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jueves, 31 de enero de 2013

Haïti - Énergie : Premier pas vers l’interconnexion électrique sur l’île d’Hispaniola


Haïti - Énergie : Premier pas vers l’interconnexion électrique sur l’île d’Hispaniola
Mardi, René Jean Jumeau, le Ministre délégué auprès du Premier Ministre haïtien, chargé de la sécurité énergétique a signé à Santo-Domingo, une entente, avec le dominicain Enrique Ramirez, Directeur Général de la Commission Nationale de l'Énergie (CNE) visant à créer une sous Commission sur l'énergie, au sein de la Commission Mixte Bilatérale (CMB), pour travailler sur les questions liées à l'électricité.

Après plusieurs années de discussions, la République Dominicaine et Haïti, ont franchit mardi, la première étape d'une longue série, pour interconnecter leurs systèmes électrique, dans le but d'accroître la sécurité énergétique et créer un marché pour les activités de production et de distribution pour chacune des deux Nations.Tout en reconnaissant les problèmes de production électrique de chaque pays, Ramirez et Jumeau, estiment qu'il n'existe pas de motifs suffisants, pour ne rien faire.

Il s'agit d'une entente pour préparer un accord, a précisé le Ministre Jumeau, qui a indiqué que les progrès dépendront de la définition précise du projet, l'accès au financement, ainsi que l'état des relations techniques, commerciales et sociales des deux pays.

« L'un des avantages qu'apporte l'interconnexion est la sécurité énergétique. Si un problème survient dans un pays, le service énergétique peut être alimenté par l'autre » a expliqué Enrique Ramirez.

De son côté, Jean-Jumeau a souligné l'importance du développement des relations dans le domaine de l'énergie, pour « construire un avenir ensemble » sans toutefois, préciser si dans le cadre d'un accord futur, Haïti allait acheter de l'électricité à la République Dominicaine.

Compte-tenu du déséquilibre dans la production d’électricité entre les deux Nations, environ 3,000 MW produit en République Dominicaine, capacité qui continue d’augmenter par l’ajout de nouvelles centrales et moins de 400 MW pour Haïti, il n’est nullement besoin de réfléchir longuement pour comprendre qui va aider l’autre pays en cas de difficultés et en tirer profit, dans l’éventualité d’un éventuel futur accord.

HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Justice : Le CSPJ renverse la décision de la FBH



Haïti - Justice : Le CSPJ renverse la décision de la FBHSuite à l’Assemblée de la Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH), le 25 janvier qui avait décidé que Me Néhémie Joseph laisserait son poste de représentant de la FBH, au sein du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), en raison de la fin de son mandat de bâtonnier des Gonaïves, conformément à l’article 11 de la loi portant sur la création du CSPJ et la vive réaction de Me Néhémie Joseph, qui affirmait que cette décision venait d’une interprétation de cette loi et que son mandat est de 3 ans, il semble bien que l’argumentation de Me Néhémie Joseph a été considérée comme recevable, puisque lors d’une réunion ordinaire du CSPJ, mercredi 30 janvier, une résolution a été paraphée confirmant la durée du mandat de 3 ans de Me Joseph et qu’il continuera de siéger au Conseil, comme membre à part entière.

Résolution du CSPJ :
Le conseil supérieur du pouvoir judiciaire, réuni en audience ordinaire ce mercredi, a pris la résolution de ne pas remplacer maître Néhémy Joseph à l’institution comme l’a décidé l’association des bâtonniers, la semaine écoulée.

Selon la résolution paraphée par 5 membres du CSPJ, le conseil prend acte de la double interprétation de l’article 11 de la loi créant l’institution, déclare que seule une instance constitutionnelle a le droit d’interpréter définitivement un article ou une loi en cas de double interprétation, reconnait que le mandat de maitre Néhémy Joseph qui est de 3 ans prendra fin le 3 juillet 2015.

Dans la résolution, le conseil supérieur du pouvoir judiciaire déclare reconnaitre le droit de son porte-parole de siéger en sa qualité de membre à part entière ce, automatiquement, dès que le texte lui aura été communiqué.

paraphée par :
Maitre Antoine Norgaisse, Vice-président
Max Elibert, Thiers Malette, Pharaon Gustave et Dilia Lemaire, Membres. »


HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Économie : La hotline anti-corruption est en fonction




Haïti - Économie : La hotline anti-corruption est en fonctionLancé en décembre 2012, l'Agence Américaine pour le Développement International, Bureau de l'Inspecteur général (USAID-OIG) et la Fondation Héritage pour Haïti (LFHH), chapitre haïtien de Transparency International, ont commencé l'exploitation d'une hotline anti-corruption en Haïti.

Ce service qui permettra de également de promouvoir la transparence dans les programmes d'aide en Haïti est largement publicisé dans les médias et sur les véhicules utilisés par les partenaires d'exécution de l'USAID.

La hotline qui fonctionne 24/24, accepte les allégations en anglais, français et créole et a déjà reçu plusieurs plaintes depuis sa mise en fonction. Développé dans le cadre du partenariat USAID-OIG avec la LFHH, ce service couvre non seulement les projets de l'USAID et des exécutants, mais accepte également des plaintes à travers le spectre des programmes d'aide internationaux et locaux.

Michael G. Carroll, Inspecteur Général adjoint de l'USAID, a déclaré « Cette nouvelle ligne directe donne au peuple haïtien un moyen de lutter contre la corruption dans les programmes et les services destinés à leur profit. L'OIG est résolue à éradiquer la fraude et la corruption dans les programmes d'assistance à travers le pays, et d'aider à améliorer l'assistance des bailleurs de fonds en Haïti. »

Ce service est financé par l'USAID en collaboration avec l'USAID-OIG à travers un accord de coopération de 3 ans de 168,000 dollars américains, avec la LFHH.

Les plaintes peuvent être faites via la Hotline en téléphonant au : (509) 3701-7089 or (509) 2513-7089, sans frais

En envoyant un message texte au *550 en Haïti

En envoyant un Email : anticorruptionhotline@hushmail.com

ou en écrivant à :
La Fondation Heritage pour Haiti
Section Haitienne de Transparency International
Boite postale 16136
Bureau Postal de Petion-Ville
Petion-Ville, Haiti NT 6140



HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Environnement : Modèle d'autofinancement en agro-foresterie



Haïti - Environnement : Modèle d'autofinancement en agro-foresterieTrois ans après s'être engagé à planter 5 millions d'arbres en cinq ans, Timberland partage les progrès de l'amélioration des conditions environnementales, économiques et sociales dans la région rurale près des Gonaïves. En partenariat avec une organisation non gouvernementale, « l'Alliance des petits exploitants agricoles », Timberland qui a déjà planté 2,2 millions d'arbres, soutient un programme agro-forestier, pour former les agriculteurs haïtiens à améliorer les rendements des cultures.

En 2010, Timberland a fait équipe avec des représentants de petits exploitants agricoles de l'Alliance, afin de créer un modèle agro-forestier autosuffisant, qui fournirait une amélioration de l'agriculture, la restauration de l'environnement et la croissance économique pour les agriculteurs participants, à travers le développement de 8 pépinières communautaires et des centres de formation agricole. Cette coopérative pilote, qui est tributaire du secteur privé et des partenariats communautaires, va planter un million d'arbres de plus, en 2013, 2014 et 2015, pour un total de 5 millions.

« Lorsque ce programme a commencé, notre vision était de créer un modèle, qui pourrait être autonome financièrement, dans un laps de temps raisonnable et générer un impact social, environnemental et économique positif » a déclaré Margaret Morey-Reuner, Directeur principal du marketing « Les excellents résultats à ce jour, sont un témoignage de l'esprit de camaraderie, du travail acharné et de l'indépendance de ces agriculteurs, ainsi que pour le secteur privé, les ONG et la collaboration des intervenants communautaires. »

L'Alliance a engagé un groupe de 2,000 petits agriculteurs dans la zone rurale près de Gonaïves, et a transformé le groupe en une coopérative d'agro-foresterie à but lucratif. Après seulement trois années d'investissement, la coopérative continue en tant qu'opération d'agriculteurs gérée et autofinancé. Cette innovation dans la « stratégie de sortie d'aide », qui fixe un délai sur les financements extérieurs, s'attaque à un défi majeur, que rencontrent les organisations d'entreprises, lorsqu'elles s'impliquent dans le développement durable ou des projets de secours d'urgence sur le terrain, dans les pays en développement.

Les agriculteurs donnent bénévolement de leur temps pour gérer les pépinières et planter des arbres en échange de services agricoles, qui permettent des rendements accrus entre 40 et 50%. Ces services comprennent la fourniture de semences à haut rendement, la formation à la gestion des cultures, l'assistance technique dans les champs et les outils de bonne qualité, pour produire des rendements plus élevés de sorgho, de haricots, de maïs et autres denrées alimentaires. Les agriculteurs vendent leurs récoltes individuellement, mais la coopérative les soutient, en les payant pour ces services continuent, avec la vente des arbres en surnombre des pépinières gérées par les agriculteurs.

« Le programme pilote représente une rupture avec le modèle traditionnel de développement, qui dure souvent aussi longtemps que le financement extérieur » a déclaré Hugh Locke, co-fondateur et Président de l'Alliance des petits exploitants agricoles « Suite au succès de a phase pilote, nous allons lancer une autre coopérative agro-forestière en juillet prochain, lorsque nous commencerons à travailler avec le prochain groupe de 2,000 agriculteurs dans un endroit différent. Nous avons l'intention de suivre avec beaucoup d’autres coopératives depuis que les agriculteurs commencent à prendre les devants dans la restauration de la couverture végétale.

Le véritable test du succès de ce programme, est venu quand les agriculteurs ont perdu entre 40 et 70% de leurs récoltes à la suite du passage d'Isaac et de Sandy l'année dernière. Les revenus provenant de l'activité de la vente d'arbres, ont permit aux membres de la coopérative, d'acheter des semences supplémentaires pour replanter leurs champs endommagés par la tempête, et la coopérative a pris soin des uns et des autres, sans se tourner vers des sources gouvernementales ou des donateurs pour l'aide.

Timberland, continue d'être le principal commanditaire de l'Alliance des petits exploitants agricoles, et a collaboré avec des ONG dont la Clinton Global Initiative, pour identifier une base de clientèle et des solutions durables, fondées sur le marché pour les membres de la coopérative.



HaïtiLibre 

Haïti - Politique : La Commission Bicamérale enfin complète


Mardi, plus d’un mois après l’accord du 24 décembre 2012, entre les Parlementaires et l’Exécutif, les députés réunis en séance plénière, ont finalement choisi leurs commissaires pour la Commission bicamérale chargée de désigner les 3 représentants du Pouvoir Législatif, devant siéger au Collège Transitoire du Conseil Électoral Permanent (CTCEP) en vue de la réalisation des prochaines élections au cours de l’année 2013.

La Chambre basse a désigné 9 Commissaires, dont la majorité appartient au bloc majoritaire favorable au gouvernement « Pour la Stabilité et le Progrès » (PSP) :

Membres de la Commission :

Députés Commissaires :
Abel Descollines
Altès Toussaint
Benoit Laguerre
François Malherbe
Jean Danton Léger
Luberne Pierre
Ogline Pierre,
Ronald Larêche
Stevenson Jacques Timoléon

Sénateurs Commissaires :
François Lucas St-vil
Jean-Baptiste Bien-Aimé.
Jean William Jeanty
Jocelerme Privert


HL/ HaïtiLIbre 

miércoles, 9 de enero de 2013

Haïti - Actualité- L'ex Président Jean Bertrand Aristide a été auditionné en sa résidence à Tabarre par le commissaire du gouvernement .


Haïti - Actualité : Quelques nouvelles ici et là...

Jean-Bertrand Aristide entendu par Me Délille
Aujourd'hui dans la matinée, le commissaire du gouvernement Lucmane Délille a auditionné l'ex Président Jean Bertrand Aristide en sa résidence à Tabarre, au lieu du Parquet pour des raisons de sécurité, signalons également la présence, ce matin, d'un importante foule de partisans au abord du Parquet de Port-au-Prince. Rappelons que J.B Artistide est accusé d'abus de confiance, d'escroquerie et de détournement de fonds, dans deux plaintes distinctes. http://www.haitilibre.com/article-7584-haiti-aristide-des-senateurs-reclament-la-demission-du-commissaire-du-gouvernement.html

Orlando, Messe de requiem en mémoire au 12 janvier 2010
Le Consulat de la République d'Haïti à Orlando informe la Communauté Haïtienne du centre de la Floride, qu'en mémoire aux victimes du séisme du 12 janvier 2010 en Haïti, une messe de requiem sera chantée le Vendredi 11 Janvier 2013 à 6h00 p.m., par le Révérend Père Gaétan Boursiquot, à la Cathédrale St James située au 215 N Orange Ave, Orlando, FI 32801. Le Consulat de la République d'Haïti à Orlando compte sur la présence de tout un chacun et leur demande de bien vouloir observer une minute de recueillement le 12 janvier à 4h53 p.m. l'heure de ce drame.

L’Union fait la force
« L’union fait la force », c’est le message qu’a fait passer le Père Bruno, le célébrant de la messe du 8 janvier 2013, à l’Église de La Sainte Famille, à la mémoire des victimes du séisme qui frappa Haïti en janvier 2010. L’Évangile du jour, la multiplication des pains, était la réponse du Christ face à une humanité en crise, une foule qui avait faim, a médité le pontife. Le Père Bruno admet que cette faim peut être de nos jours « une faim de justice, une faim de joie, de Paix, de foi et d’espérance » et exhorté le peuple haïtien à reprendre courage et à continuer d’avancer.

Formation de 1,000 scientifiques sur 10 ans
Mardi, Daniel Supplice, le Ministre des Haïtiens Vivant à l'Étranger a participé au lancement du projet « Institut des sciences, des technologies et des études avancées d'Haïti » (ISTEAH). Cette initiative du Groupe de Réflexion et d’Action pour une Haïti Nouvelle (GRAHN), vise à former 1,000 scientifiques pour Haïti, sur une durée de 10 ans dans divers domaines et à travers tout le pays.

Saisie de stupéfiant à Charpentier
Lundi soir, des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) du département du Sud, ont procédé à une opération ayant mené à la saisie de 44 kilos de marijuana à Charpentier, à l’entrée de la ville des Cayes. Les stupéfiants se trouvaient à bord d'une Montero verte, immatriculée BB-67222, propriété d'un certain Jean François Frankel.

HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Tourisme : Stéphanie Villedrouin signe à Montréal, un accord de partenariat avec Transat


Haïti - Tourisme : Stéphanie Villedrouin signe à Montréal, un accord de partenariat avec Transat

Stéphanie Balmir Villedrouin, la Ministre du Tourisme d’Haïti en tournée à Montréal du 8 au 10 janvier, a signé un accord de partenariat en promotion de forfaits touristiques, avec le Tour Opérateur canadien Transat, l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et Chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, qui vient d'annoncer, le lancement de forfaits vacances vers Haïti, au départ de Montréal, à partir du 23 Janvier 2013 http://www.haitilibre.com/article-7548-haiti-tourisme-air-transat-lance-un-forfait-voyage-en-haiti.html

« Notre stratégie de développement touristique repose notamment sur la collaboration avec des partenaires de choix comme Transat, qui sera le premier grand voyagiste canadien à offrir des forfaits touristiques en Haïti », a déclaré la Ministre.

Mme Villedrouin profitera de cette tournée pour s’entretenir avec des membres de la diaspora haïtienne et rencontrer également les membres de la presse afin de promouvoir Haïti comme destination touristique.

Interrogé sur le réseau TVA au sujet du gèle des fonds de l’ACDI, la Ministre a fait savoir « On veut être un pays autonome, au niveau financier aussi. Trop longtemps, Haïti a dépendu des pays bailleurs de fonds. Là, on veut prendre notre souveraineté, notre économie en mains, et quel meilleur moyen de le faire qu'à travers le tourisme » convaincu, qu’Haïti pourra s'affranchir de l'aide internationale grâce au tourisme « le Tourisme est un moteur de développement socio-économique de premier ordre. Notre pays a tout le potentiel nécessaire pour reconquérir le cœur de voyageurs internationaux », a-t-elle ajouté.

Ce mercredi, la Ministre Vildrouin consacrera la majorité de sa journée à la promotion d’Haïti aux travers d’entrevues avec les médias, et à compter de 6h00 p.m., elle fera une présentation des initiatives touristiques en Haïti et du Forfait de Transat, avant de souper vers 8h00 p.m., avec la Ministre du Tourisme de Québec.

La Ministre du Tourisme d’Haïti projette de signer d’autres accords du même genre que celui d’Air Transat avec des compagnies comme Air France et Delta au cours de l’année 2013.

HL/ SL/ HaïtiLibre 

Haïti - Éducation : L'ex-Président Fernández remet un don de 13.000 livres à l'Université Henri Christophe


Haïti - Éducation : L'ex-Président Fernández remet un don de 13.000 livres à l'Université Henri Christophe

Mardi matin, l'ex-Président Fernández accompagné notamment, de l’Ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, Ruben Silié Ramirez, qui a été accueilli par le professeur Jean-Marie Théodat, Président du conseil de gestion du campus et des élus locaux, a remis un don de 13,000 livres, à l'Université Henri Christophe, offerts par Follett, un groupe de distributeurs de livres, basé aux Etats-Unis. L’Unesco, a également contribué dans une moindre mesure à ce don. La Bibliothèque de l’Université, qui comprenait jusqu'à ce jour, environ 6,000 ouvrages, voit avec ce don, tripler la quantité d’ouvrages de références mis à la disposition des étudiants.

Étudiants haïtiens et enseignants, ont exprimé leur gratitude à la République Dominicaine en générale et plus particulièrement à Leonel Fernández.

Rappelons que l’Université Henri Christophe a été offerte par la République Dominicaine à Haïti après le séisme de 2010, et construite au coût d'environ 30 millions de dollars, par le Bureau d'Ingénieurs Superviseurs des Travaux (Oficina de Ingenieros Supervisores de Obras del Estado) de la République Dominicaine.

Cette générosité dominicaine, ne doit toutefois pas nous faire oublier, la situation à la frontière de Dajabon, où un millier de nos compatriotes sont toujours interdit de traverser la frontière. Ce même mardi, ils ont empêché, à titre de représailles, l'entrée sur le territoire haïtien de plusieurs véhicules du service de sécurité de l'ex-Président Fernández. Alexis Rafael, le Vice-consul haïtien de Dajabon, qui s’est rendu sur les lieux, a déploré la décision de ses compatriotes ainsi que les actes d’individus, qui ont incendié des pneus devant les locaux de l'organisation non gouvernementale Solidarité Frontalière.

Les haïtiens interdit d’entrer sur le territoire dominicain, qui avaient selon-eux, passé les fêtes de fin d'année en Haïti, affirment être des travailleurs dans les plantations dominicaines et exigent qu’on les autorise à traverser la frontière. Toutefois, cette interdiction, aurait pour origine des informations contradictoire des services de la migration dominicaines, qui affirmerait, que les haïtiens qui bloquent la frontière, ne travaillent pas en République Dominicaine, mais veulent s’installer notamment à Santiago, où vit déjà une importante communauté d'haïtiens en situation irrégulière...


