Linea 106.7FM

Linea106.7 FM – Mao-Valverde, Republica Dominicana
. . . . . . Chat_Ayitidevan . . . . . .
casino Contador De Visitas

domingo, 24 de junio de 2012

Plusieurs morts lors d'un accident de la circulation à Rivière Glace.

Un accident de la circulation survenu, le lundi 18 juin, dans le Département de la Grande Anse aurait fait plus d'une cinquantaine de victimes.

L'accident s'est produit, non loin de la localité de Duchity (Commune de Pestel) lorsqu'un autobus assurant le trajet Port-au-Prince/Jérémie a tenté de traverser la Rivière Glace qui étaient en crue.

Selon des témoins le véhicule qui avait à son bord plus d'une soixantaine de personnes a été emporté par les eaux en furie. Seuls 16 rescapés ont été retrouvés après l'accident, les autres sont jusqu'ici portées disparues. En réaction à cet incident, le Premier Ministre a transmis dans un communiqué, ses condoléances à l'ensemble de la population de la Grande Anse ainsi que l'expression de la profonde sympathie de l'Administration Martelly-Lamothe aux familles des victimes et des rescapés. Le Chef du Gouvernement, a déploré l'attitude irresponsable des chauffeurs sur les routes nationales et appelle tout un chacun à faire preuve de prudence. Monsieur Lamothe s'est engagé également à prendre les dispositions appropriées de concert avec les autorités compétentes pour assurer la sécurité des usagers de la voie publique.

EJ/Radio Métropole Haïti

La Diaspora est le principal bénéficiaire de l'amendement constitutionnel

Le chef d'Etat haïtien, Michel Martelly et le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, saluent la reconnaissance des droits civils et politiques des haïtiens de la diaspora par l'amendement constitutionnel.

Le président du Sénat soutient que l'amendement permet de réparer une grande injustice à l'encontre des 4 millions d'haïtiens vivant à l'étranger. Ces compatriotes participent déjà à la vie économique avec des transferts annuels de l'ordre de deux milliards de dollars, indique M. Desras qui dénonce des mécanismes visant à perpétuer leur exclusion.

Il est temps de leur donner le respect qu'ils méritent, a insisté le président du grand corps pour qui ils ne sont plus des haïtiens de deuxième catégorie. Il n'existe qu'un seul pays d'Haïti et un seul peuple haïtien, a rappelé le sénateur Desras.

Dans une expression similaire le président Martelly a soutenu que " tout ayisyen se ayisyen". Selon le premier mandataire de la nation l'amendement constitutionnel règle une fois pour toute la question de la double nationalité qui était à l'origine de conflit entre les haïtiens du terroir et ceux de la diaspora.

Il se réjouit de la clarification du statut de " nombreux haïtiens vivant en terre étrangère depuis plusieurs décennies sans pouvoir exercer leur droit civiques en raison de la nationalité étrangère acquise par la force des choses".

Les prescrits constitutionnels accordent le droit de vote aux haïtiens détenteurs d'une nationalité étrangère. Ils pourront également concourir à des postes électifs à l'exception des sièges parlementaires et la présidence.

LLM / radio Métropole Haïti

Des chefs de partis critiquent la reproduction de l'amendement constitutionnel

De nombreux leaders de partis politiques déplorent la reproduction de l'amendement constitutionnel par le président haïtien Michel Martelly. Evans Paul (KID), Sauveur Pierre Etienne (OPL), Mirlande Manigat et Andrice Riché (OPL) prédisent une nouvelle crise politique en raison de la publication de l'amendement.
Le leader de la KID se dit déçu et estime que la cérémonie publique de présentation de l'amendement était une "cérémonie de trahison de la patrie". Pour l'ex maire de Port-au-Prince le chef d'Etat n'a pas respecté les prescrits relatifs au processus d'amendement de la constitution.

De l'avis de M. Paul, le premier mandataire de la nation a supporté l'amendement pour défendre ses intérêts politiques. Il pourra ainsi former un CEP sur mesure et tenter de conserver le pouvoir, juge M. Paul.

Un autre leader de l'Alternative, Sauveur Pierre Etienne, critique également l'amendement. Il croit que le chef d'Etat a agi afin de plaire aux représentants de la communauté internationale. Martelly n'a pas voulu affronter la communauté internationale, déclare M. Etienne pour qui le chef d'Etat a ainsi opté pour la continuité en abandonnant ses promesses de changement.

Pour sa part la secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, fait remarquer qu'elle n'est pas contre l'amendement dans le fond. Elle souligne qu'il faudra des lois d'applications pour concrétiser des acquis notamment pour le quota de 30% de femmes dans l'administration publique et la double nationalité pour les haïtiens de la diaspora.

Toutefois l'ex candidate à la présidence soutient qu'il y a eu une irrégularité sur le plan du droit en ce qui a trait à la publication de l'amendement. Elle n'écarte pas la possibilité pour que dans deux ans un autre arrêté ordonne une suspension de la loi d'amendement.

D'autres leaders de l'Alternative dont le sénateur Andrice Riché estiment que la publication de l'amendement entrainera une crise politique plus profonde.

LLM / radio Métropole Haïti

Le gouvernement peaufine la préparation des examens officiels

Le ministre de l'éducation nationale, Reginald Paul, annonce la tenue début juillet des examens officiels de 2012. Plus de 750 000 candidats seront évalués dans les classes de 6 eme et 9 eme année fondamentale, rhéto et philo. Plus d'un tiers des candidats (275 000) viennent de boucler les trois premiers cycles du fondamental.

C'est au niveau des classes terminales que les responsables du ministère de l'éducation doivent réaliser des ajustements. Reginald Paul entend mener une lutte acharnée contre des directeurs d'écoles privées impliqués dans des cas de corruption. Ces enseignants ont tenté d'inscrire de nombreux élèves qui n'ont pas été régulièrement admis en 9 eme année fondamentale.

La base de données du ministère de l'éducation a permis de confondre ces directeurs d'écoles qui auraient réclamé des gratifications des parents sans scrupules.

Dans le même temps, le ministre de l'éducation annonce l'arrêt du programme " bacc permanent". Ce programme est inefficace, concède M. Paul qui exhorte les élèves ayant échoué lors des examens à reprendre le cursus dans les écoles.

Cette année il y aura pour la dernière fois, des examens dans le cadre du bacc permanent, expliquent les responsables du ministère de l'éducation.

