient. Depuis son point de presse hypermédiatisé au Palais national avec l’ambassadeur américain Kenneth Merten, le Président semble lâcher du lest sur pratiquement tous les dossiers. Michel Martelly, en bon enfant, rend la tâche de la communauté internationale plus facile : ses demandes ne semblent plus souffrir au niveau de la présidence.

La dernière décision est intervenue au cours de la semaine dernière. Le chef de l’Unité de sécurité présidentielle (USP) a été remplacé, dit-on, sur ordre des Américains. L’ex-commissaire de police, Carel Alexandre, renvoyé de la Police nationale en 2004, a été contraint de se démettre suite à des pressions de Washington sur le président de la République de se débarrasser de certains hommes au passé sulfureux cantonnés au Palais national. Pierre Léon Saint-Rémy, membre de la famille présidentielle, est le nouveau remplaçant de M. Alexandre.

D’autres têtes doivent encore tomber. Washington aurait également demandé le renvoi de Godwork Noël (ancien responsable du commissariat de l’Arcahaie), Gilbert Dragon (ancien responsable du commissariat de la Croix-des-Bouquets), Jacky Nau (actuel responsable de sécurité du Parlement) et Will Dimanche (actuel responsable du Service de circulation et membre de la famille présidentielle) dénoncés dans un rapport du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH).

Certains hommes se réclamant des anciennes FAD’H affirment clairement être de connivence avec des poids lourds du pouvoir du 14 mai. La frilosité du gouvernement face à ce phénomène semble le prouver.

Les hommes armés envahissant des domaines publics et privés et se réclamant des anciennes Forces armées d’Haïti représentent un danger certain, selon plus d’un. Cependant, ces hommes ne semblent pas agir comme bon leur semble. Leur mouvement n’est pas isolé. Il entre dans le cadre de toute une série d’actions visant à atteindre l’objectif de certains hommes au pouvoir fermement attachés à la reconstitution de l’armée.

Le président Martelly, homme de droite, partisan farouche des Forces armées d’Haïti, paraissait clairement en opposition avec la communauté internationale sur ce dossier. Le numéro un de la nation, qui avait annoncé la remobilisation de l’armée le 18 novembre dernier, s’était vu dans l’obligation de surseoir à son projet suite à une réunion avec « certaines grosses légumes » de la communauté internationale, très remontées à l’époque. Il aurait reçu l’ordre formel d’abandonner son fâcheux.

Par ailleurs, le pouvoir manie bien les dessous de ce nouveau phénomène. Certains hommes se réclamant des anciennes FAD’H affirment clairement être de connivence avec des poids lourds du pouvoir du 14 mai. La frilosité du gouvernement face à ce phénomène semble le prouver. La dernière démonstration de ces hommes en treillis au Champ de Mars, non loin du Palais national, a été applaudie au lieu d’être réprimandée. En même temps, les notes de presse du gouvernement s’enchaînent. La première aurait été faite sous les diktats de l’international.

La présence des supposés membres de l’ancienne force armée en dit long. Elle serait, dans une certaine mesure, un moyen de mettre les forces protectrices devant un fait accompli. Ces hommes armés semblent être un joyeux prétexte pour mettre l’international devant une situation de non-retour. Le camp rose et blanc multiplie les alibis pour consolider son pouvoir. Mario Andrésol, très détesté au Palais national, a failli en faire les frais. Michel Brunache, ministre démissionnaire de la Justice, a tenté vainement de mettre des bâtons dans les roues du directeur général en vue de satisfaire encore une fois une demande de l’international concernant le retrait des hommes armés en treillis. Ces derniers, mobilisés (selon plus d’un) par des hommes forts du nouveau pouvoir, finiront par être largués, puis chassés. Peut-être par ces mêmes hommes forts. Instinct de conservation du pouvoir oblige.
Joseph Chanoine Charles

Martelly impliqué dans un grave scandale de corruption, selon la presse dominicaine

Le Chef de l’État haïtien, Michel Martelly, serait impliqué dans un des cas les plus graves de corruption sur l’ile d’Haiti, rapporte l’agence dominicaine Espacinsular (partenaire d’AlterPresse) citant la télévision de la République voisine.
Martelly aurait reçu directement ou indirectement du sénateur dominicain Félix Bautista, propriétaire de plusieurs entreprises, un total de plus de 2, 5 millions de dollars US, révèle, durant le week-end, le programme « Nuria sur la 9 » conduit par la journaliste vedette Nuria Piera.
Selon les documents présentés par la journaliste, les opérations effectuées portent les noms du président haïtien ainsi que d’intermédiaires dominicains.
Les transactions auraient commencé depuis la campagne électorale présidentielle de 2010 et se seraient poursuivies après l’élection de Martelly à la présidence.
La candidate Mirlande Manigat, rivale malheureuse de Martelly, aurait pour sa part reçu 250.000 dollars.
Tous deux ont été invités à prononcer des conférences à Santo Domingo par la FUNGLODE, une fondation créée par le président Leonel Fernández, qui considère le sénateur Bautista comme un fils.
Sur un ensemble de 500 millions de dollars US de contrat de reconstruction après le séisme du 12 janvier 2010, 338 millions ont été accordés à des compagnies appartenant à Felix Bautista et ses affiliés, dans des conditions jugées irrégulières par une commission d’enquete mise en place par l’ancien premier ministre Garry Conille.
La presse dominicaine note que ces révélations se produisent moins d’un an après l’arrivée au pouvoir de Martelly (mai 2011), comparé à Abdalá Bucaram de l’Ecuateur, destitué par le parlement de son pays en février 1997, un peu plus d’un an de mandat, pour « incapacité mentale à exercer le pouvoir ».
Les confrères dominicains signalent également les relations difficiles de Martelly avec le parlement, qui enquête, entre autres, sur sa double nationalité et sa double identité présumées. Ce qui porte certains parlementaires à évoquer une possibilité de mise en accusation du chef de l’État, car la constitution haïtienne  interdit la double nationalité en ce qui concerne le président de la République. [gp apr 02/04/2012 21 :00] Alter Presse