Jeudi, dans la cadre de sa visite
officielle au Japon, le Président Michel Martelly a rencontré M. Hideaki
Domichi, le Vice-président de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale
(JICA), autour de l’engagement du Japon envers Haïti et des
perspectives de développement de la coopération, notamment dans les domaines de
l’environnement et la sécurité alimentaire.
Dans la
perspective d’une politique Nationale,
favorisant une coopération de plus en plus
dynamique et fructueuse, les discussions ont porté, entre autres, sur une
réorientation du Programme de don du
Japon, une intensification du
programme de don hors projet, qui priorise notamment, la vente d’engrais
directement aux agriculteurs.
« Nous voulons y
consacrer le temps et l’énergie nécessaire. Avec le passage de Sandy, nous avons
pu mesurer la vulnérabilité du territoire haïtien, à
cause du déboisement. