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viernes, 31 de agosto de 2012

La grande ouverture de la ‘’Klass’’ du maestro Richie est prevue pour ce week-end à New York

La première apparition en public de la formation musicale "Klass" dirigée par le maestro Richie, est toujours maintenue pour ce week-end .Cette information a été confirmée en début de semaine par des responsables du groupe. Des spectacles et de la musique de très bonne qualité seront au rendez-vous pour le plus grand plaisir de ceux qui feront le déplacement ce 1er septembre, à en croire les responsables de cette nouvelle formation.


Après plusieurs dates projetées pour une première apparition sur scène non tenues, la formation musicale Klass de Richie, se donnera en spectacle enfin ce week-end. D’après une source bien informée de la Floride, le maestro et les autres musiciens se disent déjà très motivés pour la présentation du groupe aux mélomanes du Compas direct.

Selon ce qu’a fait savoir Le maestro Richie, les séances de répétitions se multiplient chaque jour pour mettre le groupe à point, dit-il. Cet événement, se tiendra sans surprise le 1er septembre prochain à New York au Ramada hotel. Par ailleurs, il soutient que toutes les dispositions sont déjà prises pour offrir une excellente prestation aux spectateurs.

Toutefois, se référant à la façon dont les choses se font dans le compas direct, le maestro promet que Klass sera une référence en ce qui a trait à la qualité musicale que son groupe va offrir aux fans du compas.

Le maestro, après ses dix ans de collaboration avec "Zenglen" se lance depuis quelques mois dans cette nouvelle aventure musicale avec "Klass". Une musique intitulée "bagay 9" du groupe est diffusée sur les ondes des medias en Haïti et aux États-Unis.

Les responsables de Klass inscrivent cette chanson dans une ligne promotionnelle pour la sortie prochaine de leur premier album. Ils espèrent susciter la curiosité du public, et surtout de ceux qui voudraient savoir ce qu’apportera de neuf le groupe Klass dans l’industrie musicale haïtienne.

miércoles, 29 de agosto de 2012

Un Haitien retrouvé mort dans une ferme en Rep Dominicaine.

Un ressortissant haïtien a été retrouvé mort dans une ferme située dans le tronçon de route Montecristi-Dajabón, le corps ne montre des signes de violence physique.
Le corps sans vie de l'étranger, qui n'a pas été identifié parce qu'il n'avait pas de papiers et de documents, a été trouvée sur une ferme appartenant à M. Francisco Marte, situé dans le hameau de La Peña Montecristi-Dajabón tronçon de route, le 6 km .
Le corps de la personne de sexe masculin, sans doute un Haïtien, sans aucun document, environ 55 ans, vêtu d'un pantalon noir uni, un maillot de couleur mamey avec des rayures bleues, et selon le médecin légiste, il est mort par déshydratation ou l'hypoglycémie. 
Le corps a été remis aux autorités compétentes de lui donner une sépulture chrétienne, et j'ai eu environ 48 heures de retard.
Info: Jose L. Traduit pas Luc André

Haïti - Agriculture : Le secteur agricole durement affecté

Selon un rapport provisoire des dégâts dans le secteur de l'agriculture, fourni par le Ministère de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR), compilé à partir de informations des Directions Départementales Agricole (DDA), des informateurs clés et de la DPC, 81,250 ha de terre agricole ont été affectés suite au passage d'Isaac.

L’agronome Frantz Joseph, détaché auprès de la DPC pour le Ministère de l’Agriculture a précisé, qu’il faudra attendre au moins six semaines, pour avoir un état complet des dégâts causés par le passage d’Isaac.

Dans le département du Sud-Est la superficie agricole affectée est de 16,000 ha, principalement au niveau des plantations de banane, haricots, café, avocats et agrumes, au niveau de l'élevage, 5,000 caprins, 240 bovins,1,000 porcins, 50 équins et bourriques ont été touchés.

Dans le département du Sud la superficie agricole affectée est de 250 ha principalement au niveau des plantations de haricot, maïs et banane.
Dans le département du Nord-Est la superficie agricole affectée est de 2,000 ha au niveau des plantations de haricots, café, cacao et maïs.
Dans le département de l'Artibonite 4,000 ha ont été affectés.
Dans le département du Nord 3,000 ha ont été affectés, principalement des plantations de banane, haricots et avocats.
Dans le département de l'Ouest la superficie agricole affectée est de 12,000 ha, les plantations de maïs, haricot et bananes ont été les plus touchées.
Dans les Nippes 9,100 ha agricole ont été affectés.
Dans le département de la Grand Anse une superficie agricole de 16,500 ha a été affectée.
Dans le Plateau Central la superficie agricole affectée est de 13,400 ha.
Dans le département du Nord Ouest 5,000 ha de bananes ont été affectés.
Pour sa part, la FAO signale de lourdes pertes au niveau du bétail soit près de 2,000 têtes.

PI/ HaïtiLibre

Haiti - Sécurité : Première étape de l’armée, un corps de génie

Jean Rodolphe Joazile, le Ministre de la Défense fait le point sur la vision du Ministère et les étapes a franchir pour faire en sorte, que la future armée d’Haïti réponde aux besoins réels du pays « Nous ne courrons pas pour dire : puisqu'il y a un Ministère de la Défense, il faut que nous mettions une armée, mais nous disons, regardons quelles institutions, à l'intérieur de la Défense nationale peut-être utile à la société. »

« [...] aujourd'hui, lorsque nous parlons de la Défense c'est vrai que la première chose qui est dans la tête de tout le monde, c'est l'armée, mais aujourd’hui, nous avons une institution militaire qui a été démobilisé vers les années 95-96 [...] nous devons chercher les causes de cette démobilisation et nous sommes arrivés à la conclusion, que c'est tout simplement parce que l'armée était mal montée, parce que l'armée dans sa doctrine, dans sa formation, remplissait un rôle de police, un rôle de proximité par rapport à la population. Il y a eu, une longue période de dictature, ce qui a fait que l'armée a eu des positions, des implications dans les coups d'état etc... toutes ces choses se sont accumulées et ont fait éclater l'armée et lorsqu’elle a éclaté, elle a emporté avec elle, les fondements même de la Nation.

Aujourd'hui nous disons, c'est vrai que nous avons un Ministère de la Défense mais nous ne devons pas répéter les mêmes erreurs, il faut que nous construisions les choses bien [...] nous ne courrons pas pour dire, puisqu'il y a un Ministère de la Défense, il faut que nous mettions une armée mais nous disons regardons quelles institutions, à l'intérieur de la Défense nationale peut être utile à la société. Très certainement l'armée en est une, mais [...] Je pense qu'il y a trop d'enjeu aujourd'hui pour centrer la question de la défense nationale sur la question de l'armée seulement. C'est seulement à partir d'octobre que nous aurons notre propre budget, mais le Ministère des Finances avait mit des moyens à notre disposition pour pouvoir réaliser les études dont nous avions besoin, durant ces 4 derniers mois.

[...] nous sommes allé explorer, avec les Ministres de la défense du Brésil et de l'Équateur les pistes d'une coopération avec Haïti. J’ai entendu beaucoup de choses sur cette question, des personnes ont dit que l'Équateur et le Brésil allaient venir faire l'armée pour nous, je profite de cette occasion, pour apporter un démenti formel [sur ces rumeurs], ce n'est pas cela que nous sommes allez régler là-bas. [...] le Président de la République m'avait demandé de faire des contacts [...] pour voir comment nous pouvions structurer, au niveau du Ministère de la Défense un service de génie, qui pourra apporter un service à la population même dans les coins les plus reculés [...] c’est sur cette base que l'Équateur et le Brésil, dans le cadre de la coopération avec Haïti, ont accepté de former des ingénieurs pour nous [...] Je pense que si nous arrivons à mettre sur pied un corps de génie et un garage capable de prendre en charge le parc automobile de l'État, ce sera déjà un pas dans la bonne direction.

