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viernes, 30 de marzo de 2012

Les militaires démobilisés affichent leur détermination

Le bras de fer entre les militaires démobilisés et le ministère de la justice se poursuit. Quelques dizaines de militaires démobilisés ont sillonné hier des artères de la capitale à bord de quatre véhicules.

En treillis et munis de leurs armes, ces militaires démobilisés se sont rendus au champ de Mars non loin du Palais National. Plusieurs citoyens présents sur place ont ovationné ces hommes qui scandaient vive l'armée.

Cette démonstration de force des militaires démobilisés intervient quelques jours après que le ministre de la justice eut formellement demandé au chef de la police de déloger les hommes armés regroupés dans le baraquement de Lamentin à Carrefour.

Le week end écoulé les militaires du Cap Haïtien n'avaient pas répondu à une invitation du ministre de l'intérieur, des collectivités territoriales et de la défense nationale, craignant un piège pour les capturer. Ces militaires démobilisés annoncent une manifestation en faveur de la constitution le 29 mars prochain.

Les ex membres des FAd'H réclament la nomination d'un état major et le paiement des arriérés de salaire de plus de 18 ans.

Plusieurs personnalités dont le ministre de la justice, Pierre Michel Brunache, le secrétaire d'Etat à la sécurité publique, Reginald Delva et le délégué départemental de l'Ouest, Gonzague Day, ont confirmé la poursuite des négociations avec les militaires. M. Day estime que la nomination d'un état major provisoire serait de nature à faciliter une solution pacifique à la crise.

De leur coté, les militaires démobilisés nient avoir bénéficié de soutien externe dans leur mouvement. L'un des porte parole assure que les armes de gros calibre appartenaient au FAd'H et étaient en leur possession lors de la démobilisation de l'armée.

LLM / radio Métropole Haïti

Myrlande Manigat est opposée à la publication de l'amendement constitutionnel

La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, réitère son opposition à la publication de l'amendement de la constitution de 1987. Intervenant dans le cadre d'une conférence débat réalisée par la convention des partis politiques à la veille du 25 eme anniversaire du referendum sur la constitution, l'ex candidate à la présidence a mis l'accent sur le non respect des procédures légales pour justifier sa position.

La constitution de 1987 est en application et il faut attendre la fin de la 49 eme législature pour enclencher à nouveau le processus d'amendement, explique Mme Manigat. Elle explique qu'avant cette période les acteurs politiques ne pourront que réaliser des débats en vue d'identifier les articles à modifier.

Mme Manigat est catégorique. Il n'y a pas de publication possible, insiste t-elle soulignant que l'exécutif actuel n'a rien à voir avec la procédure d'amendement. Elle considère que la procédure d'amendement est caduque en raison du non respect des prescrits légaux.

En ce qui a trait aux pressions exercées par certains représentants de la communauté internationale, l'ex candidate à la présidence a rappelé que ce dossier est étroitement lié à la souveraineté nationale.

La procédure d'amendement n'est pas politique, elle est avant tout juridique, a insisté la secrétaire générale du RDNP pour qui l'absence d'une version créole de l'amendement est également une cause de l'illégalité du texte.

LLM / radio Métropole Haïti

Laurent Lamothe prône une solution pacifique au dossier des militaires démobilisés

Le Premier Ministre désigné, Laurent Lamothe, se dit préoccupé par le dossier des militaires démobilisés regroupés dans plusieurs sites publics. Il espère que le problème pourra trouver une solution dans le meilleur délai.

Tout en attirant l'attention sur la nécessité de prendre en compte les revendications salariales des ex membres des Forces Armées d'Haïti, M. Lamothe préconise la recherche de solutions durables. Il se réjouit de l'implication des ministres de l'intérieur et de la justice dans les efforts pour rétablir l'ordre.

Rappelant les promesses du chef d'Etat en ce qui a trait à la création d'une force armée, le Premier Ministre désigné a assuré que ce processus ne peut être réalisé dans le désordre. Il plaide pour la poursuite du processus de création de l'armée sans occupation illégale de bâtiments publics. Selon M. Lamothe tous les acteurs et citoyens doivent respecter les principes d'un état de droit.