Interrogé sur les préparatifs pour la tenue des examens, le ministre de l'éducation assure que la machine est prête à 90 %. Pour le moment les directeurs techniques s'évertuent à recruter les surveillants et les correcteurs pour la période d'évaluation.

LLM / radio Métropole Haïti

Le président du Senat annonce une nouvelle correction dans l'amendement

Le président du Senat haïtien, Desras Simon Dieuseul, affirme que la reproduction de l'amendement constitutionnel dans le journal officiel " Le Moniteur " a été retardée en raison d'une erreur dans l'article 137 de la constitution. Il déclare avoir formulé personnellement la requête au président Martelly avant son départ pour le Brésil.

Dans une correspondance adressée hier au Premier Ministre Laurent Lamothe le président du Grand corps a réclamé l'ajout de l'erratum dans l'article 137. L'article qui traite du processus de désignation du Premier Ministre par le Chef d'Etat n'avait pas pris en compte la ratification du choix par les deux branches du Parlement.

Cet article stipule que le Premier Ministre peut être désigné en concertation avec le parti détenant la majorité absolue dans les deux chambres ou en consultation avec les présidents des deux chambres. La phrase « dans les deux cas le choix doit être ratifié par le Parlement « avait été omise.

C'est le sénateur Steven Benoit (Alternative) qui avait attiré l'attention sur cette omission quelques heures après la cérémonie de présentation de l'amendement.

Interrogé sur les causes de cette omission le président du Senat a admis qu'il s'agit d'une négligence des membres de la commission ayant reproduit le document à partir des minutes de la séance en assemblée nationale du 9 mai 2011.

. Pour éviter une nouvelle omission dans le document il révèle que les minutes de la séance ont été transmises au Premier Ministre Lamothe qui pourra réaliser une nouvelle vérification.

Lamothe réclame une nouvelle enquête de la Cour des Comptes sur les contrats douteux

Le Premier Ministre haïtien Laurent Lamothe a requis un rapport complémentaire de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) sur le rapport final de la commission spéciale d'enquête sur les contrats signés par l'Etat haïtien durant la période d'urgence. La commission d'audit qui avait été constituée par le Premier Ministre Gary Conille avait pu poursuivre son travail d'évaluation de plus d'une quarantaine de contrats en dépit du changement de gouvernement.

Enex Jean Charles, chef de cabinet du Premier Ministre, affirme que la commission recommande au gouvernement de vérifier l'état d'avancement des travaux réalisés en fonction des décaissements effectués. Le gouvernement devrait utiliser le pouvoir de résiliation unilatérale, prévue dans les contrats, pour annuler les contrats n'ayant obtenu aucun décaissement.

En ce qui a trait aux contrats ayant obtenu des décaissements, la commission d'audit juge nécessaire une vérification des fonds mobilisés afin de les modifier unilatéralement.

Ces recommandations visent à sauvegarder les intérêts de l'Etat haïtiens expliquent les membres de la commission. Le pouvoir de résiliation ou de modification unilatérale est prévu par la loi sur la passation des marchés publics souligne M. Jean Charles.

Par ailleurs, la commission recommande des modifications dans la loi sur la passation des marchés publics.

L'enquête sur les contrats sera à nouveau reprise par la Cour des Comptes qui n'est pas liée au rapport de la commission spéciale.

LLM / radio Métropole Haïti

La commission intérimaire est définitivement enterrée

Le représentant de la Banque Mondiale en Haïti, Alexandre Abrantes, dans une interview exclusive à radio Métropole a annoncé que l'administration Martelly envisage de créer une nouvelle structure chargée de gérer les fonds promis par la communauté internationale. Cette agence qui dépendra du ministère de la planification remplacera la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) dont le mandat n'a pas été renouvelé par les autorités gouvernementales et législatives haïtiennes.

Dans le cadre de cette structure le ministère de la planification récupérera ses prérogatives en ce qui concerne l'aspect technique de l'identification des programmes et projets prioritaires de l'Etat. Le conseil de gouvernement devra ensuite approuver les projets pouvant bénéficier du financement à partir des montants gérés par la Banque Mondiale pour le Fonds de la Reconstruction d'Haïti (FRH).

M. Abrantes a révélé que 480 millions de dollars avaient été décaissés par les donateurs internationaux en vue de favoriser la reconstruction d'Haïti après le violent séisme du 12 janvier 2010. A ce jour 120 millions de dollars n'ont pas été alloués à des projets, explique le représentant de la Banque Mondiale.

Le FRH peut fonctionner sans la CIRH déclare M. Abrantes soulignant que les autorités haïtiennes ont déjà présenté aux bailleurs de fonds la proposition relative au remplacement de la Commission intérimaire.

Les bailleurs de fonds avaient lors de la conférence de New York du 31 mars 2010 promis plus de 5 milliards de dollars pour la reconstruction d'Haïti. Ce montant devrait être géré par une instance internationale spéciale, la CIRH, qui a été vertement critiquée par de nombreux législateurs.

LLM / radio Métropole Haïti

Lamothe appelle un sénateur à rectifier ses déclarations offensantes contre l'ambassadeur vénézuélien

Le Premier Ministre haïtien, Laurent Lamothe, a une fois de plus déploré les propos du sénateur Moise Jean Charles déclarant l'ambassadeur du Venezuela en Haïti " persona non grata". Ces déclarations sont très graves et peuvent porter atteinte à vos mandants, insiste le Premier Ministre lors d'une rencontre avec le sénateur Moise.

M. Lamothe a rappelé que le Venezuela a financé les travaux de construction de la centrale électrique du Cap Haïtien. En outre la coopération vénézuélienne aide à la construction d'infrastructures sanitaires et routières dans plusieurs régions du pays, précise M. Lamothe.

Ces déclarations peuvent porter préjudice aux relations entre les deux pays insiste M. Lamothe qui a invité le sénateur Jean Charles à rectifier ses déclarations Le Premier Ministre croit que le gouvernement et le Parlement doivent collaborer pour préserver l'aide du gouvernement et le respect du peuple vénézuélien.

De son coté le sénateur Moise Jean Charles a fait valoir qu'il dirigeait ses flèches en direction du président Michel Martelly. Se défendant de vouloir nuire aux relations en Haïti et le Venezuela le sénateur Jean Charles a assuré que sa démarche vise à attirer l'attention du peuple vénézuélien sur une mauvaise utilisation des fonds accordés a Haïti dans le cadre de l'accord Petrocaribe.