Nous pensons que dans la situation a risque [climatique] dans laquelle se trouve Haïti aujourd'hui, si le Ministère de la Défense a un Corps de Génie en son sein, ce sera d'une très grande utilité pour la population et nous verrons les autres secteur après. Pour le moment, nous nous concentrons sur cette question, parallèlement nous avons besoin d'un service de santé, tout comme nous disons que nous avons besoin d'un nouveau modèle de citoyen, c'est une belle ouverture que nous trouverons à travers un service civil mixte obligatoire. Ce sont des choses que nous devons implémenter sur le terrain, qui pourront nous donner toutes les autres entités dont nous avons besoin, au sein du Ministère de la Défense. [...]

[...] C'est vrai que le Président a fait une promesse électorale, et manifesté sa volonté de respecter cette promesse sur la question des forces armées, par contre, nous disons qu'aujourd'hui si nous refaisons l'armée, je vous garantie que cette armée ne pourra pas résister, si nous ne l’a refaisons pas, sur de nouvelles bases. Quelle que soit l'armée qui sera créée, elle ne doit pas être construite sur les ruines de l'ancienne force armée. Deuxièmement cette armée, doit être totalement en dehors de la politique et essentiellement au service du développent [et de la population].

Pour arriver à cela, il y a une série de préalables que nous devons remplir avant, quelle assise nous allons lui donner, en attendant, nous disons : est-ce que le problème d'Haïti c'est un problème d'armée ? Je ne dit pas non, mais nous disons, mettons en place toutes les structures qui sont nécessaires avant, pour que le jour venu, l'armée ait une bonne assise, c'est une question de temps. Nous sommes convaincus, que si aujourd’hui, nous ouvrons des Centre de recrutement, que nous disons à tout le monde de venir porter l'uniforme, l'armée va disparaitre encore, j'en suis convaincu... j'étais dans l'armée [...] »

S/ Haiti Libre 

Haïti - Politique : Dialogue national, chacun reste sur ses positions...

Le Président Michel Martelly, a rencontré plusieurs dizaines de représentants de Partis Politiques, de groupements, de regroupements politiques et de représentants de la Société civile autour du Conseil Electoral Permanent (CEP), le mardi 28 août, au Karibe Convention Center. « Dans la conjoncture particulière de crise annoncée mais combien inopportune, les notions de civisme et de patriotisme ne peuvent se définir qu’en termes de dialogue social et de politique pour la recherche sereine de solutions à nos problèmes et pour l’instauration d’un climat de confiance, de compréhension et d’accommodement salutaire, au-delà et au-dessus de nos divergences passagères [...] mon devoir de Chef d’Etat m’impose d’enregistrer tous les échos, d’étudier toutes les interprétations, d’apprécier toutes les suggestions. C’est ce désir de dialogue et d’échanges qui m’a inspiré la décision de ce colloque inter-haïtien, où chacun pourra exprimer ses points de vue en toute liberté, sans retenue aucune, où l’effort de mutuelle et réciproque compréhension pourra nous ramener aux sources de nos ambitions communes et collectives pour le bien-être général » a déclaré le Président Martelly.

Durant cette rencontre, que plus d’un a qualifié d’historique, les positions étaient partagées entre la poursuite du processus électoral avec la mise en place du Conseil Électoral Permanent de 6 membres et la nécessité de recommencer à zéro sur une nouvelle base... Le Président Martelly a pris note des divergences d'opinions mais après plus de sept heures de débats et de discussions, le Chef de l’Etat, qui est resté sur ses positions, s’est dit déterminé à respecter scrupuleusement la Constitution. Il a rejeté les accusations selon lesquelles, l’institution électorale et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) sont sous la contrôle de l’Exécutif « Je ne veux pas que les élections se tiennent comme avant. Il ne sera plus question, sous mon administration, de Conseil Électoral soumis » réitérant sa volonté de ne pas revenir sur la mise en place du Conseil Électoral Permanent « Le provisoire est du passé » affirmant qu’il entendait poursuivre le dialogue avec les Partis Politiques et la Société civile.

Madame Narcisse, Représentante de la Fanmi Lavalas qui appuie cette initiative de dialogue, s’est réjouie de la participation de son parti à cette rencontre qui, selon elle, met fin à l’exclusion dont faisait l’objet son organisation politique.

Plusieurs leaders politiques et responsables de la société civile ont exprimé leur déception de ce forum qu’ils qualifient d’exercice « futile et révélateur de l’entêtement du Chef de l’Etat à soutenir un processus électoral controversé et susceptible de conduire à une nouvelle impasse politique. »

L’absence de Sénateurs, qui exigent le retrait du Conseil Électoral Permanent, a été constatées dont : Moïse Jean-Charles, Jean William Jeanty, Anick François Joseph et Andrys Riché, ainsi que celles de Sauveur Pierre Etienne (OPL), le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) de Mirlande Manigat et l’ex-plateforme présidentielle INITE, pour cette dernière Paul Denis qui réitère sa mise en garde contre l’instauration d’un nouveau régime autoritaire en Haïti, a indiqué qu’aucune invitation formelle n’avait été adressée a INITE pour se faire représenter à ce forum, qu’il décrit comme « un show médiatique ».

Himmler Rébu du Groupe de Réflexion pour l’Evolution d’Haïti (GREH) ; Edmonde Supplice Beauzile de la Fusion des Sociaux-démocrates et Rosny Desroches de l’Initiative de la Société Civile, ont plaidé en faveur d’un consensus. Rosny Desroches a proposé la création d’une structure de médiation dans le cadre d’un « débat bilatéral ».

Evans Paul (KID), Himmler Rébu et Edmonde Supplice Beauzile, ont affirmé qu’ils n’avaient pas l‘intention de monter aveuglement dans le train électoral et ont manifesté ouvertement leur opposition à la mise en place de la machine électorale qui, selon eux, ne reflète pas l’esprit de la Constitution.

Evans Paul a déclaré « nous n’avons pas été dupés. Je ne m’étais pas leurré. Dès le départ, je voyais que c’était un carnaval politique. Mais, en tant que démocrate, je ne pouvais pas préjuger que cela allait se terminer ainsi, comme une pièce de théâtre dont la fin a été jouée d’avance » rappelant qu’il n’y a pas de dialogue sans concession, qualifiant ce forum de « carnaval politique. »

De son côté, Himmler Rébu a déploré « Nous avons passé la journée avec le Président. Il avait dit qu’il écoutait mais la conclusion, avec ses déclarations, nous avons vu qu’il n’écoutait personne. »

Edmonde Supplice Beauzile, qui prône un CEP de consensus, a insisté vigoureusement, « l’Exécutif doit écouter. Nous ne voulons pas d’élections dont les résultats sont programmés [...] Ce n’est pas ici qu’on trouvera ce consensus » appelant le Président à œuvrer en faveur d’un pacte de gouvernabilité.

Discours d'ouverture du Président Martelly

En marge de ce Forum le Président Martelly a déclaré « aujourd'hui nous nous sommes réuni pour écouter la majorité des personnes, qu'elles soient pour ou contre [...] Ça ne veut pas dire qu'une personne va me faire faire ce qu'elle pense, par exemple, il y a un groupe qui pense que je devrais changer ce qui est fait aujourd'hui, je ne suis pas d'accord, j'ai un programme [...] je ne changerais pas le programme. Pour autant, j'écoute, j'entends [...] et puis après ça le Président et son équipe nous pouvons nous assoir et tirer des conclusions.

Chaque personne a droit à leur opinion. Je pense que nous avons beaucoup d'urgence aujourd'hui, Haïti a beaucoup de problèmes, qui ne datent pas d'aujourd'hui. Il faut peut être que nous finissions par mettre des personnes sur des problèmes bien précis, avant de seulement parler, parce que nous parlons depuis longtemps [...]

Pour ma part, j'aime les discussions qui mènent à des résultats, je suis prêt à m'assoir pour aller vers des résultats. Mais, ce n'est pas l'opinion des personnes qui dirigent le pays aujourd'hui.

Aujourd'hui le peuple a choisi un leader, le leader gouverne et je pense que nous avons bien avancé... »

HL/ SL/ TB/ HaïtiLibre

Les acteurs politiques souhaitent la poursuite du dialogue avec l'exécutif

La quasi-totalité des leaders de partis politiques et des organisations de la société civile ayant pris part à la rencontre avec le président Michel Martelly ont exprimé le souhait de la poursuite du dialogue inter haïtien.

Le chef de file de la KID, Evans Paul, estime qu'il faut un compromis raisonnable entre les acteurs face aux grands défis auxquels la nation est confrontée. C'est également l'avis de Turneb Delpé, président du PNDPH. Il croit que la poursuite du dialogue débouchera sur l'organisation d'une grande conférence nationale.

Rosny Desroches, responsable de l'Initiative de la Société Civile (ISC), a émis le vœu que les divers groupes d'acteurs désignent des représentants en vue de former une commission qui devra formuler des propositions en vue d'une issue à la crise.

Osner Févry a même préconisé la formation d'un comité de suivi chargé de consigner les propositions et d'engager le dialogue avec les leaders du Parlement. Le chef de file du Conaced a salué l'initiative du président Martelly qui s'inscrit dans la lignée des grands chefs d'Etat haïtiens.

L'ex sénateur Joseph Lambert a prôné un dialogue permanent qui selon lui permettra de consolider la démocratie. Pour sa part l'agronome Jean André Victor a attiré l'attention sur la nécessité de poursuivre le dialogue sur les problèmes structurels du pays.

Cependant certains dirigeants de partis politiques ont déploré la méthodologie utilisée pour cette rencontre. Evans Paul et Turneb Delpé ont dit craindre que la formule ne s'apparente à un show médiatique si aucune résolution n'est adoptée à la fin de la journée de réflexion.

LLM / radio Métropole Haïti

Martelly veut rétablir la confiance entre les partis et le CEP

Le président haïtien Michel Martelly s'est engagé à poursuivre le dialogue avec les leaders des partis politiques et de la société civile. A l'issue d'une séance de travail de plus de 7 heures à l'hôtel Caribe, le chef de l'Etat a réaffirmé sa détermination à lancer le processus électoral avec un conseil électoral permanent (CEP).

Un conseil électoral provisoire serait illégal et inconstitutionnel, a martelé le chef de l'Etat qui une telle option consacrerait la défaillance de l'Etat de droit. Martelly se propose d'étendre le dialogue avec les leaders des groupes et des commissions au Sénat et à la chambre basse afin de favoriser la désignation des 3 membres du CEP.

Selon le premier mandataire de la nation le dialogue avec les acteurs politiques doit permettre d'instaurer un climat de confiance entre les partis politiques et les autorités gouvernementales et électorales. Il croit que les multiples rencontres avec les acteurs politiques permettront d'établir cette confiance élément préalable à la tenue d'élections honnêtes et démocratiques. Il s'est engagé a prévenir toute dérive dans le processus électoral qui pourrait conduire au chaos et l'instabilité politique.

Tout en réitérant sa détermination à ne pas s'immiscer dans le fonctionnement des autres pouvoirs M. Martelly a souhaité que le pouvoir législatif parvienne à designer leurs représentants au CEP. En ce qui a trait aux prochaines élections, le président Martelly s'est dit favorable au vote électronique proposé par certains participants. Il révèle avoir instruit le Premier Ministre Lamothe qui devra assurer le suivi du dossier.

LLM / radio Métropole Haïti

martes, 28 de agosto de 2012

CEP: Nouvelle proposition de Levaillant Louis Jeune

Absent du pays depuis une semaine, le président de la Chambre basse, Levaillant Louis-Jeune, à peine rentré, a relancé lundi le débat sur le conseil électoral permanent contesté en envisageant une possible désignation de « trois représentants provisoires » du Parlement malgré son opposition catégorique à l’initiative unilatérale du Président Michel Martelly de mettre en place un CEP de six membres.
Affirmant qu’il restait attaché au principe de la représentation du pouvoir législatif dans l’organisme électoral, le Député de Desdunes (Artibonite, nord) a fait savoir que lesdits « conseillers provisoires » devraient être choisis par les deux Chambres réunies en assemblée nationale.
Son homologue du Sénat, Dieuseul Simon Desras, avait déjà évoqué ce scénario devant l’impossibilité matérielle pour le Grand Corps de réunir les deux tiers nécessaires à la désignation des représentants de l’institution parlementaire.
Par ailleurs, Levaillant Louis-Jeune s’en est pris au chef de l’Etat qui, explique-t-il, a pris sur lui, en violation de la constitution amendée en vigueur, d’autoriser l’entrée en fonction de six membres du conseil électoral permanent alors qu’il en fallait neuf. Il appelle le chef de l’Etat, en tant que garant de la bonne marche des institutions, à dégager un consensus avec les différents secteurs de la vie nationale sur la formation du CEP chargé d’organiser les prochaines élections sénatoriales, municipales et locales.
Dans cette perspective, le président de la Chambre des Députés -qui continue de réclamer la démission du président du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Me Anel Alexis Joseph- souhaite que l’Exécutif réévalue le mode de désignation des trois représentants du CSPJ au CEP entaché de graves irrégularités et à l’origine d’une vague de protestations.
S’agissant de la demande de mise en accusation de Me Joseph qu’a introduite la fédération des barreaux d’Haïti, la correspondance, comme toute autre pétition reçue, fera l’objet de discussions en conférence des présidents avant d’être portée devant l’assemblée des Députés, a conclu Levaillant Louis-Jeune.
La constitution du CEP permanent continue d’aviver les tensions entre d’un côté l’Exécutif et de l’autre le Parlement, la classe politique et la société civile qui, dans leur majorité, ont dénoncé une tentative de hold-up politique visant à garantir la mainmise du pouvoir sur l’appareil électoral et l’enclenchement d’un cycle interminable d’élections officielles.
 spp/Radio Kiskeya

miércoles, 22 de agosto de 2012

Mauvaise nouvelle pour la planète. Cette année, il n'aura fallu que 234 jours à l'humanité pour consommer toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an. Nous avons atteint, mercredi 22 août, le "Global Overshoot Day", le "jour du dépassement". En d'autres termes, nous vivrons à crédit jusqu'à la fin de l'année.

"L'heure du bilan a sonné", estime l'organisation non gouvernementale Global Footprint Network (GFN), qui calcule chaque année cette empreinte écologique. Le processus d'épuisement des ressources naturelles s'accélère : le "jour du dépassement" intervient cette année trente-six jours plus tôt qu'en 2011. En 2005, la limite fut atteinte un 20 octobre ; en 2000, c'était un 1er novembre.

Depuis 2003, les experts de GFN évaluent la quantité de ressources à travers le monde et la manière dont elles sont gérées. Avec pour unité de mesure l'hectare global (hag), la méthode consiste à comparer cette "biocapacité" à la consommation réelle de chaque pays.

UNE SEULE PLANÈTE NE SUFFIT PLUS

Cette année, leur système de calcul a été affiné et a permis de publier de nouveaux chiffres, plus précis, pour les cinquante dernières années. Le résultat ? "Un déficit écologique qui se creuse de manière exponentielle depuis cinquante ans", constate Mathis Wackernagel, fondateur de GFN.

Une seule planète ne suffit plus pour subvenir à nos besoins et absorber nos déchets. Désormais les besoins de l'humanité dépassent de 50 % les ressources disponibles, lesquelles ont quasiment diminué de moitié depuis 1961.
Rappelant que les risques de pollution (chimique, radioactive, etc.) ne sont pas comptabilisés dans cette étude, le président de GFN prévient : "La dégradation des milieux naturels se traduit inévitablement par une baisse des surfaces productives et notre dette, qui s'alourdit, condamne aux dépens les générations futures."
En 2008 (les données pour les années suivantes ne sont pas encore traitées), l'empreinte écologique de l'humanité s'élevait à 2,7 hag par habitant pour une capacité limite de 1,8 hag/hab...Lire la suite sur LeMonde.fr

martes, 21 de agosto de 2012

Martelly: dans nos rangs, point de traître.- un souhait, une menace?

Dans nos rangs, point de traître.- un souhait, une menace?
Le président Michel Martelly a sorti un discours lundi soir pour essayer de faire passer la pilule du Conseil électoral permanent. Pour défendre cette institution légale et constitutionnelle, le président a conclu son adresse à la nation par un très inédit « Pour le pays pour les ancêtres, marchons unis, bêchons joyeux. Dans nos rangs, point de traître». Un mélange détonant.
Dit ainsi d’un trait, ce couplet n’existe pas dans la Dessalinienne, notre hymne national. Dans la tempête, on s’attache au premier fil, quelque fin qu’il soit. Voilà un président empêtré dans une crise construite par lui seul.
Michel Martelly est en train de payer le prix de l’inaction de ses premiers mois au pouvoir lorsqu’il pensait pouvoir se passer du Parlement et d’une entente avec les forces politiques, dont le président René Préval encore capable à l’époque d’avoir en main la coalition Inite qui venait de perdre la présidentielle, mais qui contrôlait, avec une majorité relative, les deux Chambres.
L’option Préval, arbitre de réserve, n'a pas fait long feu. Même les alliés naturels de la communauté internationale ou de la société civile ne paraissaient pas avoir assez de poids aux yeux du président fraîchement élu.
Le Martelly des premiers mois a cru que sa popularité de président élu, les pouvoirs conférés par son titre, mixés à une forte dose de communication et de volontarisme, lui suffisaient pour imposer sa marque.
C’était sans compter avec la Constitution et une brochette d’élus qui ont déjà tout vu au cours de leur carrière.
Vite, Martelly et ses amis n'ont  pas fait le poids et ont dû, après l’échec devant le Parlement de deux candidats au poste de Premier ministre et la grande bataille perdue contre le député Arnel Belizaire, arbitrairement et illégalement emprisonné, composer avec les parlementaires.
Dans le même temps, pensant qu’il pouvait imposer le retour des Forces Armées d’Haïti et une façon de gérer qui ne cadrait pas avec la place d’Haïti sur l’échiquier géopolitique, le président du 14 mai 2010 s'est mis à dos une partie de la communauté internationale qui l’a entraîné, comme un boxeur maladroit, dans les cordes d’un ring dont il ignorait la superficie. Au gong, acculé, Martelly a accepté les conditions des acteurs majeurs de la scène politique que sont les amis d’Haïti. Cela lui a permis de souffler et enfin d'installer son Premier ministre après la sortie tumultueuse de Gary Conille.
Avant de reprendre la main, le président a dû souscrire aux conditions de ses nouveaux meilleurs amis, des parlementaires madrés et des diplomates sans états d’âme.
C’est au cours des fiançailles que le président a agréé, après des mois et des mois de tergiversations, de publier la version amendée de la Constitution de 1987 qu’il n’avait jamais soutenue.
Entre-temps, le mandat de ses nouveaux alliés au Sénat a pris fin.
Depuis, c’est le calvaire. Martelly et son Premier ministre n’arrivent pas à faire du Parlement un ami, ni un allié. Même en y mettant le prix, tout coince.
Dernier exemple en date, le budget du prochain exercice. La Chambre des députés l’a modifié dans des termes que le gouvernement ne peut accepter sans perdre la face devant ses bailleurs.
La constitution du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, puis du Conseil électoral permanent ont été, -sont- deux autres épisodes à suspense. Entre lutte de pouvoir, guerre de territoire, ambition galopante et petites méchancetés, ces deux institutions fondatrices de l’Etat de droit nouveau sont en passe de se discréditer.
Les hommes aux manoeuvres, tout au moins.
C’est donc en ce sens qu’il faut lire le discours du président Michel Martelly de ce lundi 20 août qui appelle à l’histoire : « Le 21 août est une date importante de l'histoire nationale. Elle marque le soulèvement général des esclaves qui a conduit à l'indépendance nationale. C'est donc une date rupture. Ce 21 août 2012,  soit 221 ans après, nous posons un acte fondateur dans la construction d'un État de droit démocratique. En effet, après seize versions provisoires du Conseil électoral, en dépit des prescriptions de la Constitution, créant un Conseil électoral permanent,  nous sommes donc au carrefour de l'histoire, à une date rupture qui se situe dans notre tradition de grandeur, à la recherche du bonheur pour notre peuple», a dit le président Martelly.
Pour bien marquer le péril évité à la nation, le président confesse qu’il a été, lui aussi, tenté de violer la Constitution toute neuve : « Il faut dire que j'ai été, à plusieurs reprises, tenté d'imiter mes prédécesseurs en formant un 17e Conseil électoral provisoire ou, comme le proposent certains, un Conseil électoral spécial, de consensus, d'exception, de transition, voire un Conseil électoral ultime. Or, ces choix de continuité dans la violation de la Constitution traduiraient un recul inacceptable, préjudiciable à cet État de droit. J'ai donc opté pour la solution constitutionnelle, au regard de l'article 136 de notre Charte fondamentale qui fait de moi le garant des institutions démocratiques», a poursuivi le chef de l’Etat, avant de conclure son discours par un «Dans nos rangs, point de traître».
En Haïti, quand nos ancêtres et la dénonciation des traîtres trouvent une place dans une affaire haïtiano-haïtienne, les dérapages sont à craindre.
Frantz Duval
Le Nouvelliste

Haïti Politique : L’évêque émérite de Jérémie exhorte Martelly à la raison

L’évêque émérite de Jérémie (Grande Anse / Sud-Ouest), Mgr. Willy Romélus, sort de son silence (depuis plusieurs années) pour exhorter l’administration politique haïtienne à écouter, une fois de plus, la voix de la raison pour éviter au pays de sombrer, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« Le pays est au bord d’une grave crise si les autorités persistent dans cette voie irrégulière sur la question de conseil électoral permanent devant organiser les élections dans le pays pour renouveler le tiers du sénat et les collectivités territoriales », avertit Mgr. Romélus, dans une homélie à l’occasion du centenaire de la paroisse Sainte Jeanne de Chantal (commune située à environ 18 km au sud-ouest de la ville des Cayes) ce mardi 21 août 2012
Selon le prélat, l’exécutif fait la sourde oreille à la voix de la majorité de différents secteurs organisés du pays qui disent non à l’inacceptable.
Mgr. Romélus invite les protagonistes à s’unir pour trouver une entente dans l’intérêt de la nation et à travailler pour construire une Haïti nouvelle dans la solidarité.
De son côté, le sénateur du Sud, Carlos Lebon, plaide en faveur d’une entente entre l’exécutif et le législatif en vue de trouver une formule appropriée à la mise en place d’un organisme électoral de consensus.
« La formation d’un organisme électoral permanent, avec des membres provisoires et permanents, dans le contexte actuel - où le parlement est amputé d’un tiers pour pouvoir répondre aux exigences constitutionnelles de composition d’un conseil électoral permanent – est irrationnelle et inconstitutionnelle », considère Lebon dans une interview accordée à AlterPresse, en marge de la célébration du centenaire de la paroisse de Chantal.
Le parlementaire invite le chef de l’État à emprunter la voie du dialogue et du consensus pour une meilleure solution.
Carlos Lebon demande aussi à ses collègues parlementaires de respecter la charte fondamentale de la nation, laquelle doit leur servir de boussole dans les prises de décision.
« Cette fois-ci, la dictée est très mauvaise. Il faut donner une chance au pays », déclare Lebon qui en profite pour stigmatiser l’ingérence de certains pays de la communauté internationale dans les affaires internes du pays.
Pour sa part, le député des Cayes, Fenel Thanis, élu sous la bannière de « Repons peyzan », préconise un compromis politique entre l’exécutif et le législatif afin de faciliter la formation d’un organisme de consensus de 9 membres, pour la réalisation de bonnes élections dans le pays en attendant la mise en place d’une entité électorale permanente.
Le parlement est en difficulté de choisir ses représentants pour la création d’un conseil électoral permanent selon le vœu de la Constitution, signale le député Thanis.
Source: Alterpresse