Interrogé sur un éventuel recours à la force, le Premier Ministre désigné a soutenu que le problème doit être résolu entre haïtiens sans confrontation armée. Il croit que par le dialogue les autorités pourront convaincre les militaires démobilisés de l'illégalité de leurs actions.

Il fait remarquer que le dialogue devra permettre aux militaires démobilisés de présenter leurs revendications aux autorités gouvernementales. L'utilisation des armes comme moyens de négociation n'est pas acceptable, a insisté M. Lamothe.

LLM / radio Métropole Haïti

Kenneth Merten est surpris de la poursuite de l'enquête sur la nationalité du chef d'Etat

L'ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Kenneth H. Merten, s'étonne du comportement de certains acteurs politiques dans le dossier de la nationalité du président Michel Martelly. Le diplomate américain ne comprend pas pourquoi il a été critiqué pour son silence et ensuite pour son intervention dans ce dossier.

M. Merten qui avait eu au préalable l'autorisation du département d'Etat et du président Martelly avait assuré que le premier mandataire de la nation n'est pas de nationalité américaine. Dans une interview exclusive à télé Métropole, M. Merten a une fois de plus confirmé la nationalité haïtienne de M. Martelly. Il explique qu'il est impossible pour une personne d'être à la fois détenteur de la nationalité américaine et d'une carte de résidence des Etats-Unis.

M. Martelly avait remis a la représentation diplomatique américaine a Port-au-Prince sa carte de résidence après son élection en mai 2011.

Interrogé sur d'autres noms ou allias qu'aurait utilisé une même personne, le diplomate a donné l'assurance que toutes les recherches ont permis de conclure que M. Michel Martelly n'est pas de nationalité américaine. M. Merten ne comprend pas pourquoi le dossier n'a toujours pas été classé.

En début de semaine une commission parlementaire avait annoncé la poursuite de l'enquête. Le sénateur Steven Benoît a indiqué qu'une nouvelle correspondance a été adressée au chef d'Etat afin de solliciter un 9 eme passeport et une copie de la carte de résidence.

Entre temps, le député Arnel Bellizaire est revenu a la charge et a fait dépôt de plusieurs dossiers contre le président Martelly et certains ministres.

LLM / radio Métropole Haïti

sábado, 17 de marzo de 2012

Le Sénat pourrait s'éterniser sur le dossier de la nationalité

L'enquête parlementaire sur la nationalité du président Michel Martelly pourrait être la plus longue et la plus épineuse dans l'histoire récente du Parlement haïtien.

Le sénateur Anacacis Jean Hector a prédit que cette enquête pourrait s'étendre au delà du 10 mai 2012, qui marquera la fin du mandat d'un tiers des membres du Sénat. Tenant compte de cette éventualité, M. Jean Hector a exhorté les leaders du grand corps à ne pas intégrer des sénateurs en fin de mandat au sein de cette commission.

L'intervention du sénateur Jean Hector s'inscrivait dans le cadre du débat sur le premier compte rendu de la commission sénatoriale sur la nationalité. Il s'est dit opposé aux deux nouvelles démissions des sénateurs Steven Benoît et Jean Baptiste Bien Aimé.

L'obstination de plusieurs sénateurs à poursuivre l'enquête sur la nationalité du président Martelly en dépit de la présentation des passeports divise les sénateurs. Le sénateur Bien Aimé a accusé certains de ses collègues de vouloir abandonner le dossier.

D'autre part, le sénateur Youri Latortue avait la semaine dernière dénoncé une velléité de plusieurs sénateurs à faire trainer l'enquête au delà du mandat des 10 sénateurs de 2006.

La séance a été houleuse par moment même si les sénateurs n'avaient pas à se prononcer par vote sur le rapport. Le président du Sénat, Desra Simon Dieuseul, a annoncé que la conférence des présidents devra plancher sur les démissions des sénateurs Latortue et Lambert lors de la prochaine rencontre. En attendant tous les membres de la commission conservent leur poste.

LLM / radio Métropole Haïti

Didier Le Bret souhaite la formation d'un gouvernement de consensus

Trois semaines après la démission de Gary Conille, l'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, a lancé un énième appel à l'attention des acteurs politiques. Le diplomate français encourage les autorités gouvernementales et législatives à trouver un large consensus dans le cadre du processus de formation d'un nouveau gouvernement.

Ce large consensus sur des idées simples est indispensable pour les programmes de reconstruction, précise le diplomate français. Interrogé par un journaliste de radio Métropole alors qu'il effectuait un déplacement à Jacmel, M. Le Bret a affiché un certain optimisme. Il juge normale un changement de gouvernement tout en faisant remarquer qu'une absence prolongée de gouvernement peut paralyser des programmes et projets de coopération.

Le diplomate français suit de près le processus de ratification du Premier Ministre désigné. Sa préoccupation principale est que les institutions démocratiques concernées jouent convenablement leur rôle. Une crise institutionnelle est de nature à ralentir non seulement les projets des bailleurs mais également les activités économiques, insiste t-il.

M. Le Bret souhaite que le prochain gouvernement légitime entre en fonction dans le meilleur délai. Cet avis est partagé par plusieurs autres représentants de la communauté internationale dont l'ambassadeur des Etats-Unis, Kenneth Merten. Toutefois les législateurs n'ont toujours pas commencé l'analyse des dossiers du Premier Ministre désigné Laurent Lamothe.

LLM / radio Métropole Haïti

Mirlande Manigat appelle à la poursuite de l'enquête sur la nationalité du président Martelly

L'ancienne candidate à la présidence, Mirlande Hyppolite Manigat estime nécessaire que la commission sénatoriale poursuive son enquête sur la nationalité du président Martelly afin de trouver une issue à la crise qui paralyse le pays depuis environ trois mois.

« Si les sénateurs mettent fin à l'enquête ouverte sur la nationalité du chef de l'Etat sans fournir un rapport, ils risquent de perdre leur crédibilité aux yeux de la population haïtienne», affirme l'ex-première Dame.

La secrétaire exécutive du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), dénonce par ailleurs l'implication de la plateforme confessionnelle ‘'Religion pour la paix'' dans ce dossier.

« Pourquoi ces hommes d'églises qui, aux yeux de la société, jouissent d'une présomption de moralité, d'intégrité et d'honnêteté, osent cautionner le ‘'théâtre'' de Michel Martelly », se demande Mirlande Manigat précisant que cette plateforme religieuse ne peut prétendre s'ériger en une institution de l'Etat.

S'appuyant sur les révélations faites par les sénateurs enquêteurs qui, après avoir analysé exhaustivement les documents de voyage de Michel Martelly, dénoncent certaines anomalies dans les passeports du président, Mirlande Manigat estime que la suspicion sur la nationalité de ce dernier est loin d'être levée.

L'épouse du professeur Lesly François Manigat indique donc qu'elle est dans l'attente d'un rapport sénatorial prouvant objectivement la nationalité haïtienne ou étrangère du chef de l'Etat .

GA/Radio Métropole Haïti

La commission d'enquête réclame de nouveaux documents du chef d'Etat

Les membres de la commission sénatoriale d'enquête sur la nationalité ont remis hier les 8 passeports du chef d'Etat.

L'un des membres de la commission, Jean Baptiste Bien Aimé, a dit relever des irrégularités dans l'un des passeports du président Martelly. Le parlementaire, qui dit détenir des connaissances en la matière pour avoir été consul d'Haïti en République Dominicaine, assure que les deux numéros de série du 7 eme passeport ne sont pas identiques. Il émet de sérieuses réserves sur ce passeport qui comporterait une page supplémentaire.
Les membres de la commission ont cette fois ci réclamé le dépôt de la copie de la carte de résidence du chef d'Etat. Les leaders religieux de l'organisation Religion pour la Paix ont été chargés d'assurer une fois de plus la médiation entre la commission et la Présidence.
Tandis que les membres de la commission envisagent de poursuivre leurs investigations, le sénateur Joseph Lambert a rejeté toute idée de réintégrer la commission. Tout en assurant qu'il a eu une sortie honorable de cette commission M. Lambert rappelle que les autres collègues de la commission s'évertuaient à le vilipender.
Nous avons choisi de nous retirer pour qu'on ne nous accuse plus de faire obstruction à l'enquête ou de dénaturer les preuves, a insisté l'ex président du Sénat. Selon M. Lambert la commission n'est pas sur la voie de prouver une prétendue nationalité étrangère du chef d'Etat.