Il a maintenu ses griefs à l'encontre de l'ambassadeur vénézuélien qu'il accuse d'être trop proche du président Martelly. Le sénateur Jean Charles opposant farouche au président Martelly a une fois de plus soutenu que l'ambassadeur n'est pas le bienvenu.

Les déclarations du sénateur Jean Charles avaient été également condamné par le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, Wenceslass Lambert.

LLM / radio Métropole Haïti

miércoles, 20 de junio de 2012

Haïti - Humanitaire : Message de Laurent Lamothe au Colloque sur le rôle des ONG

À l’occasion du Colloque international sur le rôle des ONG en Haïti, qui s’est tenu à Montréal le 15 juin 2012, à l’hôtel Plaza Holiday Inn autour du thème « Le rôle des ONG en Haïti : entre le bien et le mal » le Premier Ministre a délivré un message enregistré lors de cet événement.

« Je voudrais d'abord remercier les organisateurs de ce colloque de l'invitation qui m'est faite, d'exprimer mon opinion sur le rôle des ONG en Haïti. J'aimerais d'entrée de jeu, préciser que j'apprécie grandement la solidarité internationale et l'apport des ONG dans l'économie d'un pays comme Haïti en proie à des difficultés de toutes sortes. Dans bien des cas, l'activisme des ONG en Haïti, a aidé à lutter contre la pauvreté extrême et l'exclusion sociale. Toutefois, lorsque les activités des ONG ne sont soumises à aucun contrôle de l'État haïtien et, que ces activités ne sont pas exécutées en tenant compte du plan d'action gouvernemental et des priorités de l'État, l'apport des ONG peut être néfaste et même contre-productif.

Lorsque l'aide internationale est canalisée en majeure partie à travers les ONG au détriment de l'État auquel on ne fait pas confiance, le résultat n'est autre que l’affaiblissement de la capacité du gouvernement à faire face à ses responsabilités [...]

Mon gouvernement aimerais encourager la Communauté Internationale à revoir ses pratiques pour le moins inefficace et pour le moins injuste, pour Haïti. Si l'on fait confiance aux autorités élues démocratiquement, la meilleure formule, est de canaliser l'aide via le Gouvernement haïtien, tout en exigeant bien sûr, une transparence sans faille. Canaliser l'aide directement vers le gouvernement, c'est aider plus rapidement à la construction d'école, d'hôpitaux, de routes et à la mise en place de programmes de protection sociale et autres...

Par ailleurs, il y a la nécessité aujourd’hui de faire un inventaire complet des ONG opérants en Haïti et d’évaluer leur performance et leur champ d'activité respectif. À terme, ces ONG devront s’astreindre à l'exercice d'orienter leur actions et ressources, vers des secteurs jugés prioritaires par le gouvernement haïtien.

En attendant que soit mise en place la réforme sur le fonctionnement des ONG, j'en profite pour annoncer que mon gouvernement entend exiger de celles-ci, qu'elles fassent preuve déjà d'une plus grande transparence, ceci est la clé du développement en Haïti.

Pour répéter le vieil adage « Solidarité mal ordonnée ne profite jamais », la solidarité internationale en Haïti doit se manifester d'abord dans la confiance faite à ses dirigeants et j'invite tous les acteurs, à faire confiance au gouvernement Martelly-Lamothe.

À moins d'un mois de ma prise en charge de la barque gouvernementale, laissez moi vous dire d’emblée, que les choses vont bien, nous sommes très bien parti. En effet aujourd'hui, c'est dans un climat politique plus serein et un environnement social plus calme est apaisé, que le gouvernement travaille d'arrache pied dans la transparence, jour et nuit, la semaine comme les fins de semaine, à remettre Haïti sur les rails du développement durable.

La tâche qui nous attends sera rude, mais nous serons au rendez-vous de l'histoire.

Merci de votre attention et bon colloque à tous et merci à Nancy Roc pour cette opportunité. »

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-5874-haiti-humanitaire-le-gouvernement-apporte-son-soutien-au-colloque-international-sur-le-role-des-ong.html
http://www.haitilibre.com/article-5844-haiti-humanitaire-premier-colloque-international-sur-le-role-des-ong-en-haiti-+-programme.html

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Social : Le Premier Ministre déplore l’attitude désobligeante et irresponsable des chauffeurs

Le Premier Ministre, Laurent Lamothe, a appris avec une vive émotion le grave accident survenu, le lundi 18 juin 2012, dans le Département de la Grande Anse au niveau de la Rivière Glace en crue, non loin de la localité de Duchity (Commune de Pestel) où un autobus « Sweet love » assurant le trajet Port-au-Prince/Jérémie tentait de traverser la rivière.

Face à ce nouveau drame, qui endeuille le pays, plus spécialement le Département de la Grande Anse, le Premier Ministre transmet ses condoléances à l’ensemble de la population de la Grande Anse ainsi que l’expression de la profonde sympathie de l’Administration Martelly-Lamothe aux familles des victimes et des rescapés.

Le Chef du Gouvernement, tout en déplorant l’attitude désobligeante et irresponsable de nos chauffeurs sur les routes nationales, renouvelle son engagement à travailler au bien-être de la population. Le Premier Ministre, appelle tout un chacun à faire preuve de prudence et s’engage à prendre les dispositions appropriées de concert avec les autorités compétentes pour assurer la sécurité de nos compatriotes utilisant la voie publique.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-5926-haiti-flash-un-autobus-se-renverse-dans-la-riviere-glace.html

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Environnement : Le Président Martelly représentera Haïti à la Conférence Rio+20

Le Bureau de Communication de la Présidence nous informe que le Président Michel Martelly, participera, du 19 au 24 Juin 2012, à la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio +20) au Brésil. Le Chef de l'Etat en profitera pour participer à plusieurs rencontres bilatérales au cours desquelles il abordera avec nos partenaires internationaux des questions liées au développement d’Haïti et aux efforts engagés pour rendre plus vivable la planète Terre.

Indépendamment de leur niveau de richesse, les pays affrontent de graves crises économiques et financières, l'inégalité sociale, la faim, le chômage, la perte de biodiversité et le changement climatique. Ces crises multiples soulignent l'actualité et l'urgence de la mise en oeuvre de modèles de développement durable, c'est-à-dire de projets nationaux qui considèrent, de façon équilibrée et intégrée, la croissance économique, l'inclusion sociale et la protection de l'environnement. La Conférence Rio+20 sera l'occasion d'amener ce débat au plus haut niveau.