Actualités: Sophia Martelly-Corruption: Newton Saint-Juste a le soutien d'une ancienne première dame

« Etre première dame n’est pas une fonction, c’est une situation, un ensemble de privilèges », a d’entrée de jeu clarifié  l’ancienne première dame Mirlande Manigat. Invitée  lundi à Panel Magik, elle a dit appuyer la démarche de Me Newton Saint-Juste, qui a écrit au  parquet du tribunal civil de Port-au-Prince pour lui demander de mettre l’action publique en mouvement contre  Sophia Martelly et son fils Olivier Martelly pour des dépenses importantes engageant l’Etat haïtien.  « C’est inacceptable que la première dame, qui n’est pas comptable de deniers publics, ait  à sa disposition des fonds de l’Etat », a lancé Mirlande Manigat.
« Ce n’est pas seulement un scandale, c'est une faute », a-t-elle dit à propos d’Olivier Martelly. Conseiller du président de la République en matière de jeunesse et de sport, le fils du chef de l’Etat  gère une enveloppe de cinq millions de dollars américains pour la construction de parcs sportifs à travers le pays. « Ce n’est qu’un gamin de moins de vingt-cinq-ans »,  a martelé la constitutionnaliste indignée.
« Les  fonds de l’Etat doivent être gérés selon les règles. On ne peut pas faire ce qu’on veut avec », a lancé la secrétaire générale du RDNP, mettant en garde les ministres  du gouvernement prêts à mettre des fonds à la disposition de la première dame et de son fils. « Ils n’ont pas de compte à rendre aux parlementaires, c’est de la responsabilité des ministres, qui doivent faire très attention », a précisé l’ancienne première dame.
S’appuyant sur le droit et la morale publique, Mirlande Manigat a expliqué que Sophia Martelly et Olivier Martelly peuvent par conséquent répondre par-devant les tribunaux de droits communs de la gestion qu’ils ont faite des fonds mis à leur  disposition.  Toutefois, reconnaît-elle, la mise en mouvement de l’action publique contre eux peut être politiquement difficile.
Mirlande Manigat a par ailleurs rejeté l’idée de légiférer sur la situation de la première dame en Haïti.  « Ce serait une mauvaise chose car la population a élu un président et non pas tous les membres de sa famille », a fait remarquer l’ancienne candidate à la présidence.
« Je n’ai aucun problème personnel avec la première dame ni avec son fils. J’estime tout simplement qu’ils doivent rendre compte des fonds publics qu’ils ont à leur disposition », a déclaré Newton Saint-Juste lundi. L’homme de loi a par ailleurs dénoncé le fait que ni la première dame ni le fils du président de la République n’ont aucune qualité pour gérer ces fonds. Il n’est écrit nulle part que la femme du premier mandataire de la nation ni son fils puissent agir à la place des ministres.
Selon Me Newton Saint-Juste, il y aurait usurpation de titre, infraction punie par l’article 217 du Code pénal haïtien.
Nous n’avons pas encore parlé de malversation ni de corruption. Nous souhaitons tout simplement savoir si le Code pénal en son article 217 n’a pas été violé, a indiqué Me. Saint-Juste.

Danio Darius

viernes, 17 de agosto de 2012

Haïti - Économie : Grégory Mevs est nommé Co-Président du CCPDEI

Le Bureau de Communication de la Présidence informe la population en général de la nomination par le Président de la République, Michel Martelly, de M. Grégory Mevs comme Co-président du Conseil Consultatif Présidentiel pour le Développement Economique et l’Investissement (CCPDEI/PIAB (1)).

Le CCPDEI est appelé à développer des stratégies novatrices pour attirer des investissements directs en Haïti, accompagner l’Administration publique et lever les frais pour libérer la croissance économique.

La mission du Conseil Consultatif est de promouvoir des investissements directs en Haïti, promouvoir l’image « Haïti », conseiller le Président sur les initiatives politiques et stratégiques pour attirer les investissements qui créeront des emplois durables, et solliciter des sources d’investissement en Haïti pour stimuler la croissance économique.

(1) Presidential Investment Advisory board (PIAB)



HL/ HaïtiLibre

Haïti - Éducation : Michaëlle Jean applaudit la création du Consortium inter-universitaire (CIRSEH)

Michaëlle Jean, l’Envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti, salue la création du Consortium Inter-universitaire pour la Refondation du Système Éducatif Haïtien (CIRSEH) dont la convention-cadre sera signée aujourd’hui à Port-au-Prince entre la République d’Haïti et 18 institutions universitaires haïtiennes et canadiennes.

Le Consortium accompagnera l’État haïtien dans sa démarche vers la scolarisation universelle énoncée dans le Plan opérationnel 2010-2015 du Ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP). Il sera aussi à l’œuvre pour renforcer les capacités des institutions haïtiennes de haut savoir dispersées sur tout le territoire.

« Cette entente, que l'on peut qualifier d'historique, répond aux besoins explicitement formulés par le Gouvernement haïtien dans l’atteinte de ses objectifs nationaux. Elle vient sceller une alliance garantissant le transfert des compétences entre partenaires universitaires canadiens et haïtiens dans un esprit de concertation et de réciprocité. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette collaboration qui rendra possible une véritable harmonisation des interventions pour la reconstruction du système éducatif en Haïti », a déclaré Michaëlle Jean.

Une dizaine d’institutions haïtiennes publiques et privées d’enseignement supérieur font partie du Consortium. Du côté canadien, on compte l’Université du Québec et deux de ses constituantes, soit l’UQAM et l’UQTR, l’Université Laval, l’Université de Moncton, l’Université d’Ottawa, l’Université de Sherbrooke et l’Université de Montréal.

« Les universités canadiennes et les universités haïtiennes sont des alliées de longue date. Leurs collaborations ont porté de nombreux fruits », a constaté l’Envoyée spéciale de l’UNESCO. « Ce nouvel accord jette les bases d'une coopération beaucoup plus solide et assurément exemplaire, né d'un souci de cohérence, de rationalisation des efforts et de renforcement du leadership haïtien. Il saura certainement accompagner de vastes projets de restructuration de l’enseignement supérieur et du système universitaire en Haïti ainsi que le programme proposé dans le rapport intitulé "Pacte national sur l’éducation et la formation professionnelle en Haïti", présenté récemment au président de la République », a ajouté Madame Jean.

Ce Pacte national, auquel le Président Michel Martelly a promis de s'associer, est le résultat de plus deux ans de consultation auprès de tous les acteurs du monde de l’éducation en Haïti. Cette mobilisation a rendu possible l’identification des problèmes qui affligent les institutions d’enseignement. Les recommandations qui en émanent visent à la remise à niveau d’un système d’éducation qui s’est gravement détérioré au cours des dernières décennies.

