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viernes, 24 de febrero de 2012

Martelly nomme des agents municipaux dans une douzaine de villes

Le président Michel Martelly a nommé des agents municipaux pour remplacer des maires élus dans plus d'une douzaine de villes. Par arrêté présidentiel en date du 18 février 2012 des cartels d'agents municipaux ont été désignés pour les communes de Maniche, Arniquet, Mirebalais, Saut D'Eau, Camp Perin, Saint Marc, Savanete, Anse Rouege, Lascahobas, Belladers, Boucan Carrv, L'Estere et Ennery. Seuls les départements du Sud, du Centre et de l'Artibonite sont concernés par ces dispositions.

Cependant le président de la Fédération des Maires d'Haïti, Moise Charles Pierre, dénonce un plan de l'exécutif visant à remplacer de nombreux cartels élus. Il exhorte le ministre de l'intérieur à respecter ses engagements envers la fédération.

Rappelant que le ministre Thierry Mayard Paul avait récemment assuré que des élus remplaceront des élus, M. Charles Pierre dit craindre des affrontements pouvant déboucher sur une guerre civile.

Les Maires avaient lors de séances de travail avec le ministre de l'intérieur obtenu la garantie qu'ils seront maintenus dans leurs fonctions jusqu'à l'organisation des prochaines élections municipales. Certains députés avaient condamné cette décision arguant que les Maires qui seront également candidats pourraient influencer les élections.

Le président de la Fédération des Maires appelle ses collègues à lutter en vue de protéger les acquis démocratiques et constitutionnelles. Il fait remarquer que le ministère de l'intérieur pouvait uniquement nommer des agents pour remplacer les conseils communaux dysfonctionnels.

LLM / radio Métropole Haïti

Le Club de Madrid entamera une nouvelle mission en Haïti

Une délégation du Club de Madrid, menée par l'ancien Président de Bolivie Jorge Fernando Quiroga et l'ancien Président du Costa Rica José María Figueres, accompagnés du Secrétaire Générale Adjointe du Club de Madrid María Elena Agüero, conduira la VII mission de haut niveau du Projet Leadership Global pour la Reconstruction d'Haïti.

L'annonce a été faite par le Club de Madrid qui a fait remarquer que cette nouvelle mission sera réalisée avec le financement de l'Union Européenne qui a accompagné les leaders haïtiens pendant près de 20 mois face aux défis politiques, sociaux et économiques qui ont suivi le tremblement de terre de janvier 2010.

La délégation du Club de Madrid tiendra des réunions avec le Président Martelly, le Premier Ministre Conille, les Ministres du tourisme et du commerce et de l'industrie, ainsi qu'avec les représentants de la Communauté Internationale.

Décidée à porter un regard constructif sur le futur d'Haïti et souhaitant attirer l'attention sur le potentiel de développement économique du pays, la délégation, lors de cette dernière mission, participera à la II Conférence sur l'Investissement organisée par le Conseil Consultatif Présidentiel pour le Développement Economique et l'Investissement. Une fois de plus, le Club de Madrid mettra à disposition du futur d'Haïti l'expérience en leadership de ses membres, à cette occasion en matière de promotion de l'investissement dans les mines et le tourisme écologique.

Conscient de la fragmentation politique qui met en péril ces jours-ci la stabilité et entrave l'activité législative et la mise en marche d'initiatives constructives pour le bien-être des haïtiens, la délégation se réunira avec les principaux leaders du pays. L'objectif de ces réunions de travail sera d'aborder ensemble la contribution du projet au renforcement institutionnel et au développement économique d'Haïti et de permettre au Club de Madrid d'exprimer sa gratitude pour le soutien reçu dans la mise en œuvre de son initiative et d'offrir aux leaders haïtiens les bons offices et services du Club de Madrid.

Le Club de Madrid continue d'être engagé en faveur et avec Haïti et les haïtiens et continuera d'offrir son soutien aux leaders politiques, sociaux et économiques du pays pour partager avec eux de façon désintéressée son principal actif qui n'est autre que l'expérience collective de ses membres.

EJ/Radio Métropole Haïti

Des députés européens en visite en Haïti

Une délégation composée de 6 députés de la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen effectue actuellement une visite en Haïti en vue d'analyser la gestion des fonds européens destinés à la reconstruction du pays.

Selon un communiqué de Délégation de l'Union Européenne en Haïti, ces députés européens rencontreront des hommes politiques, des responsables de la gestion des fonds, ainsi que des représentants d'ONG, d'institutions financières internationales et des Nations unies. Les députés visiteront également un centre de formation pour la gestion de la réaction en cas de catastrophe, ainsi que le site du Champ de Mars situé en face du palais présidentiel détruit, qui accueille désormais 20 000 personnes déplacées grâce aux fonds communautaires.

La Commission européenne avait promis 522 millions d'euros à la conférence internationale des donateurs à New York en mars 2010. 395 millions d'euros de ces fonds ont été affectés jusqu'à présent, et les paiements effectués jusqu'à la fin de 2011 s'élèvent à 210 millions d'euros.

Ingeborg Grässle, députée allemande membre du Groupe du Parti Populaire Européen (PPE) dirigera cette délégation du Parlement européen qui sera également composée du député français Jean-Pierre Audy (Groupe du Parti Populaire européen), du député allemand Jens Geier (Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes & Démocrates au Parlement européen), du député bulgare Ivailo Kalfin (Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes & Démocrates au Parlement européen), du député polonais Ryszard Czarnecki (Conservateurs et Réformistes européens) et du député Martin Ehrenhauser (Non Inscrits).

La visite intervient un mois après l'adoption par le Parlement européen d'un rapport critique sur la gestion de l'aide humanitaire de l'Union européenne, préparé par le député autrichien Martin Ehrenhauser (Non-inscrits), l'un des membres de la délégation. Dans leur résolution, les députés ont appelé à ce que la direction générale "Aide humanitaire" de la Commission européenne (DG ECHO) gère l'aide de manière plus efficace et moins bureaucratique, tout en garantissant un degré élevé de responsabilité et de transparence de l'aide humanitaire. Ils ont relevé - comme à d'autres occasions - des faiblesses en termes de transparence, de responsabilité, d'efficience et d'efficacité dans la gestion des fonds de l'Union européenne par les Nations Unies.

Les conclusions de la délégation seront prises en compte dans le rapport de décharge annuel sur les dépenses de la Commission européenne ainsi que dans la décharge du Fonds européen de développement (FED).

La commission du contrôle budgétaire du Parlement européen supervise les dépenses du budget de l'Union européenne. Elle évalue si les objectifs sont atteints, si les programmes offrent le meilleur rapport coûts-bénéfices, et si les fonds sont dépensés de manière efficace et conformément aux règles européennes.

EJ/Radio Métropole Haïti

Démission du premier ministre Garry Conille.

Plusieurs sources proches de l'entourage du premier ministre confirment la démission du docteur Garry Conille de son poste de chef du gouvernement.

On apprend que la lettre a été acheminée ce matin vers 10h00 au président de la république, moins d'une heure avant une rencontre prévue au Palais National, entre monsieur Conille, le président et des ministres.

On ignore jusqu'ici si cette démission a été acceptée par le président. Les relations entre Michel Martelly et son premier ministre s'étaient dégradées depuis plusieurs semaines suite à une altercation entre le chef de l'état et des sénateurs durant une réunion qui se tenait chez le premier ministre. le président, tenu à l'écart de cette réunion, y était apparu de manière inopinée.

La situation entre les hommes avait empiré la semaine passée, alors que le président adoptait une résolution dans le cadre de l'enquête sur la nationalité des membres du gouvernement sans, l'aval du premier ministre. Cette résolution mettait en doute le droit du parlement à vérifier les documents de voyage des ministres ou secrétaires d'états et leur donnait pour consigne de ne pas coopérer.

D'autres sources font croire que la décision du premier ministre Conille de revoir les contrats signés entre l'état haïtien et des firmes étrangères quelques jours avant l'entrée en fonction du président Martelly seraient également à l'origine de cette démission.

Gary Conille est resté muet jusqu'à présent et ne répond pas au téléphone, toutefois son entourage confirme que sa lettre de démission a bien été acheminée au président.

Selon les dernières nouvelles qui nous sont parvenues le président aurait accepté la démission de Gary Conille, qui n'aura, au final, passé que 3 mois à la tête de la primature.

Compte tenu de la durée des formalités de désignation et de ratification d'un premier ministre en Haïti, monsieur Conille pourrait être amené à liquider les affaires courantes en attendant la nomination d'un autre chef de gouvernement par le président Martelly.