Le programme de Rio+20 est organisé autour de deux grands thèmes. Le premier est l'économie verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté. A propos de ce thème, on observe un accord général entre les pays sur certains aspects : il n'existe pas de modèle unique d'économie verte, et il est impossible d'appréhender l'économie verte sans l'associer à l'éradication de la pauvreté, c'est-à-dire, aux objectifs de l'inclusion sociale.

Dans le premier thème, chaque pays formulera sa propre conception d'économie verte, selon sa réalité nationale, les ressources dont il dispose et ses défis de développement. L'adoption de modèles uniques d'économie verte pour tous les pays pourrait engendrer des distorsions, telles que la création de barrières commerciales, ce qui augmenterait les disparités entre les pays, aggravant les problèmes sociaux, en particulier dans les pays en développement.

Le second thème est la gouvernance pour le développement durable. En d'autres mots, il s'agit d'adapter les structures du système ONU de manière à renforcer le multilatéralisme, réduire le déficit démocratique et organiser une meilleure intégration entre les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable.

Rio+20 pourrait apporter une contribution décisive, face au réchauffement de la planète, car le développement durable est la meilleure réponse aux défis associés au changement climatique.

Le monde a les yeux tournés vers le Brésil, qui accueille Rio+20, en espérant qu'il exercera son leadership.

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Politique : Le Président Martelly décide de publier la Constitution amendée

Ce mardi au Palais National, le Président Martelly, accompagné de son épouse, Sophia Martelly, a mis fin à de longs mois de controverses en annonçant officiellement, en présence du Premier Ministre Laurent Lamothe, des Présidents des deux chambres, du Président de la cour de cassation et des représentants du corps diplomatique, qu’il avait pris la décision de publier la version corrigée de la Constitution amendée.

Le Président a signé à cet effet un arrêté autorisant la publication de la Constitution « Dès aujourd'hui les instructions vont être passées aux presses Nationales pour la reproduction des amendements entachés d'erreurs matériels en vertu de la décision unanime des trois pouvoirs » insistant sur le fait que cet amendement constitutionnel « apporte beaucoup d'éléments nouveaux indispensables à tout état démocratique » tels que la création d'institutions nouvelles (cour constitutionnelle, Conseil Électoral Permanent, Conseil supérieur du Pouvoir Judiciaire, le quota des femmes...) et règle définitivement la question de nationalité multiples.

Le Chef de l'État a conclu son annonce en lançant en créole « Tous les Haïtiens sont des Haïtiens. Fini le débat »

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Constitution : Le Président Martelly a décidé...

Fidèle à ses prérogatives constitutionnelles de veiller à la bonne marche des institutions républicaines, le Président Martelly, après plus d'un an de polémique, a tranché dans le sens des intérêts supérieurs du Peuple haïtien et autorisé les Presses Nationales, ce mardi 19 juin, au cours d'une cérémonie au Palais National, à reproduire la version du texte amendé de la Constitution de 1987, telle que votée par les Sénateurs et Députés réunis en Assemblée Nationale le 9 Mai 2011, aux fins de publication au journal officiel Le Moniteur.

En présence du Président et du vice-président de l’Assemblée Nationale, respectivement le sénateur Dieuseul Simon Déras et le député Levaillant Louis Jeune, du président de la Cour de Cassation, Me Anel Alexis Joseph, du Premier Ministre haïtien, M. Laurent Salvador Lamothe, des membres du Gouvernement et des représentants du Corps diplomatique et consulaire, le Président de la République a paraphé cet important arrêté qui marque un tournant dans l’histoire du pays.

Conscient de la solennité de son acte, le Chef de l’État en appelle au sens de l’abnégation et du sacrifice, à l’esprit patriotique des uns et des autres, dans la concrétisation de cette étape nouvelle et nécessaire de la croisade démocratique pour l’implantation effective de l’État de droit.

«... aujourd'hui, la Nation est profondément divisée sur la question de la validité du processus d'amendement, de l'authenticité du texte des amendements publiés au journal officiel, de la nécessité de publier ou de ne pas publier une nouvelle fois des amendements ou tout simplement de reproduire la publication déjà faite pour cause d'erreurs matérielles.

Si le processus des amendement constitutionnels et de leur publication n'est pas imputable à mon gouvernement, mais plutôt à celui qui m'a précédé, il suscite depuis mon accession à la magistrature suprême de l'État, des controverses acharnées, un esprit de division voir de haine, en mettant face à face, partisans et opposant de la publication.

La gravité de la conjoncture Nationale, oblige aujourd'hui le Chef l'État, garant de la bonne marche et de la stabilité des institutions étatiques, à s'ériger en arbitre de ces grandes controverses aux effets pernicieux, sous l'égide de l'ensemble des pouvoirs de l'État, le Judiciaire, le Législatif et l'Exécutif, à l'instar de trois tête sur un même corps, de la Société Civile et de l'ensemble des forces vives de la Nation, qui, dans un commun élan de générosité ont manifesté leur souci de parvenir à un « modus operandi » susceptible de faire avancer le pays dans la voie du respect et des grands principes démocratiques [...]

Il ne fait pas de doute que les amendements [...] apportent beaucoup d’éléments nouveaux à la construction d’un véritable État de Droit comme la formation du Conseil Électoral Permanent (CEP), du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et de la Cour Constitutionnelle », a argumenté le chef de l’État qui est convaincu que sa décision va avoir des retombées positives sur l'avenir du pays.

Les représentants des pouvoirs Législatif et Judiciaire, au cours de leurs interventions ont exprimé leur satisfaction face à ce geste politique, posé par le Président Martelly et manifesté leur volonté de travailler en parfaite harmonie au profit du peuple haïtien.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-5935-haiti-politique-le-president-martelly-decide-de-publier-la-constitution-amendee.html

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Constitution : Propos des Présidents des deux Chambres...

Intervenant lors de la cérémonie de signature de l’arrêté, par le Président Martelly, autorisant la publication du texte amendé de la Constitution de 1987, le Président et le Vice-président de l’Assemblée Nationale, respectivement le Sénateur Dieuseul Simon Desras et le Député Levaillant Louis Jeune se sont exprimés (extraits).

Le Sénateur Dieuseul Simon Desras, Président de l’Assemblée Nationale : « [...] une longue année s'est déjà écoulée depuis le 9 mai 2011, où les honorables députés et sénateurs, réunis en Assemblée Nationale constituante, ont adoptés les amendements [...] tout comme je suis dévoué à la cause de mon pays, si je savais une chose utile à ma Nation mais qui fût ruineuse d’autre part, je ne l'a proposerais pas au Président de la République.

Quoi que le cheminement soit parfois compliqué, peut importe, puisque nous arrivons de mieux en mieux à créer et à préserver la balance de l'espace constructif où l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire peuvent enfin s'harmoniser pour faire évoluer la Constitution, afin qu'elle soit adaptée au temps, pour favoriser le progrès et c'est ce qui explique la réunion des trois pouvoirs et c'est ce que nous faisons ici aujourd'hui.

J'exprime ma satisfaction de voir aujourd'hui le Président de la République, son Excellence Michel Joseph Martelly, prendre cette décision [...] en tenant parole, le Président de la République nous permet d'aller dans le sens de la modernité, avec une Constitution plus fonctionnelle. Par cette action, il établi le principe logique, selon lequel notre Charte doit avant tout, servir les intérêts de la Nation et non se convertir en frein désuet et inadapté à son développement [...] cet amendement va enfin nous aider à réparer une grande injustice faite et répétée contre les 4 millions d'haïtiens vivant à l'étranger, qui participent déjà à la vie économique locale, avec près de 2 milliards de dollars américains de transfert annuel vers Haïti [...] malgré les mécanismes qui opèrent pour leur exclusions, ils sont restés profondément haïtien, tant par l'identité que par la culture et parfois même par la naissance [...] »

Le Député Levaillant Louis Jeune, Vice-Président de l’Assemblée Nationale : « [...] la Constitution de 1987 représente le résultat d'une quête du politique, donc de la volonté réflective des citoyens haïtiens, de rejeter le pouvoir borgne, népotisme et autoritaire des Duvalier et de participer à la redéfinition et à l'Établissement de nouveaux rapport entre les pouvoirs publics. Elle traduit également une raisonnable demande de changement de l'État, cependant, comme toute œuvre humaine, cette Constitution n'est pas parfaite. Compte tenu du contexte socio-politique dans lequel elle a été élaboré, elle accusait de nombreuses et importantes lacunes, c'est en considérant celles-ci, que le Président Préval s'est résolu à la réviser en chargeant une Commission présidentielle, constituée d’honnêtes et respectables citoyens haïtiens, de porter ce projet à l'intention de la population haïtienne [...] »

Après avoir donné des explications, et fait l'historique du processus de révision de la Constitution de 1987, le Député Levaillant Louis Jeune a poursuivi « [...] certes, ce processus a été entaché d'erreurs, mais nous tenons a mentionner, que ces erreurs, à caractère matérielle seulement, ne constituent aucunement une cause de nullité du noble et nécessaire acte final. Elles nous motivent en revanche à nous donner à l'avenir, plus de temps, à nous concerter davantage afin de produire entre autres, des œuvres politico-juridiques consensuelles, quasi parfaites et porteuses de substantielles améliorations pour la population haïtienne.

La cérémonie d'aujourd'hui marque cette volonté, non pas de recommencement ou de régression, mais de continuité démocratique fondationelle [...] »

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-5936-haiti-constitution-le-president-martelly-a-decide.html
http://www.haitilibre.com/article-5935-haiti-politique-le-president-martelly-decide-de-publier-la-constitution-amendee.html

S/ HaïtiLibre

miércoles, 6 de junio de 2012

Roland Chavannes n'est plus directeur du Service d'Immigration

Le général Roland Chavannes a bouclé hier une période de 8 années à la Direction de l'immigration et de l'Emigration. Fait rarissime l'ex haut gradé des FAD'H aura servi sous les administrations de Boniface Alexandre, René Préval et Michel Martelly.

M. Chavannes se réjouit d'avoir apporté le changement au sein de cette institution décriée dans un passé pas trop lointain. Le changement a pu être concrétisé grâce au dévouement de l'équipe, a soutenu M. Chavannes qui juge qu'aujourd'hui l'institution est efficace et accessible à tous. Nous partons avec le cœur léger d'avoir accompli notre tache avec professionnalisme et un sens de responsabilité très poussé, a-t-il martelé.

M. Chavannes qui jouit d'une bonne réputation a passé le flambeau à son adjoint depuis un an, Claude Raymond Junior.

Le nouveau directeur du Service d'Immigration a salué le travail de son prédécesseur qu'il veut garder en tant que consultant de cette institution. Il révèle que M. Chavannes lui a permis de comprendre les rouages de cette institution au cours de sa dernière année.

M. Raymond entend poursuivre les grands chantiers lancés par le général Chavannes dont la déconcentration et la modernisation. L'annexe du Service d'Immigration au Cayes est déjà opérationnelle, selon M. Raymond qui annonce l'ouverture prochaine des annexes du Cap Haïtien, Jérémie, Belladères etc.

Il se propose également de réduire le délai de livraison des passeports. Par ailleurs, le gouvernement annonce pour bientôt la mise en circulation des nouveaux passeports valides pour 10 ans.

LLM / radio Métropole Haïti

Les autorités judiciaires enquêtent sur un vol de matériel au CEP

Les autorités judiciaires enquêtent sur le vol d'un important lot de matériels au Conseil Electoral Provisoire (CEP). 6 personnes ont été appréhendées hier dans le cadre de l'enquête par le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Jean Renel Senatus.

Les 6 personnes interpellées avaient la charge du dépôt du CEP, révèle le substitut du commissaire du gouvernement Fritz Gerald Chery.

460 laptop, 160 panneaux solaires, 207 memory card et 88 batteries ont été volés. Tous ces matériels se sont volatilisés alors qu'il n'y a pas eu d'effraction, signale le magistrat.

L'affaire avait éclatée quelques jours après la révocation du responsable du dépôt par le directeur général de l'organisme électoral. Le responsable du dépôt avait dans les medias clamé son innocence et réclamé l'ouverture d'une enquête afin de faire la lumière sur les vols.

Une première enquête interne de l'administration de l'organisme électoral aurait conclu à la culpabilité du responsable du dépôt. Le commissaire du gouvernement annonce que le dossier sera transmis à un juge instructeur qui devra rechercher l'implication éventuelle d'autres employés dans le vol de ces matériels.

Le commissaire Gerald Chery fait remarquer que les matériels volés devraient être utilisés lors des prochaines élections sénatoriales et municipales.

Les dernières élections ont été financées à plus de 70 % par des bailleurs de fonds tels les Etats-Unis, le Canada, l'Union Européenne et le Brésil. L'enquête devrait permettre également de redonner confiance à l'organisme électoral qui aura la charge des joutes prévues avant la fin de cette année.

LLM / radio Métropole Haïti

sábado, 2 de junio de 2012

Le gouvernement veut détruire les constructions anarchiques au morne l'Hôpital

Le ministre de l'environnement, Ronald Toussaint, entend s'attaquer effectivement à l'épineux dossier des constructions anarchiques au morne l'hôpital. Hier mercredi le ministre a réalisé une première exploration avec les journalistes en vue de sensibiliser la population sur la nécessité de démolir les maisonnettes construites dans les ravins ou les flancs du morne et qui provoquent des dégâts énormes au centre ville de Port-au-Prince en saison pluvieuse.

Plusieurs axes ont été identifiés par les experts du ministère dans le cadre de ce programme dénommé " sové la vie nan mòn lopital". L'axe Carrefour feuilles – Jalousie sera la première à bénéficier d'une intervention du ministère de l'environnement. Dans une deuxième étape l'axe Carrefour feuilles – Mariani sera pris en charge puis l'axe Pernier – Pelerin.

Conscient de la complexité du dossier le ministre de l'environnement s'est assuré de l'appui de plusieurs autres organismes dont le ministère de l'intérieur et la délégation de l'Ouest.

Selon les enquêtes réalisées dans le secteur du morne l'hôpital il faudra démolir plus de 3 000 maisonnettes pour protéger les berges, rétablir des espaces verts et curer les lits des ravins.

Dans une première étape du programme 450 maisonnettes se trouvant dans l'axe du drainage dans les lits des ravins seront détruites. Cependant les autorités n'entendent pas réaliser des actions brutales mais des interventions de concert avec les élus locaux. M. Ronald Toussaint utilise le terme " déplacer et non détruire" pour expliquer la démarche qui s'inscrit dans une phase d'urgence.

L'objectif est de maintenir une couverture végétale dans les flans du morne l'hôpital qui surplombe la capitale, Port-au-Prince. Des barrages de rétention d'eau seront également construits dans les ravins pour empêcher l'inondation de plusieurs quartiers de la capitale lors des averses.

LLM / radio Métropole Haïti

La Banque Mondiale finance un nouveau projet visant la réduction de la vulnérabilité

Le gouvernement haïtien a donné hier le coup d'envoi du Projet Reconstruction et Gestion des Risques et Désastres. Ce projet financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Banque Mondiale doit favoriser l'adoption de dispositions pour prévenir les désastres.

Le coordonnateur du projet pour la Banque Mondiale, Pierre Boneau, met l'accent sur la nécessité de réduire la vulnérabilité et les pertes en vie humaines et les conséquences économiques. Dans le cadre du projet le gouvernement et les organismes spécialisés dont la Direction de la Protection Civile (DPC) bénéficieront d'une assistance technique tandis que les structures de la DPC dans les communautés disposeront de ressources pour réaliser des actions concrètes.

Le projet qui s'échelonne sur 5 ans s'inscrit dans la continuité du précédent projet lancé en 2004. Grâce au précédent projet le gouvernement haïtien a pu sensiblement augmenter sa capacité à répondre aux situations d'urgence se réjouit M. Boneau. Il souhaite maintenant que les autorités intègrent la réduction de la vulnérabilité dans les politiques publiques.

Cet avis est partagé par la coordinatrice du projet auprès de la DPC, Yolene Suréna. L'évaluation des risques et désastres et la réhabilitation des infrastructures font partie des 4 grands axes du projet, explique Mme Suréna pour qui il est indispensable de renforcer la capacité du système de gestion des risques et désastres.

Plus de 37 millions de dollars, consacrés à la réhabilitation des infrastructures routières, seront gérés par le ministère des travaux publics.

LLM / radio Métropole Haïti

Le ministre de la justice critique le comportement du chef du Parquet de la Croix des Bouquets

Le ministre haïtien de la justice, Jean Renel Sanon, rejette les accusations du commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de la Croix des Bouquets liant la sanction administrative à son encontre à l'incarcération de Calixte Valentin. Le chef du Parquet Mario Beauvoir a été mis en disponibilité dans le cadre d'une enquête par le garde des sceaux en début de semaine.

M. Sanon confirme que la sanction a été prise en raison d'une plainte déposée par les membres du barreau de la Croix des Bouquets contre le commissaire Beauvoir. Il aurait appréhendé trois avocats en moins de deux mois et fait usage de son arme contre l'un d'entre eux au local du Parquet.

Interrogé sur l'enquête le garde des sceaux a révélé que les inspecteurs du ministère de la justice ont débuté hier une investigation afin de faire la lumière sur les faits qui sont reprochés au commissaire Beauvoir.

De plus M. Sanon s'est indigné de la réaction du commissaire qui a critiqué dans les medias la mesure de mise en disponibilité. Il estime que M. Beauvoir pourrait faire valoir ses droits un ayant recours aux canaux réguliers de l'administration publique.

Le garde des sceaux est intervenu dans plusieurs medias locaux et s'est inscrit en faux contre les accusations du commissaire Beauvoir. Il nie avoir fait pression afin d'obtenir la libération de Calixte Valentin, conseiller du chef d'Etat. Le commissaire est dessaisi maintenant c'est le juge instructeur qui est en charge du dossier fait remarquer le ministre Sanon qui dit ignorer l'existence de liens éventuels entre des responsables du barreau et des substituts du Parquet.

LLM / radio Métropole Haïti

Didier Le Bret se réjouit de la tenue prochaine des élections

L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, qualifie de réaliste l'annonce de la tenue des élections municipales et sénatoriales en novembre 2012. Si on veut préserver la paix dans ce pays il faut organiser des élections dans des délais raisonnables, a martelé le diplomate français mettant l'accent sur l'importance des consultations populaires dans un régime démocratique.