LLM / radio Métropole Haïti

martes, 13 de marzo de 2012

Réunion des Evêques haitiens et dominicains à Santo-Domingo

Les évêques dominicains et haïtiens ont entamé dimanche une rencontre a Santo-Domingo pour une analyse de la situation de la migration haitienne et ses implications sur la pastorale d'évangélisation de l'église catholique, tant en Haïti qu'en République dominicaine.

 La rencontre est dirigé par l'Archevêque Métropolitain de Saint-Domingue, monseigneur Nicolás Jesus Cardenal López Rodriguez, comme président de la Conférence Episcopale dominicaine (CED) et Monseigneur Chibly Langlos, évêque du diocèse  des Cayes et président de la Conférence Episcopale haitienne (CEH).

La réunionqui se tient jusqu'au 14  mars, est élargie aux  secrétaires des deux Conférences et aux  prêtres experts dans les sujets qui seront traités.

L’ambassadeur américain pourrait être appelé à "formaliser" sa déclaration sur Martelly, selon le Sénateur Nènèl Cassy

Le Sénateur Nènèl Cassy, membre de la commission spéciale qui conduit l’enquête sur la nationalité, a qualifié lundi de « pas important » à double sens la récente déclaration de l’ambassadeur américain, Kenneth Merten, démentant la présumée citoyenne américaine du chef de l’Etat et a évoqué la possibilité de solliciter du diplomate une « formalisation » de sa prise de position.
« Un pas a été franchi. Ces déclarations de l’ambassadeur signifient que les Etats-Unis sont officiellement autorisés à fournir toutes les informations sur le Président Martelly », a estimé le représentant des Nippes (sud-ouest) qui souligne que la commission peut désormais envisager d’adresser une correspondance en ce sens à M. Merten.
Parmi les informations pertinentes qui pourraient être demandées à l’administration américaine celles relatives à une éventuelle naturalisation par le passé de Michel Martelly.
"L’ambassadeur n’a pas dit qu’il (l’intéressé) n’avait jamais renoncé à sa nationalité haïtienne", relève le Sénateur Cassy.
Invité à communiquer les données en sa possession sur la présumée nationalité américaine de l’ex-chanteur au pouvoir depuis mai 2011, lors de la cérémonie de présentation des passeports haïtiens du chef de l’Etat, au Palais National, Kenneth Merten avait affirmé jeudi dernier sous des applaudissements nourris "le Président Martelly n’est pas américain, il est haïtien".
Partageant l’opinion de certains leaders politiques pour qui ces propos constituent une ingérence grave dans les affaires internes d’Haïti, Nènèl Cassy continue parallèlement à voir dans cet événement des indices potentiellement utiles.
Il en a profité pour indiquer, comme avant lui son collègue Moïse Jean-Charles, que la commission sénatoriale ne serait probablement pas en mesure de retourner lundi au Président Michel Martelly ses huit passeports soumis à de sérieuses investigations depuis jeudi dernier.
Les parlementaires continuent d’attendre un autre document de voyage très important, la copie de la carte de résidence américaine du dirigeant haïtien que les facilitateurs de Religions pour la paix auraient déjà sollicitée en vain.
Cette carte porte le nom de Michael Joseph Martelly alors que le titulaire du passeport haïtien correspondant s’appelle Joseph Michel Martelly.
Le chef de l’Etat est accusé d’être détenteur de passeports américain et italien en violation de la constitution. spp/Radio Kiskeya

Martelly visite les CIMO

« Il est étonnant de constater que ceux qui font le dur travail de veiller sur la nation sont aussi négligés et travaillent dans de pareilles conditions (...) », a déclaré le président Michel Joseph Martelly au cours d'une visite à l'antigang (base CIMO) ce lundi 12 mars 2012. Cette visite au corps d'élite de la PNH réalisé sans le directeur général de la PNH intervient alors que des anciens militaires occupent des camps et narguent les policiers
Lundi 12 mars, le chef de l'État haïtien, Michel Martelly, a effectué une visite guidée au local des policiers du CIMO pour appuyer le travail de ces agents de l'ordre et les rassurer dans leurs difficultés.

Suivis par des membres de la presse, le président Martelly et sa délégation ont observé chaque coin du bâtiment en délabrement pour se représenter le travail de ces braves. C'est que tourisme et développement vont de pair avec la sécurité. La sécurité, quant à elle, n'a pour bras que ceux des policiers. Cela dit, on comprend l'intérêt de la présidence pour les problèmes rencontrés par ces agents de l'ordre.

Le président constate que l'on demande aux policiers d'effectuer un travail sans toutefois songer à leur en fournir les moyens. Aujourd'hui encore, plus de deux ans après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, ces policiers sont contraints de loger sous des tentes pour passer la nuit au poste.

Un policier opine et juge que ses supérieurs hiérarchiques ont une telle honte de la situation physique des lieux que l'accès à certains endroits a été refusé aux journalistes présents à cet événement. « Cette salle de gym que vous voyez là, elle a été meublée par nous, grâce à nos cotisations personnelles », ajoute un autre apparement déçu. Parlant de ses supérieurs, il s'énerve : « Ils ne veulent rien dire pour nous, car ils ne font que passer ici un moment, ils ne connaissent aucune de nos misères. »

D'un autre côté, le président est déjà à l'intérieur de la salle de gym, il s'entretient avec un policier qui a des problèmes de santé et incapable de trouver les soins adéquats. Pour cela, il devra effectuer un voyage pour lequel il n'a pas les moyens. Des engagements ont été vite pris par le président Martelly pour mener les démarches qui doivent aboutir.

Vient le tour des séances-photos. Surchauffés et excités de se faire prendre en photo avec leur président, des policiers entourent le président Martelly. Mais lui aussi a des besoins. Besoin de se sentir chef, par exemple. Le président se saisit du képi d'un de ces policiers, le lui empruntant, comme pour paraître dans la posture du chef. Il le dit lui-même : Ce n'est que maintenant que je suis le chef (se kounye a m chèf) ». Arborant ce képi portant l'insigne du CIMO, le président se présente en véritable commandant de troupe.

Mais il n'y avait pas que ça. Si le chef mettait tout le monde à l'aise, un petit chef, qui va partout où le président va, ne s'est pas retenu d'agresser un de nos confrères jusqu'à le bousculer un peu. Histoire de rappeler à ce journaliste qui il est; rien de méchant même en opposition au droit.

Cette visite ne sera pas la seule, assure le président, c'est la première d'une série. Ces visites doivent permettre à la présidence de connaître les problèmes réels auxquels sont confrontés les policiers. Entre-temps, le président ne veut pas rester indifférent à cette situation insupportable dont les policiers font l'expérience et les frais. Comme si celui qui a déjà été enrôlé ne pouvait pas souffrir de voir que d'autres soldats connaissent le manque.
Jean Tibère
jean_tibere@yahoo.fr
Source:Le Nouvelliste

martes, 6 de marzo de 2012

Le Sénat envisage de lancer le processus de ratification du Premier Ministre désigné

Ce mardi l'assemblée des sénateurs devra décider du lancement ou non du processus de ratification du choix du Premier Ministre désigné.

Ce processus qui devrait être automatique est sur le point d'être lié au rapport de la commission d'enquête sur la nationalité des officiels de l'administration Martelly. Un projet de résolution du sénateur Polycarpe estime que le rapport de la commission doit être considéré comme un préalable puisque le Premier Ministre désigné fait l'objet d'une enquête.

Dans le même temps, d'autres sénateurs dont Edwin Zeny pressent les membres de la commission dans l'analyse des documents en vue d'une présentation du rapport dans le meilleur délai.

De son coté, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, envisage de proposer à ses collègues de lancer le processus ratification moyennant un accord du Premier Ministre pour la poursuite de l'enquête sur sa nationalité dans des pays étrangers.