S/ HaïtiLibre 

Haïti - Reconstruction : Le Ministre Fantino, préoccupé par la lenteur du développement en Haïti





Haïti - Reconstruction : Le Ministre Fantino, préoccupé par la lenteur du développement en Haïti
Dans un communiqué, avant tout destiné à rassurer les citoyens canadiens sur la bonne utilisation de leur argent en Haïti, Julian Fantino, le Ministre canadien de la Coopération internationale, objet de vives critiques suite à ses propos désobligeants, tenu sur Haïti, explique la stratégie d’aide du Canada et envoi un message à Haïti, pour lui dire en terme « diplomatique », que le Gouvernement Canadien se préoccupe vivement du sort de la population haïtienne et que son aide se poursuivra [sous conditions] et qu’il ne s’agira pas d’un chèque en blanc...

« Notre gouvernement est on ne peut plus clair. Nous nous préoccupons vivement du sort de la population haïtienne. Depuis 2006, le gouvernement du Canada a offert une aide de plus de 1 milliard de dollars à Haïti. Après le séisme de janvier 2010 [...] notre gouvernement a agi rapidement afin d'offrir à Haïti, une aide d'urgence et des possibilités de reconstruction à long terme. Plus récemment, notre gouvernement a agi de façon rapide et décisive en offrant une aide humanitaire lors du passage de Sandy en Haïti. Cependant, nous ne devrions pas nous satisfaire du simple apport d'une aide internationale.

Grâce à la générosité des contribuables canadiens, plus de 1,9 million d'enfants et de jeunes ont été vaccinés contre polio, la rougeole et la rubéole. En outre, plus de trois millions de femmes, d'enfants et de nouveau-nés ont accès à des services de santé gratuits dans 63 institutions au pays, grâce à l'aide du Canada. Ce ne sont là que deux exemples des résultats tangibles dont les Canadiens peuvent être fiers.

Bien que les résultats de projets spécifiques aient largement répondu aux attentes, les progrès vers une société autonome sont limités. Notre gouvernement a la responsabilité de maximiser la valeur des dollars des contribuables canadiens. C'est pourquoi le Canada revoit sa stratégie d'engagement à long terme en Haïti, comme il le fait pour tous ses programmes. Nous continuons à faire des progrès dans des domaines de développement à long terme envers lesquels nous nous sommes engagés et sommes prêts à offrir notre soutien à la population haïtienne, si une autre crise humanitaire frappait.

Nous restons toutefois préoccupés par la lenteur du développement en Haïti, principalement dû aux institutions gouvernementales. Nous voulons améliorer les résultats obtenus et mieux répondre aux besoins et aux priorités de la population. Aussi, le gouvernement haïtien doit faire preuve d'un leadership, d'une responsabilisation et d'une transparence accrus, afin de jouer un plus grand rôle dans le développement de son pays.

[...] L'aide du Canada ne sera pas un chèque en blanc. Nous nous attendons à une responsabilisation, à une transparence et à l'obtention de résultats tangibles pour ceux qui sont le plus dans le besoin. »


martes, 8 de enero de 2013

Haïti - Aristide : Des Sénateurs réclament la démission du Commissaire du Gouvernement


Haïti - Aristide : Des Sénateurs réclament la démission du Commissaire du Gouvernement

Les Sénateurs Lavalas Simon Dieuseul Desras (Président du Sénat) et Francky Exius [tout deux anciens députés sous le régime d’Aristide] envisagent de mettre sur pied une Commission d'enquête sur le Commissaire du Gouvernement Me Lucmane Délile, qu’ils accusent, suite à la convocation de l’ex-Président Jean Bertrand Aristide, de persécution politique contre les lavalassiens, en raison de son implication dans le mouvement GNB responsable du départ d'Aristide en 2004.

Pour ces raisons, les Sénateurs demandent à Jean Renel Sanon, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, de renvoyer l’actuel Commissaire du Gouvernement, précisant avoir initié la procédure permettant de convoquer le Ministre de la Justice. De son côté Me Délile a confirmé qu’il procèdera tel que prévu, mercredi 9 janvier, à l’audition de l’ex-Président Aristide (après le report de l’audition du 3 janvier en raison de l’absence constatée d’Aristide.)

Rappelons que l’ex-Président est accusé d'abus de confiance, d'escroquerie et de détournement de fonds, dans deux plaintes distinctes, l’une déposé par d’anciens pensionnaires de « La Fanmi Se Lavi »http://www.haitilibre.com/article-7333-haiti-justice-plainte-contre-jean-bertrand-aristide.html et une seconde, déposée par des sociétaires de la Coordination Nationale des Sociétaires Victimes des Coopératives (CONASOVIC), http://www.haitilibre.com/article-7446-haiti-justice-deuxieme-plainte-contre-l-ex-president-aristide.html

Entre temps, les avocats d’Aristide, Me Mario Joseph, Me Camille Leblanc et Me Newton Louis St Juste on donné un délai de 24 heures au Commissaire du Gouvernement, pour leur remettre copies des pièces à être déposées par les plaignants au parquet. Les avocats menacent d’engager des poursuites contre les plaignant, s’ils refusent de fournir ces documents dans le délai.