Il réitère dans le même temps la détermination du gouvernement français à contribuer financièrement à la tenue des prochaines joutes. Nous soutenons le processus électoral afin qu'il y ait un Sénat complet et des maires normalement élus, a martelé l'ambassadeur Le Bret qui salue la détermination du chef d'Etat et du Premier Ministre dans le dossier des élections. Ils n'ont pas peur des élections dit-il confirmant la tenue de plusieurs séances de travail entre les autorités haïtiennes et les membres de la communauté internationale.

Outre la consolidation de la démocratie le diplomate français, insiste sur la nécessité de garantir une stabilité politique indispensable pour attirer les investisseurs étrangers. Il cite également la liberté de la Presse et l'Etat de droit comme d'autres éléments indispensables pour l'enracinement d'un régime démocratique.

M. Le Bret qui a noté des progrès dans tous ces domaines exhorte les autorités haïtiennes à poursuivre les efforts tout en promettant le support de la communauté internationale.

En début de semaine l'ambassadeur du Canada, Henry Paul Normandin, avait donné l'assurance de l'engagement de son pays dans le financement du processus électoral.

LLM / radio Métropole Haïti

Pétion Ville exige cinq cents policiers pour assurer sa sécurité

L’inspecteur divisionnaire, responsable du commissariat de Pétion-ville, M. Tano Patrick Rosarion a affirmé mercredi « avoir besoin de 500 policiers pour assurer la sécurité de la population Pétion-villoise », a appris Haïti Press Network.
« Ce manque d’effectif crée une situation difficile pour les policiers. Il empêche à nos policiers d’assurer dignement la sécurité des Pétion-villois, une population qui a considérablement augmenté durant ces dernières années », a ajouté l’inspecteur.

Selon M. Rosarion, la direction générale de la police fait de son mieux pour améliorer peu à peu ce problème. Elle compte le solutionner à partir des recrutements qui se font au niveau de la police. Interrogé sur le nombre de policier compte la commune actuellement, l’inspecteur Rosarion n’a pas voulu donner de chiffre pour des « raisons stratégiques », dit-il.

« On augmentera peu à peu l’effectif mais en attendant nous travaillons de notre mieux pour baisser le taux de criminalité », a-t-il fait savoir.

L’inspecteur a profité pour annoncer que les dossiers des policiers victimes sont entre les mains de la justice et la police n’interféra pas dans ces affaires.


Denis Vincent abattu à Pétion-Ville devant la résidence de Roro Nelson

Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Renel Sénatus, a annoncé vendredi l’arrestation de deux suspects dans le cadre de l’enquête ouverte sur la mort par balles la veille d’un homme de 30 ans, Vincent Denis, lors d’un incident survenu devant la résidence à Pétion-Ville (banlieue est de la capitale) de Ronald « Roro » Nelson, ami et proche collaborateur du chef de l’Etat.
Appréhendé, l’agent de sécurité Noël Saint-Aubert aurait, selon des témoins, abattu la victime au moment elle s’était présentée à l’entrée de la maison à la recherche d’un emploi.
Le chef du parquet a aussi précisé avoir ordonné l’incarcération du nommé Antoine Dominique qui, avec deux autres individus, aurait tenté d’investir le domicile de M. Nelson en agressant l’agent de sécurité. Les autorités ont confisqué l’arme de service de ce dernier.
Me Sénatus, qui s’était rendu jeudi soir sur les lieux du drame à Morne Brun, dans le quartier de Bois Moquette, souligne que l’incident s’est produit en l’absence de Roro Nelson. Mais, il devra répondre à certaines questions de la justice dans les prochains jours, affirme le commissaire.
Cependant, s’exprimant vendredi lors d’une conférence de presse, le très proche collaborateur du Président Michel Martelly a catégoriquement nié les faits. Accusant les journalistes de vouloir le détruire -comme ils auraient déjà employé la même tactique contre les militaires et l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide- Roro Nelson a également démenti deux accusations de voie de fait portées récemment contre lui.
L’intéressé a pu compter notamment sur l’appui du directeur général adjoint du ministère des sports, son ami Ernst « Nono » Jean-Baptiste, et du président de la Fédération haïtienne de football, le Dr Yves Jean-Bart. spp/Radio Kiskeya

Appel à la mobilisation contre la Minustah ce 1er juin 2012

A l’occasion du huitième anniversaire (juin 2004 - juin 2012) du déploiement de la miision des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah), plusieurs organisations nationales et internationales projettent de manifester, sous diverses formes, contre la présence de la force onusienne sur le territoire national, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.
Démonstration dans les rues, expositions de photos et de documents sur les actions de la Minustah, conférences–débats figurent parmi les activités de mobilisation contre les forces onusiennes.
A Port-au-Prince, une manifestation est projetée, ce vendredi 1er juin 2012, du fort national (grand quartier populaire surplombant la capitale, au nord-est) pour aboutir devant les locaux du parlement (à proximité du bord-de-mer, à l’ouest) par le collectif de mobilisation en faveur des victimes du choléra ainsi que Asosyasyon kominikatèz ak kominikatè popilè (association des communicatrices et communicateurs populaires / Akp).
« Desalin, prete n kòlè w pou n mete Minista deyò » (Dessalines , passe-nous ta colère pour déloger la Minustah dans le pays) est le thème de la manifestation annoncée.
« Les Nations-Unies ont prétexté qu’ils sont venus pour la stabilisation du pays lors de leur première intervention dans le pays, alors qu’Haïti n’était pas en guerre, encore moins en guerre civile. Ce qui sous-entend qu’ils ont fardé la vérité pour s’immiscer dans le pays », argumente le collectif de mobilisation en faveur des victimes du choléra.
Or, pendant cette longue période d’occupation d’Haïti par ces milliers d’étrangers sous le couvert de la force de maintien de la paix, les troupes de la Minustah ont commis des forfaits sur nombre de citoyennes et citoyens dans le pays, en particulier sur des jeunes filles et de jeunes garçons violé par des soldats bénéficiant de l’immunité.
Pour le collectif de mobilisation en faveur des victimes du choléra, « il est difficile de compter la quantité de cas d’injustice, commis par ces soldats qui se réclament de la force de stabilisation du pays durant ces huit dernières années » [de 2004 à 2012].
Même les autorités dans les plus hautes sphères de l’État, comme des parlementaires et des policiers nationaux, ont été, pour ainsi dire, humiliés par des soldats de la Minustah, rapportent les organisations qui réclament le départ de la force onusienne.
« En plus des actes de répression qui leur sont reprochés, les actes de viols sur les mineurs, les fillettes et les petits garçons, le vol des cabris des paysans, l’implication des soldats de la Minustah dans des cas de meurtres, des actes de corruption, il faut signaler l’importation d’une souche de l’épidémie de choléra qui a déjà causé la mort à plus de 7 mille personnes et provoquant l’infection de plus de 5 cent mille autres », rappelle une note cosignée par le collectif et Akp.
Les deux regroupements assimilent les faits reprochés à la Minustah à des crimes contre l’humanité, qui ne devraient pas rester impunis.
Les initiatives de mobilisation, prévues par différentes organisations politiques, syndicales et populaires contre la Minustah, contre la commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh), contre le fonds monétaire international (Fmi), contre la banque mondiale, contre le pillage de réserves du sous-sol haïtien, auront lieu simultanément, ce vendredi 1er juin 2012, dans plusieurs pays des Amériques, tels : le Brésil (qui coordonne la Minustah et qui a le plus fort contingent de militaires dans la force onusienne), les États-Unis d’Amérique, le Mexique, l’Uruguay, le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, plusieurs pays des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Trinidad et Tobago, Dominique) ainsi que la France.
Les premiers cas de l’épidémie de choléra ont été identifiés le 18 octobre 2010, à proximité d’une base népalaise de la Minustah, près de la rivière Myel, à Mirebalais, à 68 km au nord-est de la capitale.
 Après la capture de Touusaint Louverture, Jean Jacques Dessalines a pris la tête du soulèvement des esclaves révoltés de Saint-Domingue, avec Henri Christophe et Alexandre Pétion (entre autres) pour combattre et chasser les colons français, et proclamer l’indépendance d’Haïti le 1er janvier 1804 aux Gonaïves, à 171 km au nord de Port-au-Prince.
Alter Presse

La maladie de Chagas : le nouveau Sida?

La maladie de Chagas, aussi appelée Trypanosomiase américaine, se transmet le plus souvent par la piqûre d’une punaise, la réduve, qui transmet un parasite, le Trypanosoma cruzi, un cousin du vecteur de la maladie du sommeil transmise par la mouche tsé-tsé en Afrique. Une fois inoculé, le parasite se multiplie sur le point de piqûre puis se répand dans la circulation sanguine, envahissant de nouveaux sites d’infection, comme des organes (coeur, oesophage, intestins...).
Cette maladie partage en effet un certain nombre de points communs avec l’infection du VIH. Comme celle-ci, la période d'incubation est très longue, et elle est quasiment incurable, lorsque le traitement, basé sur une médication lourde administrée sur jusqu’à trois mois, n’est pas entrepris assez tôt. De même, la maladie peut se transmettre de la mère à l’enfant, ou par transfusion sanguine. Un quart des malades développeront une dilatation de certains organes, le cœur ou les intestins, par exemple, qui peuvent alors cesser de fonctionner normalement, voire, éclater, dans certains cas, provoquant une mort immédiate.
Huit millions de personnes ont déjà été contaminées, pour la plupart d’entre elles résidant dans des pays d’Amérique Latine : Bolivie, Mexique, Colombie et Amérique centrale. Aux États-Unis, plus de 30.000 personnes seraient infectées, pour la plupart des personnes immigrées. Les médicaments ne sont pas aussi onéreux que ceux qui sont utilisés pour combattre le Sida, mais dans les pays pauvres, il peut être difficile de se les procurer. Et comme cette pathologie affecte des populations défavorisées, elle recueille peu d’investissements en matière de recherche de nouveaux traitements.
On pense que Charles Darwin serait mort de la maladie de Chagas.
par Audrey Duperron Source: Le NY Times

Don du gouvernement des Etats Unis d'Amérique à la Police Nationale d'Haiti

Le gouvernement américain a fait don de 16 voitures et de 50 motocyclettes ce vendredi à la police nationale d’Haïti (PNH), plus précisément au bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) dans l’objectif de renforcer les capacités de cette entité, a constaté Haïti Press Network.

La PNH a reçu 4 salles de classes et un auditorium pour la formation des candidats, 500 casques, 50 motocyclettes, 10 pick-up, 6 camionnettes destinés à transporter les chiens policiers afin d’améliorer la lutte contre la drogue dans le pays.

Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Jean Renel Sanon et le chargé d’affaire de l’ambassade des Etats-Unis en Haïti, Daniel Foote ont signé l’accord de donation en présence de l’assistante du secrétaire d’état américain, Mme Carole Perez, du secrétaire d’état à la sécurité publique haïtien Reginald Delva et de la Minustah.

« Cette cérémonie de remise de matériels témoigne de la volonté des gouvernements américain et haïtien de poursuivre cette longue coopération qu’ils entretiennent en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants », a déclaré Mario Andrésol, directeur général de la PNH.

Il a ajouté que les gouvernements ont compris depuis très longtemps que la lutte contre la drogue est une bataille qui ne peut se livrer qu’en ordre serré où chaque maillon est extrêmement important pour la réussite des opérations.

"Ces véhicules vont améliorer les capacités de la Police Nationale d’Haïti à servir la population car nous allons mettre en place une force de police plus grande et mieux entrainée", a ajouté M. Andrésol.

« Nous avons offert ces matériels à la PNH pour faciliter sa mission de lutte contre la drogue et pour mieux protéger la population et je pense que ces véhicules vont permettre au BLTS d’élargir cette opération et de cibler le trafic de la drogue, là où ils émergent », a pour sa part déclaré Carole Perez, assistante du secrétaire d’état américain.

« En plus de ces véhicules, le partenariat avec le BLTS inclut également la fourniture des équipements additionnels et la rénovation des quartiers généraux du BLTS. Ils ont mené à bien leur mission, nous sommes impressionnés, alors je pense que ces matériels leur permettront de continuer leurs opérations avec succèsr», a-t-elle fait remarquer.
A rappeler que la PNH a reçu la semaine dernière trois séries d’équipements du gouvernement français, des machines pouvant fabriquer des cartouches, des casques, des gilets par balle et des matériels d’informatique estimés à environ de 400.000 Euros pour faciliter l’accès aux policiers du maintien d’Ordre de bien se protéger et d’éviter la perte de vie humaine lors des manifestations.