EJ/ Radio Métropole

domingo, 12 de febrero de 2012

Le sénateur Moise Jean-Charles qui se fait l’accusateur principal du président Michel Martelly a déposé par devant la commission sénatoriale sur la nationalité, des documents qui, dit-il, prouvent que l’actuel président haïtien détient à la fois les nationalités américaine et italienne. Selon la constitution haïtienne, la double nationalité haïtienne et étrangère n’est admise en « aucun cas ».

« Aujourd’hui, c’est la fin pour le président Martelly, il a trop longtemps menti à la population, la vérité est maintenant claire, il ne reste que sa destitution », a lancé le tonitruant sénateur qui dit détenir des documents dont il ne précise pas la teneur. Le sénateur dit avoir reçu le concours d’autres parlementaires étrangers dans la préparation du dossier accusant le président haïtien. Il promet d’écrire au président du Sénat américain pour solliciter son aide en vue de prouver la nationalité américaine de Michel Martelly. « Le président est un citoyen italien en plus d’être américain », a répété le sénateur.

De l’avis du sénateur du Nord, le président Martelly doit répondre aux questions de la justice pour avoir trompé la vigilance de toute une population.

Les accusations du sénateur Jean-Charles et le dépôt de ses pièces justificatives coïncident avec la visite d’une délégation de parlementaires canadiens au Parlement haïtien. Des employés révoqués ont aussi manifesté devant les locaux du palais législatif aux cris de : Vive Moise, Aba Martelly.>Eddy Laguerre
edgu85@yahoo.fr
Source: Le Matin

Un député dénonce la présence des anciens militaires dans le camp de Lamantin

Le président de la commission justice et sécurité de la chambre basse, Fritz Gerald Bourjolly, dénonce le fait que certains militaires démobilisés se sont regroupés à travers des camps dans diverses région du pays.
l'élu d'Aquin, a fait remarquer que ces anciens militaires sont armés, ce qui selon lui représente un danger pour la sécurité nationale.

Préoccupé par de tels agissements des anciens membres des FAD'H qui risque d'engendrer une crise dans le pays, le parlementaire appelle à la réaction coercitive du conseil supérieur de la police national (CSPN) en vue du rétablissement de l'ordre.

Les militaires démobilisés ont refait surface afin d'accélérer le processus de remobilisation des Fad'H. Plusieurs centaines d'entre eux se sont rassemblés depuis 3 jours à l'ancienne garnison, camp d'application de Lamentin 54 à Carrefour.

Pour justifier leur mouvement les militaires démobilisés assurent avoir répondu à un appel des résidents de Carrefour. L'objectif est de favoriser la remise en selle de l'armée en vue de lutter contre l'insécurité explique un porte parole des militaires, lieutenant Apollon Nestor.

EJ/Radio Métropole Haïti

miércoles, 8 de febrero de 2012

Milliers de manifestants à Port-au-Prince pour réclamer du chef de l'Etat qu'il donne la preuve qu'il n'a pas une nationalité étrangère

Des miliers de personnes ont manifesté mardi à Port-au-Prince pour exiger du cprésident Michel Martelly qu’il collabore avec la commission senatoriale spéciale qui enquête sur la nationalité du chef de l'Etat et des membres du gouvernement.

Michel Martelly refuse jusqu’à présent de coopérer et a fait savoir à plusieurs reprises  que personne ne peut lui demander de soumettre son passeport et d'autres documents de voyage à la commision.
Rassemblés dans le quartier populaire de Bel-Air, à l’initiative des organisations Moleghaf, Pevep, Ghetto unis entre autres, les manifestants ont parcouru plusieurs rues de la capitale en scandant des slogans réclamant la soumission des piècs exigees.
Ils ont fait savoir que cette manifestation constitue le début d’un vaste mouvement de protestation pour forcer le chef l’Etat à entendre raison.Il faut qu’il dise sans équivoque à la nation qui il est, car nous savons que nous avions élu un haïtien à la tête du pays, si ce n’est pas le cas qu’on le sache et que Martelly en assume les conséquences, ont –il indiqué.

Cette démonstration populaire s'est déroulée à l'occasion du 26ème anniversaire de la chute du président à vie Jean-Claude Duvalier inculpé aujourd'hui pour crimes contre l'humanite mais que l'ordonnance d'un juge d'instruction vient de renvoyer plutôt au correcionnel pour  détournement de fonds.
A Miragoane, dans le département des Nippes, des militants pro-lavalas regroupés au sein de l’organisation baptisée "Konbit Aksyon pou Devlope Nip" ont participé à un rassemblement où ils ont également demandé au chef de l’Etat de collaborer avec la commission sénatoriale d’enquête.

Des manifestants ont fait remarquer que l’attention ne doit pas être uniquement focalisée sur le chef de l’Etat, car plusieurs membres du gouvernement pourraient avoir eux-aussi la nationalité étrangère.

miércoles, 1 de febrero de 2012

La Police Fédérale brésilienne empêche à des migrants haïtiens de rentrer au Brésil

Quelques 284 migrants-es haïtiens dont la moitié souffre de malnutrition se retrouvent bloqués depuis plus d'un mois au point frontalier d'Iñapari, entre le Brésil et le Pérou.

La Police Fédérale brésilienne refuse leur entrée sur le territoire et la mairie péruvienne d'Iñapari a décrété, le 30 janvier 2012, l'état d'urgence dans cette localité, a appris le GARR auprès du Service Jésuite aux Refugiés pour l'Amérique Latine et les Caraïbes (SJR LAC).

La pénurie d'eau potable et de nourriture provoquée par la présence des migrants-es haïtiens serait à la base de cette décision adoptée par le maire Celso Curi dans cette petite municipalité de 2500 habitants.

Plus de la moitié des Haïtiens-Haïtiennes à d'Iñapari souffrent de malnutrition, selon le médecin chargé du centre de santé local, le Dr Daniel Carvajal ajoutant que « les enfants et les femmes sont les plus vulnérables à cette situation ». Des négociations sont en cours entre les autorités brésiliennes et une Commission formée d'organisations de droits humains dans l'Etat brésilien d'Acre en vue de trouver une solution au sort de ces 284 Haïtiens-Haïtiennes bloqués au Pérou et confrontés à une crise humanitaire.

L'Etat d'urgence déclaré le 30 janvier 2012 dans la localité frontalière d'Iñapari permettra au maire Celso Curi d'utiliser les matériels de la défense civile tels que matelas, draps et autres ustensiles pour faire face à cette situation.

Dans un manifeste rendu public début janvier, des réseaux d'universités et d'organisations avaient demandé au gouvernement brésilien de travailler de commun accord avec leurs homologues des pays sud-américains et avec différents acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux en vue de planifier, de manière efficace, l'accueil et l'insertion des nouveaux migrants haïtiens dans différents Etats et villes d'Amérique du Sud et du Brésil.

EJ/Radio Métropole Haïti

Le Parquet poursuit des propriétaires de clubs et de maisons closes

Il s'agit d'une grande première. Des adolescents et adultes accusés de débauches sexuelles ont comparu lundi dernier par devant un juge du tribunal de première instance de Port-au-Prince.

En tout 64 personnes qui avaient été appréhendées en flagrant délit d'orgies sexuelles, de streap tease et de consommation de drogues dans des clubs et des maisons closes de Port-au-Prince, Delmas et Pétion ville. La comparution par devant les autorités judicaires témoignent de la détermination du chef du Parquet à combattre la débauche et la délinquance juvénile.
Dans la ligne de mire du commissaire Jean Renel Cenatus, les écoliers participants aux rassemblements dénommés zokiki. M. Cenatus qui bénéficie de l'appui de ses supérieurs hiérarchiques, annonce qu'un dossier sera préparé pour chaque mineur interpellé. En cas de récidive ces jeunes seront sanctionnés plus sévèrement.
Des parents présents au tribunal approuvent la campagne lancée récemment par le Parquet. Je crois que c'est une bonne décision affirme une jeune femme dont la sœur a été interpellée dans un club.
Curieusement le chef du Parquet révèle que de nombreux parents sont dépassés. Il informe qu'une mère a été tuée par son fils qui voulait participer à un programme.
Des propriétaires de clubs, des prostituées et des clients adultes ont été également interpellés lors de ces opérations. M. Cenatus entend poursuivre ces personnes pour viol, détournement de mineurs et atteinte à la pudeur.

LLM / radio Métropole Haïti