La naissance du Consortium inter-universitaire pour la refondation du système éducatif haïtien, s’avèrera une ressource additionnelle mise à la disposition du Gouvernement d’Haïti afin de doter le pays d’institutions modernes et efficaces au service de sa population.

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Éducation : Résultats de la Neuvième année Fondamentale 2011-2012

Selon les informations fournies par le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) le taux de réussite pour la Neuvième Année Fondamentale 2011-2012 au niveau national est de 67.23%, soit 119,338 admis sur 177,502 participants, l'on retrouve le meilleur taux d'admission dans le département du Centre avec 87%, et le moins bon dans la Grand'Anse avec 52%. 13,233 ont échouée, et 15,891 étudiants étaient absents sur les 193,393 inscrits.

Dans le département de l'Ouest sur 103,500 inscrits, 91,912 ont participé aux examens, pour 64,390 admis soit 70% (34,224 (53%) filles et 30,166 (47%) garçons). 4,876 étudiants ont échoués, soit 5% (2,555 (52%) filles et 2,321 (48%) garçons). Il y a eu 11,588 absents, soit 11% (6,348 filles et 5,240 garçons).

Dans le département du Nord sur 16,303 inscrits, 15,329 ont participé aux examens, pour 10,558 admis soit 69% (5,482 (52%) filles et 5,076 (48%) garçons). 1,441 étudiants ont échoués, soit 9% (812 (56%) filles et 629 (44%) garçons). Il y a eu 974 absents, soit 6% (599 filles et 375 garçons).

Dans le département du Nord'Est sur 6,210 inscrits, 5,796 ont participé aux examens, pour 3,781 admis soit 65% (1,943 (51%) filles et 1,838 (49%) garçons). 388 étudiants ont échoués, soit 7% (204 (53%) filles et 184 (47%) garçons). Il y a eu 414 absents, soit 7% (227 filles et 187 garçons).

Dans le département Nord'Ouest sur 10,988 inscrits, 10,265 ont participé aux examens, pour 6,128 admis soit 60% (2,989(49%) filles et 3,139 (51%) garçons). 761 étudiants ont échoués, soit 7% (444 (58%) filles et 317 (42%) garçons). Il y a eu 723 absents, soit 7% (406 filles et 317 garçons).

Dans le département du Centre sur 6,875 inscrits, 6,609 ont participé aux examens, pour 5,777 admis soit 87% (2,775 (48%) filles et 3,002 (52%) garçons). 43 étudiants ont échoués, soit 1% (17 (40%) filles et 26 (60%) garçons). Il y a eu 266 absents, soit 4% (150 filles et 116 garçons).

Dans le département de l'Artibonite sur 23,576 inscrits, 22,539 ont participé aux examens, pour 14,432 admis soit 64% (6,914 (48%) filles et 7,518 (52%) garçons). 4,010 étudiants ont échoués, soit 18% (2,082 (52%) filles et 1,928 (48%) garçons). Il y a eu 1,037 absents, soit 4% (563 filles et 474 garçons).

Dans le département du Sud sur 9,538 inscrits, 9,266 ont participé aux examens, pour 4,927 admis soit 53% (2,558 (52%) filles et 2,369 (48%) garçons). 698 étudiants ont échoués, soit 8% (347 (50%) filles et 351 (50%) garçons). Il y a eu 272 absents, soit 3% (157 filles et 115 garçons).

Dans le département Sud'Est sur 6,994 inscrits, 6,671 ont participé aux examens, pour 4,128 admis soit 62% (2,055 (50%) filles et 2,073 (50%) garçons). 384 étudiants ont échoués, soit 6% (199 (52%) filles et 185 (48%) garçons). Il y a eu 323 absents, soit 5% (177 filles et 146 garçons).

Dans le département de la Grand'Anse sur 5,107 inscrits, 4,944 ont participé aux examens, pour 2,563 admis soit 52% (1,241 (48%) filles et 1,322 (52%) garçons). 384 étudiants ont échoués, soit 8% (159 (41%) filles et 225 (59%) garçons). Il y a eu 163 absents, soit 3% (81 filles et 82 garçons).

Dans le département des Nippes sur 4,302 inscrits, 4,171 ont participé aux examens, pour 2,654 admis soit 64% (1,238 (47%) filles et 1,416 (53%) garçons). 248 étudiants ont échoués, soit 6% (116 (47%) filles et 132 (53%) garçons). Il y a eu 131 absents, soit 3% (64 filles et 67 garçons).

HL/ PI/ HaïtiLibre

Haïti - Taïwan : Le Président Martelly rencontre le Vice-président M. Wu Den-Yih

Jeudi, dans la capitale dominicaine, le Président Michel Martelly, a rencontré en privée, le Vice-président de Taïwan (République de Chine), M. Wu Den-Yih, avec qui, il a discuté des sujets de coopération entre Haïti et Taïwan...

Le premier point abordé, a été l'engagement de la République de Chine (Taïwan), à poursuivre la mise en œuvre des plans de coopération visant à promouvoir la reconstruction d'Haïti. Le Chef de l’État haïtien, en a profité pour adresser ses remerciements au Vice-président Den-Yih, pour les résultats obtenus dans ce domaine, ayant contribué au bien-être du peuple haïtien.

En outre, le Président et le Vice-Président ont exprimé la nécessité de travailler dans l'enseignement universitaire et la formation professionnelle, en vue d’aider les jeunes à avoir un meilleur avenir et devenir un grand potentiel pour le pays. « Nous devons donner aux jeunes la possibilité de bénéficier de formations professionnelles adéquates pouvant les aider à contribuer à la reconstruction de notre société », reste convaincu le Président Martelly.

Le Président Martelly a également exprimé son intention de renforcer le secteur de l'énergie électrique en Haïti. En ce sens, le Vice-président de Taïwan a promis sa collaboration pour soutenir Haïti. La coopération entre Haïti et Taïwan s’étend également dans le domaine de la santé.

Martelly et Den-Yih, se sont engagés à continuer à travailler, pour mener à bien ces nouveaux plans de coopération en vue de renforcer les relations entre les deux pays.

HL/ HaïtiLibre

Haïti - Politique : Réaction du Président du Sénat à la création du Conseil Électoral Permanent

Concernant la mise en place par le Président Martelly du Conseil Électoral Permanent, avec 6 membres au lieu de 9, en attendant les noms des 3 représentants du Pouvoir législatif, le Sénateur Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat a déclaré jeudi « j'attends une correspondance officielle, qui nous dise voilà la décision du Président hier nous l’avons appris [par les médias], mais nous n'avons pas encore été saisie officiellement qu'il y a un Conseil Électoral qui est formé avec 6 membres.

Il doit [l’Exécutif] nous le signifier, et une fois signifié de notre côté, nous avons des démarches constitutionnelles à faire de notre côté, parce que l'article 192 dit ce qui doit être fait pour que chaque pouvoir soit représenté et envoi ses représentant dans le Conseil.

Si le Président en tant que Chef du pouvoir Exécutif a fait sa part, que le CSPJ a fait sa part, les deux ont donné 6 membres et ils disent que c'est le Parlement qu'ils attendent. Le parlement va faire valoir sa position après que nous ayons eu la prochaine conférence des Présidents à l’extraordinaire qui est prévu pour demain matin [vendredi] et lorsqu'elle aura été faite, nous connaitrons la position des Sénateurs et à ce moment là, il y a des probabilités pour que nous convoquions l’Assemblée nationale dans le plus bref délai pour que nous pencher et statuer sur la question du Conseil Électoral Permanent conformément à l'article 192. [...]