A la chambre basse, le président Levaillant Louis Jeune affiche une ferme détermination dans ses prises de position. Il révèle avoir fait part au chef d'Etat de l'impossibilité pour la chambre basse de lancer le processus de ratification avant la publication des résultats de l'enquête du Sénat. Il faudra au moins un rapport préliminaire, prévient M. Louis Jeune qui bénéficie du support de nombre de ses collègues dans cette démarche.

Il est peu probable que le rapport préliminaire de la commission d'enquête sur la nationalité soit publié au cours de cette semaine. Le président Sénat souhaite que les membres de la commission annoncent publiquement une date pour la publication du rapport final.

LLM / radio Métropole Haïti

Desras Simon Dieuseul presse le chef d'Etat de publier l'amendement constitutionnel

Le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, exige la publication dans le meilleur délai de l'amendement constitutionnel. Réagissant au rapport d'une commission présidentielle sur l'amendement, le sénateur Dieuseul a soutenu que l'exécutif ne peut engager des consultations sur l'amendement qui a été déjà voté par les législateurs.

L'assemblée nationale est une instance suprême rappelle le président du grand corps qui exige le respect du vote de parlementaires. Le pouvoir exécutif n'a pas autorité pour empêcher l'exécution d'un acte législatif, qui a été préparé par un pouvoir indépendant dit-il soulignant que même dans le cas d'une simple loi l'exécutif ne peut que faire des objections et solliciter des modifications du législatif.

La publication de l'amendement ne constitue pas une faveur au Parlement, juge le sénateur Dieuseul qui refuse également toute négociation autour de l'acte législatif.

Tout en qualifiant d'illégal le décret rapportant l'amendement le président du Sénat a donné l'assurance que l'exécutif n'a d'autre choix que de publier le document. Même si certains parlementaires, des membres de la société civile ou des leaders de partis politiques sont opposés au document ils ne peuvent plus rien faire puisque le document a été voté par l'assemblée nationale explique t-il.

Le président du Sénat s'insurge également contre la volonté de l'exécutif de garder dans les tiroirs une loi votée par l'assemblée nationale qui est co-dépositaire de la souveraineté nationale.

LLM / radio Métropole Haïti

Levaillant Louis Jeune prend les commandes de l'Inité

La Plateforme Inité s'est doté le week end écoulé d'un nouveau directoire. Levaillant Louis Jeune, président de la chambre basse, est devenu coordonnateur général en remplacement du sénateur Joseph Lambert.

Le député de Desdunes figure parmi les membres de l'ex directoire qui avaient publiquement affiché leur opposition au rapprochement entre le sénateur Lambert et le président Michel Martelly. En début d'année M. Louis Jeune avait envisagé d'introduire une mise en accusation du chef d'Etat en raison de son implication dans l'affaire Bellizaire.

La quasi-totalité des membres de l'ex directoire conservent leurs sièges. Kelly Bastien, Joseph Lambert, Joseph Moliere, Joseph Jasmin, Paul Denis et Sorel Jacinthe ont été mutés à d'autres responsabilités au sein du directoire.

La modification a été apportée en raison de la grogne de plusieurs candidats malheureux aux dernières législatives. Dieudonne Saincy, Labady Jorel, Jean Marcel Lumerant, Antony Dumond entre autres ont dénoncé le comportement des « dinausaures « de la plateforme. Ces candidats quoique populaire dans leur circonscription n'avaient pas reçu l'appui du directoire de l'Inité.

Dans le souci de calmer l'ardeur de ces cadres, les leaders du parti ont accepté d'integrer deux représentants des candidats malheureux au sein du directoire. Dieudonne Saincy de Carrefour et Antony Dumond de Léogane siégeront en tant que membres de la coordination nationale aux cotés d'autres nouvelles têtes dont Marjorie Michel et Marie Denise Claude.

La retraite de Mirebalais aura peut être permis a inité de se doter d'un nouveau leadership après le départ de René Preval, mais on ne sait si elle a permis de colmater les brèches au sein de cette plateforme. L'objectif des nouveaux dirigeants sera de transformer la plateforme en parti politique avant les prochaines sénatoriales.

LLM / radio Métropole Haïti