Au delà des menaces légales, Sony Thélusma et certains pensionnaires à l'origine de la première plainte, ont fait savoir qu’ils avaient demandé la protection de l’Ambassade américaine, en raison de menaces et d’intimidations, qu’ils subissent, selon-eux, depuis le dépôt de leur plainte.


HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Social : Mgr Dumas pointe les lacunes de la reconstruction et dénonce les divisions



Haïti - Social : Mgr Dumas pointe les lacunes de la reconstruction et dénonce les divisionsMgr. Pierre André Dumas, Président de Caritas Haïti, pointe les lacunes de la reconstruction et dénonce les divisions qui minent le pays. Il appelle l’État, les ONG et les citoyens à s’unir.

Trois ans après le séisme qui a frappé Haïti, où en est la reconstruction ?
« L’élan qui a suivi le séisme s’est estompé. Une bonne partie des promesses n’ont pas pu être tenues. Il y a chez le peuple un goût de déception, les gens sont restés sur leur faim. Une partie de la population vit toujours sous les tentes [...] la reconstruction va prendre du temps. Il faut plus de volonté politique, de dialogue national, d’amour pour ce pays. Il faut laisser de côté les intérêts particuliers. »

Quel est l’état d’esprit de la population ?
« Les Haïtiens ont une capacité de résilience très forte, mais leur patience commence à s’affaiblir. Les gens veulent un changement rapide et concret. C’est pourquoi il y a beaucoup de manifestations dans le pays. Il y a du mécontentement, de la frustration, mais pas de résignation. Le peuple est en vie, il veut vivre en tout cas, mais on n’a pas encore trouvé la façon de s’asseoir ensemble de régler les contentieux, et de mettre le cap sur l’avenir. Des décisions courageuses doivent être prises. Le peuple attend ses dirigeants au carrefour.

Des voix s’élèvent pour dénoncer les effets pervers de la présence des nombreuses ONG dans le pays, qui empêcherait les Haïtiens de prendre leur avenir en main…

En effet, tant que le pays reste une république d’ONG, il ne peut pas avoir de projet propre, viable, durable. On aura toujours besoin de l’apport de nos amis, d’une coopération fraternelle, mais on doit tous essayer de pousser les responsables de la chose publique à avoir un projet fort pour Haïti, auquel les ONG peuvent s’intégrer selon leur vision et leurs compétences. Travailler au renforcement des structures de base, des collectivités territoriales, des institutions locales, tout cela est essentiel pour que les ONG n’aient plus besoin de « faire à la place de ». On a tous à gagner, État, société civile, ONG, à porter les dirigeants à assumer leurs responsabilités et à définir une politique publique claire. »

Vous parliez d’union nationale, sans laquelle rien n’est possible. Quelles sont les divisions qui minent le pays ?
« Le clivage central est celui qui existe entre les urbains et les ruraux. La question de l’intégration des masses rurales dans les affaires du pays n’a jamais été prise au sérieux. Pendant longtemps, ces gens ont été abandonnés, livrés à eux-mêmes : pas d’école, pas de possibilité d’acheminer leur produits locaux, aucun accompagnement au niveau de l’agriculture… C’est une grande injustice, et c’est encore un tabou aujourd’hui. Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans un pays coupé en deux, avec d’un côté des villes qui ne sont plus des villes mais des bidonvilles, des bétonvilles, et de l’autre un pays rural qu’on appelle le « pays de l’en-dehors », coupé du reste. Si Haïti veut parvenir à une reconstruction durable, il faut veiller à une meilleure intégration dans couches rurales. Il faut penser des pôles de développement, de manière à décentraliser, en tenant compte des réalités locales. Il faut que le gouvernement central accepte de renoncer à des prérogatives, c’est la condition sine qua non pour le développement du pays. Il ne faut pas porter les gens vers Port-au-Prince ou d’autres grandes villes mais accompagner les populations locales là où elles se trouvent, à partir de leur richesse locale, de leur propre culture. Dans les Nippes, par exemple, on a beaucoup de belles plages, une nature merveilleuse… Il faut mettre en œuvre un développement harmonieux dans le respect de l’écologie, en facilitant notamment l’écotourisme et en soutenant une agriculture saine. »

L’agriculture est un levier économique potentiellement très important pour Haïti. L’État a-t-il une vision sur le sujet ?
« Depuis plus de 25 ans, on parle de la nécessité d’augmenter la production nationale. En réalité, elle n’a fait que chuter. Or le pays ne pourra pas se remettre debout si on n’encourage pas la production locale. Il faut accompagner les paysans et les cultivateurs, repenser notre politique de coopération. Nous importons par exemple du riz des Etats-Unis, ce qui tue l’économie locale. Les paysans ont été décapitalisés par plusieurs cyclones et suite au séisme : il faut recapitaliser ces paysans, leur donner des semences. Il y a un proverbe créole qui dit : si les paysans ne cultivent pas, les gens des villes ne mangent pas. Haïti était un pays agricole, il faut compter à nouveau là-dessus, faire des investissements importants dans ce secteur. On n’entend pas beaucoup d’engagement dans ce sens. C’est pourquoi Caritas et ses partenaires mettent l’accent sur l’accompagnement de l’agriculture et l’animation des zones rurales. Quand un paysan commence à vendre ce qu’il a lui même produit, on remet l’avenir du pays entre les mains de ses habitants. C’est l’agriculture qui remettra Haïti sur le chemin du développement. »