Je ne peux pas encore dire que le Parlement s'est désisté ou a fait forfait, comme je l'ai lu [dans certains médias] [...] il y avait un constat, nous avons fait part au Président [dans une lettre] de ce constat, et c'est au Chef du pouvoir Exécutif que j'ai écris, pas au Chef de l'État [...] »


HL/ HaïtiLibre

sábado, 11 de agosto de 2012

Lamothe satisfait de son 5 eme conseil de gouvernement

Le Premier Ministre haïtien Laurent Lamothe estime que le conseil de gouvernement tenu dans la ville des Cayes mercredi a été un succès. Si des discussions à huit clos ont eu lieu dans l'après midi et tard dans la nuit, les débats publics qui ont duré plus de 5 heures ont été très animés.

M. Lamothe assure que l'organisation des conseils de gouvernement dans les villes de province offre aux responsables l'occasion de vérifier sur le terrain l'état d'avancement des travaux. Il cite entre autre un accord entre le Bureau de Monétisation qui permettra de construire un centre multisports au Cayes en lieu et place de l'acquisition d'un système d'éclairage pour le parc des Gabion.

Le Premier Ministre a indiqué que plus de 144 000 internautes ont suivi en direct ce conseil de gouvernement qui a été également retransmis par de nombreux medias locaux et de la diaspora. Il a également innové en invitant les ministres à répondre aux questions des internautes.

En plus des ministres et des secrétaires d'Etat, plusieurs directeurs généraux avaient pris part à ce 5 eme conseil de gouvernement de M. Lamothe. Plus de 25 parlementaires ainsi que des membres du secteur privé du sud ont également assisté aux échanges.

Certains parlementaires ont interrogé des ministres en ce qui concerne l'achèvement des travaux de construction de certains lycées, centres de santé ou système d'irrigation. Les députés Ogline Pierre, Guy Gérard Georges, Fritz Gerald Bourjolly, Benoît Laguerre ont mis l'accent sur la nécessité de réaliser un suivi des projets annoncés par les ministres et les directeurs généraux durant ce conseil des ministres.

M. Lamothe a fait état de la formation d'une commission interministérielle chargée d'assurer le suivi de ces projets. Le directeur du cabinet du Premier Ministre, Salim Soukar, et le secrétaire général de la Primature, Pierre Michel Brunache, auront la charge de coordonner cette commission.

LLM / radio Métropole Haïti

Haiti - Politique : Thierry Mayard-Paul devient Conseiller Privé du Président de la République

Le Bureau de Communication de la Primature nous informe que le Président de la République, Michel Martelly, a nommé par arrêté en date du 9 Août 2012, les citoyens dont les noms suivent :

Me Thierry Mayard-Paul, Conseiller Privé du Président de la République, avec rang de Ministre ; Monsieur Kenn Duval, Directeur Général du Ministère de l'Environnement ; et Monsieur Georges Andy René, Directeur Général du Centre de Facilitation des investissements (CFI), il remplace à ce poste M. Karl Jean-Louis.

À noter que le bureau de la Primature avait annoncé le lundi 6 août 2012 au soir, un important remaniement Ministériel, dans lequel 3 Ministres avaient été remerciés, 3 Ministres avaient changé de Ministère, et la nomination de 3 nouveaux Ministres.

Haïti - Économie : Début du projet d’énergie verte, de 250 millions de dollars, en mars 2013

Suite aux accords signés le 30 mars et le jeudi 3 mai 2012, entre le Gouvernement haïtien et la firme américaine « International Electric Power » (IEP) concernant la construction d’une usine de transformation des déchets domestique et la production de 30 mégawatts d’électricité renouvelable, pour Port-au-Prince et la zone métropolitaine, Enzo Zoratto, le Président et Chef de l'exploitation d’IEP, annonce le lancement de la construction de la première usine de transformation en Haïti, en mars 2013.

En vertu des accords signés, IEP dispose d'une concession pour la collecte des déchets municipaux, la construction de l'usine et la production de l'électricité. D'un montant de 250 millions de dollars, c'est la première entente de partenariat public-privé de grande envergure depuis janvier 2010 permettra au pays de réduire l’importation de carburants et offrira des avantages importants pour la santé de la population.

En vertu des accords, les deux parties se partageront un pourcentage des profits de la vente de l'électricité ainsi qu'un pourcentage des bénéfices réalisés à partir des matériaux recyclables. Le Gouvernement d'Haïti fournira le terrain pour l'usine.

L'usine de 30 MW, sera située sur 4,162 ha, à 10 km au Nord de Port-au-Prince et sera approvisionné par 2,000 tonnes de déchets générés chaque jour, par 7 municipalités de la capitale et deux municipalités au Nord, a précisé Enzo Zoratto, ajoutant que le manque actuel de gestion efficace des déchets en Haïti « est un obstacle au développement économique ainsi que l'un des plus gros contributeurs à la mauvaise santé. »

L'usine de transformation des déchets en énergie, aidera également à combler le déficit de 800 MW du pays et réduira la dépendance en carburant [diesel et mazout lourd]. Environ 80% de la production d'électricité dans le pays utilise du carburant diesel, représentant un pourcentage anormalement élevé du PIB, a souligné le Chef de d'exploitation d’International Electric Power.

La construction devrait commencer au début de Mars 2013, et l'usine sera pleinement opérationnel d'ici mars 2015. Le programme de collecte des déchets sera financé par l'IEP à partir des bénéfices de production d'énergie et la société espagnole Ros Roca, fournira 136 véhicules pour collecter 100% des déchets générés dans la capitale.

Pendant que l'usine sera en construction, « 100% des déchets de la capitale, seront recueillis et envoyés à un site d'enfouissement, et quand l'usine sera opérationnelle, l'ensemble de ces déchets, sera redirigé à l’usine » a fait savoir Zoratto.

La US Overseas Private Investment Corporation (OPIC) devrait fournir le financement pour le projet, puisque les conditions en Haïti font que « nous ne sommes pas en mesure d'attirer les grandes institutions privées ou commerciales en ce moment. »

Interrogé pour savoir si le marché des déchets en énergie constituait d'importantes possibilités pour d’autres investisseurs, Zoratto estime qu'il y a « suffisamment de déchets pour deux autres usines dans le pays. La technologie est adaptée pour tous les grands Centres dans le pays et tout ce que vous avez besoin, c’est suffisamment de déchets. »


HL/ HaïtiLibre

Haïti - Justice : Fin des assises à Petit-Goâve

Vendredi 10 aout 2012, Me Jean Alix Civil, le Commissaire du Gouvernement auprès du tribunal de Première instance de Petit-Goâve, a annoncé, que la deuxième session des assises avec et sans assistance du Jury, débutée le 2 aout 2012 a pris fin ce vendredi 10 août.

Durant cette période, le Parquet a poursuivi devant les tribunaux, environ 40 citoyens accusés entre autres : d'assassinat, de meurtre, d'association de malfaiteurs, de tentative d'assassinat, de vols a mains armées, d’enlèvement et de divers trafics illicites... et prononcé les jugements suivants :

3 accusés ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité
5 accusés ont été condamnés de 6 a 12 ans de travaux forcés
1 accusé a été condamné a 6 ans de travaux forcés
3 accusés ont été condamnés a 5 ans de travaux forcés
1 accusé a été condamné a 4 ans et 6 ans de travaux forcés
6 accusés ont été condamnés a 3 ans de travaux forcés
3 accusés ont été condamnées a 2 ans de travaux forcés

6 autres accusés ont été acquittés...

Il faut noter qu'au cours de ces assises, les dossiers de plusieurs citoyens ont été traités et évacués en temps réel, c’est a dire dans le délai prévu par la procédure régissant la matière.

