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martes, 30 de octubre de 2012

Haïti - Politique : Assemblée Nationale, nouvel échec...

Faute de quorum, la session extraordinaire en Assemblée Nationale prévue lundi 29 octobre, a de nouveau été victime de l’absentéisme des Parlementaires. Malgré les rappels du Président du Sénat, le Sénateur Dieuseul Simon Desras, sur le sens du devoir et l’obligation morale des parlementaires de répondre à cette convocation, le sursaut patriotique espéré n’a pas eu lieu et la session extraordinaire a été reportée « sine die ».

Seulement 11 Sénateurs et 57 députés ont répondu présent, au premier et seul appel nominal. Un nombre insuffisant pour la tenue d’une Assemblée nationale qui requiert un quorum de 16 Sénateurs et 66 députés. Si l’on a remarqué une légère augmentation de la présence des députés (57) par rapport à la dernière convocation (le 11 octobre dernier) le Président du Sénat n’a pu que constater, que le nombre de Sénateurs présents (11) était par contre, inférieur a la convocation précédente (13).

Visiblement indigné, après l’appel nominal, le Sénateur Desras a déclaré «...j'ai commencé à faire l'appel, après une heure, il n'y aura pas de deuxième appel et la seule chose que je vais dire à mes collègues députés et sénateurs gran moun pa bwe let nan biberon, ti moun pa antre nan gendarme, la séance est levé et reporté. »

Réagissant à l’absence remarquée de nombreux parlementaires, Ralph Théano, le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des relations avec le Parlement a décla« [...] je pense que nous sommes à un carrefour extrêmement critique dans le pays aujourd'hui [...] tout le monde est payé pour travailler [...] leur lieu de travail c'est le Parlement, et je pense qu'au moins, ils [les parlementaires], pourraient gratifier la Nation de leurs présences [...] ce n'est pas un échec pour l'Exécutif, l'Exécutif a fait ce qu'il devait faire. Aujourd'hui, il faut que la Nation prenne note, qu’apparemment certains parlementaires, malgré tout ce qui se passe dans leur pays, dans leur zone, probablement ne veulent pas que l’Assemblée Nationale se fasse. Il faut être conscient de ça [...] Un sénateur était bloqué à New-York, et 3 autres sénateurs qui étaient en route ne sont pas venu, d’autres sénateurs ont dit qu'ils ne viendraient pas [...] je demande à la Nation de prendre note pour savoir qui sont les responsables qui ont empêcher la séance de se tenir [...] »

Plusieurs parlementaires ont également réagit à ce nouvel échec. Pour le Sénateur Steven Benoît, tant que la nomination des 3 représentants du corps législatif devant siéger au Conseil Électoral Permanent, figurera à l’ordre du jour, ces convocations seront des pertes de temps. Pour le Sénateur Benoît la seule solution est un ultime Conseil Électoral Provisoire de consensus.

De son côté, le Sénateur Andris Riché tout en déplorant l’absence de ses collègues à souligné « Les sénateurs et députés peuvent insister pour que le point mentionnant la formation du CEP soit enlevé mais cela ne devrait pas les empêcher de répondre à la convocation en tenant compte de la conjoncture actuelle » soulignant que s’ils ont des revendications, c’est au Parlement qu’ils doivent les exprimer et non dans les médias.

Pour le Député Jean Tolbert Alexis, qui rejette la responsabilité sur les sénateurs (alors que le quorum des députés était lui aussi infirmé] « Il n’est pas normal qu’un groupe de sénateurs choisisse de bloquer le pays [...] Le pouvoir législatif est dans l’obligation de trouver une formule pour désigner ses trois représentants au Conseil électoral permanent. »

Le Député Abel Descolines a qualifié la situation « d’anarchie parlementaire. »

Pour le sénateur Edwin Zenny [proche et ami du Président] « Le Président, est le garant de la bonne marche des institutions du pays, il doit prendre note des comportements des sénateurs » soulignant la nécessité de trouver une entente entre l’Exécutif et le Législatif pour permettre la tenu de cette session qui bloque la ratification d’importants projets de loi, dont celui permettant l’utilisation des fonds pour l’éducation, issues des prélèvements sur la diaspora.



S/ HaïtiLibre

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