Quel a été le rôle de l’Église dans la reconstruction ?
« Depuis le séisme, l’Église haïtienne a été très proche de la population, que ce soit au niveau de l’accompagnement spirituel et psychologique mais aussi au niveau concret. Nous avons sillonné les quatre coins du pays, et grâce à nos antennes locales, nous avons pu atteindre la population partout où elle a été touchée. Nous avons d’abord travaillé dans l’urgence, apporté les premières aides, eau, tentes, kits d’hygiène. On a pu sauver des vies, secourir beaucoup de gens touchés par le séisme. Ensuite il y a eu la phase de réhabilitation, au cours de laquelle on s’est focalisé sur des priorités, comme la construction de logements dignes. On a également travaillé sur l’éducation, en reconstruisant des écoles, et en permettant de donner un plat chaud à chaque enfant. C’est très important ici car les familles ont de la peine à nourrir leurs enfants, et un enfant mal nourri ne peut pas étudier. Dans le secteur de la santé, nous avons travaillé avec l’UNICEF pour contenir le fléau du choléra, même si la maladie est toujours là et risque de s’étendre suite aux inondations dues à Sandy. Sur l’agriculture, nous avons mis en place dans les Nippes, avec Caritas Italie, un grand projet de réhabilitation de la plaine d’Abraham pour augmenter la production locale. Cette phase de réhabilitation, dans laquelle nous sommes toujours, est lente : il faut décaisser, faire le suivi des projets, rédiger des rapports, trouver de nouveaux fonds… L’Église va continuer à accompagner le peuple. Dans la reconstruction, il ne faut pas négliger la reconstruction de l’homme. Si nous aidons les gens à avoir conscience de leur dignité, alors une force tranquille naîtra, capable de changer les paradigmes et de transformer le pays. »

Propos recueillis auprès de Mgr. Pierre André Dumas, par Marina Bellot

HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Économie : L'économie d'Haïti est sous contrôle


Haïti - Économie : L'économie d'Haïti est sous contrôle

Marie Carmelle Jean-Marie, la Ministre de l'Économie et des Finances, a précisé les attentes des investisseurs et résumé les divers éléments, qui contribuaient à la stabilité et au contrôle de l’économie haïtienne.

« [...] lorsqu'un investisseur vient dans un pays, ce qu'il veut, c'est garantir que l'argent qu'il va investir ne sera pas perdu, pour ce faire, il faut que le pays ait une stabilité économique [...] 

Je peux dire, qu'en dépit de tout les chocs externes que l'économie a subit ces 7 dernières années, nous avons gardé le cap sur la stabilité macro-économique. Je veux parler des principaux indicateurs qu'ils [les investisseurs], utilisent, pour voir si un pays est stable sur le plan macro-économique. Un de ces indicateurs, c'est la croissance du PIB (Produit Intérieur Brut), en gros la croissance de l'économie. Malgré que le PIB était plus bas, que ce que nous espérions pour l'année 2011-2012 [...] il était plus élevé que celui de la croissance de la population [...] les informations officielles indiquent que nous avons eu, une croissance de l'économie de 2.8% et une croissance de la population de 2.4%, donc une croissance réelle positive de 0,4%. « Ce n'est pas le Pérou », mais quand même, l'économie croît. Nous n'allons pas nous contenter de cela, parce qu’un taux 2,8% n'est pas suffisant pour maintenir notre cap vers une économie émergente à l'horizon de 2030. Nous savons pour que le pays arrive à être un pays émergent, il nous faut des croissances à deux chiffres [plus de 10%], donc, nous allons y aller progressivement, nous avons une prévision de croissance de 6.9% pour l'exercice 2012-2013, que nous allons tenir. 

L'autre élément qui intéresse les investisseurs, c'est inflation. L'inflation est en baisse, nous avions un taux de 10% pour les mois de juin-juillet 2011 et nous l'avons réduit à 6.5% en septembre 2012 et nous allons garder le cap, pour que nous ayons une inflation qui ne dépasse pas 5% en septembre 2013. l'inflation, c'est lorsque vous avez plus de monnaie en circulation que d'activité économique [...] c'est ce qui fait que les prix ont tendance à augmenter, donc nous prenons des mesures pour ne pas alimenter la masse monétaire par financement lié à la Banque Centrale, nous allons financer le déficit à travers des bons du trésors, et il s’agit d’un déficit contrôlé, un déficit qui va servir à financer des investissements, et non le fonctionnement ou la consommation. 