Par ailleurs, le Commissaire du Gouvernement de Petit-Goâve, en a profité pour lancer officiellement, le programme de lutte contre la dépravation morale de la jeunesse dans la juridiction de Petit-Goâve « Tant vaut la Nation, tant vaut sa jeunesse, c'est pourquoi conjointement : le Parquet, la justice et la Police Nationale d’Haïti, vont sillonner la ville a l'occasion des festivités de Notre-Dame, en vue de sévir contre les activités de débauche et contre tout comportement nuisant à la pudeur publique. »

HL/ HaïtiLibre / Guyto Mathieu (Correspondant Petit-Goâve)

Haïti - Politique : Lettre ouverte du Sénateur Benoît au Président Martelly

Face au défi de la formation d’un Conseil Électoral Permanent, de la crise au sein du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire et des dissensions au sein de la Chambre haute, le Sénateur Steven Irvenson Benoît écrit au Chef de l’État et dit souhaiter « dans un élan patriotique », après avoir rendu le Président responsable de la situation, un dialogue pacificateur et stabilisateur entre l’Exécutif, le Parlement, le CSPJ, les partis politiques et la société civile en vue de trouver un compromis...

« Son Excellence Monsieur Michel Joseph Martelly, Président de la République, Palais National

Excellence,

Une fois de plus, j’ai l’honneur de m’adresser à vous en tant que responsable de la bonne marche des institutions républicaines de ce pays, et du bon déroulement de son processus démocratique. J’espère donc que vous recevrez cette correspondance dans un esprit d’ouverture pouvant faciliter un dialogue pacificateur et stabilisateur qui nous permettra de réussir la traversée de la conjoncture actuelle.

Quelques antécédents :
Permettez que je vous rappelle qu’en avril 1997, lors des élections devant justement permettre le renouvellement du tiers du Sénat, les résultats du 1er tour ont été contestés avec tant de virulence que les deux (2) Sénateurs élus n’ont jamais pu prêter serment. Quant au 2ème tour il n’eut jamais lieu. Résultats décriés, Conseil électoral provisoire décrié tout autant.

En mai 2000, le pouvoir en place avait tenté de rafler tous les sièges du Parlement avec des résultats affichant 81 Députés en sa faveur, sur les 83 siégeant, et 18 de ses candidats élus Sénateurs sur 18 sièges en ballotage. Une fois de plus ces résultats furent contestés et il s’en suivit trois années de troubles politiques ininterrompus, jusqu’au départ forcé du Président élu.

Aujourd’hui nous voici face au défi de la formation d’un Conseil électoral qui donne lieu à une intense controverse et crée des frictions entre les trois pouvoirs. Si nous ne faisons pas très attention, ce Conseil électoral risque de ne jamais voir le jour et le pays pourrait retomber dans une crise politique.

En effet, au sein du CSPJ règne un conflit d’importance et le comportement du Président de cette institution en qui la nation est censé placer son ultime confiance est peu rassurant; il semble même attiser davantage les dissensions internes (et externes). Le CEPJ doit se ressaisir et recouvrer sa dignité et la confiance de la nation, même au prix de grands sacrifices.

Au Sénat, il est jusqu’à ce jour Impossible de réunir au complet les 20 membres y siégeant actuellement. Il est encore plus difficile d’obtenir la majorité des deux tiers qui permettrait que soient désignés les trois représentants de l’Assemblée nationale au Conseil électoral permanent. Rappelons-nous que, comme le Président du CSPJ, le Président du Sénat ne peut voter que pour départager un vote dans l’impasse. Or, douze Sénateurs et trente-six Députés se sont déjà déclarés ouvertement hostiles à la formation d’un Conseil électoral permanent et exigent que ce soit de préférence un Conseil provisoire de consensus qui organise les prochaines élections.

La voix (ou la voie) de la Sagesse :
Personnellement j’étais et je suis encore, en faveur de la mise en place d’un Conseil Électoral Permanent. Étant donné qu’une majorité de mes collègues avait voté les amendements, considérant que la majorité des Parlementaires avait demandé la publication de la loi mère amendée, je m’étais plié à la volonté du vote majoritaire comme tout bon démocrate. Par respect pour ce vote et pour les prescrits de la Constitution amendée, il n’y avait pour moi d’autre voie que d’aller jusqu’au bout des décisions prises et former un Conseil Électoral Permanent.

Cependant, tenant compte de la situation qui prévaut au sein du CSPJ et des réactions qu’elle ne cesse de susciter, considérant la crise qui se profile au Parlement si les diverses positions exprimées ne peuvent être conciliées, je ne peux que souhaiter un dialogue entre l’Exécutif, le Parlement, le CSPJ, les partis politiques et la société civile en vue de trouver un compromis.

Ceci éviterait des contestations inutiles, néfastes au bon fonctionnement du gouvernement et de l’Etat haïtien en général. De même, Il serait fort sage que vous reveniez sur l’arrêté nommant une Directrice générale au Conseil électoral, avant même que celui-ci soit constitué. Il reviendra aux Conseillers eux-mêmes de se choisir un Directeur général, tout comme cela se fait dans les autres institutions indépendantes que sont la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, l’Université d’Etat d’Haïti, l’Office du protecteur du citoyen.

Ce sont là la voix et la voie de la Sagesse …

Gouvernance :
Une fois ce Conseil électoral formé, ses membres soumettront dans les plus brefs délais au Parlement, pour ratification, la loi électorale devant régir les joutes qui permettront le choix du tiers du Sénat, l’élection des Maires et des Casec. Dans l’intervalle il y aura beaucoup à faire.

Le Parlement devra voter : la loi sur les Collectivités territoriales – la loi Organique du CEP permanent – la loi contre la Corruption – la loi sur les Partis politiques - la loi contre l’Evasion fiscale la loi contre le Vol de l’électricité. De son côté, l’Exécutif devrait aussi publier les lois votées par le Parlement mais non encore imprimées au Journal officiel tel la loi sur les Frais scolaires (pour bien montrer qu’il appuie l’éducation) – la loi sur l’Habeas corpus – la loi sur la Détention préventive – sur le Kidnapping, et toutes les autres lois votées au Parlement et non encore publiées au Moniteur.

Un tel tableau ne fera que renforcer le bilan du Président Martelly et de son gouvernement. Durant le processus électoral, vous aurez le choix de vous maintenir au dessus de la mêlée ou de travailler en vue de la victoire des candidats de votre parti aux élections. L’expérience de 1997 et celle de 2000 mentionnées plus haut indiquent clairement que l’Exécutif a tout intérêt à laisser parler librement les urnes et à se contenter du nombre de sièges qu’il aura démocratiquement obtenus.

Renforcement institutionnel :
Après la publication des résultats des élections le cap devra immédiatement être mis sur la formation du Conseil électoral permanent, du Conseil constitutionnel, et la tenue des élections indirectes qui permettront au pays d’avoir les Assemblées municipales, départementales et le Conseil interdépartemental, dont les membres pourront finalement siéger au Conseil des Ministres en lieu et place des Parlementaires que nous y observons actuellement, ce qui constitue une grande anomalie.

Avant de terminer, je tiens à rappeler à votre Excellence et à l’opinion publique nationale que le document qui devrait s’intituler Constitution haïtienne de 1987 amendée n’existe nulle part. La reproduction des amendements pour erreur matérielle a bien eu lieu, mais il reste à publier la Constitution de 1987 avec tous les amendements incorporés! A ce sujet, je voudrais attirer votre attention sur le fait que le retard mis dans la ‘’reproduction pour erreur matérielle’’ est à l’origine de cette grave crise actuellement en gestation. Elle aurait pu avoir eu lieu bien avant la fin du mandat des dix Sénateurs qui avaient si farouchement rallié la cause de l’Exécutif.

Ces conseils vous sont adressés, Excellence, dans un élan patriotique en vue de trouver dans votre conscience d’homme d’État, un écho favorable qui ne fera que garantir davantage la réussite de votre mandat, tout en assurant le bien-être de ce peuple qui attend beaucoup de vous, de nous.

Patriotiquement,

Steven Irvenson Benoît
Sénateur de la République
Port-au-Prince, le 9 août 2012 »



HL/ HaïtiLibre