L'autre élément très rassurant, c'est le comportement des réserves de change du pays [...] c'est ce qui fait un coussin de sécurité pour que si par exemple, nous n'avons pas de devises qui entrent, l’on puisse conserver la consommation du pays à un niveau [...] avec la réserve de change que nous avons, nous pouvons importer pendant 6 mois, sans entrer un seul dollar dans le pays et sans assécher nos réserves. Par exemple 6 mois d'importations pour Haïti, c'est 1.2 milliards de dollars, alors que nos réserves de change sont autour de 2 milliards de dollars, donc nous avons la capacité, même s'il n'y a pas un dollar qui entre dans le pays, de garder un fonctionnement normal. 

Nous pouvons dire pour l'instant, que jusqu'en septembre 2013 [fin de l’exercice fiscal], l’économie est sous contrôle, l'inflation est sous contrôle, le taux de change est sous contrôle et ce qui est le plus important, les dépense de l'État sont sous contrôle [...] nous allons essayer de maintenir les dépenses de fonctionnement a un niveau, qui permet le fonctionnement régulier de l'administration [...] nous allons [le Gouvernement] financer davantage d’investissements, pour garder notre taux de croissance. Nous allons réduire notre fonctionnement à un niveau, qui permettre à toutes les administrations, de faire ce qu'elles sont supposer faire, sans gaspillage [...] »

S/ HaïtiLibre 

Haïti - Diplomatie : Laurent Lamothe a rencontré l’Ambassadeur du Canada




Haïti - Diplomatie : Laurent Lamothe a rencontré l’Ambassadeur du Canada
Lundi, le Premier Ministre, Laurent Lamothe, a rencontré à la Primature, l’Ambassadeur du Canada en Haïti, M. Henri-Paul Normandin, autour de la décision du gouvernement canadien de geler les fonds alloués à Haïti dans le cadre de l'aide internationale au développement.

Au cours de cette réunion, M. Normandin a précisé que le gel de fonds annoncé, ne concernait que le prochain cycle de programmation de l'aide du Canada à Haïti et que les projets en cours, qui reçoivent des fonds canadiens, à travers notamment, les ONGs canadiennes, ne seront pas affectés. 

Cette rencontre à laquelle ont pris part, Pierre Richard Casimir, le Ministre des Affaires étrangères, l’Ambassadeur d’Haïti au Canada, Frantz Liautaud et Stéphanie Von Westarp, la Représentante de l’Agence Canadienne de Développement International en Haïti (ACDI) a été l’occasion pour le Chef du gouvernement haïtien de revenir avec son interlocuteur sur les récentes déclarations du Ministre canadien à la Coopération internationale, Julian Fantino. 

L’Ambassadeur a indiqué que le Gouvernement canadien était en période de réflexion, de consultation et qu’au terme de cette période, le Canada avec Haïti, sera mieux en mesure de décider quels projets seront mis en œuvre. 

Convaincu que le Canada demeure un partenaire privilégié pour Haïti, le Premier Ministre a souligné l'importance d'analyser dans le respect mutuel de nouvelles pistes de solutions visant à dynamiser la coopération haïtiano-canadienne et l'aligner avec les priorités haïtiennes.

Les deux parties se sont engagées à consolider leur partenariat et à dialoguer à travers le « Cadre de Coordination de l’Aide externe au Développement (CAED) » mis en place récemment par le Gouvernement, pour canaliser et rendre plus efficace l'aide internationale à partir des mécanismes de contrôle souverains reposant sur la transparence et la reddition de compte.

Par ailleurs, l’Ambassadeur Normandin a confirmé les propos de Marie-Carmelle Jean-Marie, la Ministre de l’Economie et des Finances, qui avait affirmé qu’il n’y avait aucune gourde du Canada dans le budget de du Gouvernement http://www.haitilibre.com/article-7564-haiti-reconstruction-gele-des-fonds-du-canada-pour-haiti-confusion-et-reactions.html « c’est tout à fait exact [...] Mais il faut mettre les choses en perspective. Plusieurs de nos projets et de nos programmes sont mis en œuvre en collaboration ou avec l’implication de l’Etat haïtien [...] Il ne faut pas se concentrer uniquement sur la question des transferts d’argent [...] »

Concernant l’avis aux voyageurs canadiens, l’Ambassadeur a indiqué, que contrairement à ce qu’avait rapporté certains média, le Canada n’avait fait aucun avis concernant le Haïti dans son ensemble, mais seulement en décembre un avis de mise à jour, pour Jérémie [levé depuis] http://www.haitilibre.com/article-7317-haiti-canada-avertissement-aux-voyageurs-canadiens-a-destination-de-jeremie.html « Il n’y a aucun avertissement pour l’ensemble du pays. Ce que que nous disons c’est si vous venez en Haïti, exercez de la prudence. C’est très clair à ce niveau » soulignant que ce conseil à la prudence est le même que le Canada donne a ses citoyens pour plusieurs pays de la région et qu’Haïti n’était traité différemment.

HL/ HaïtiLibre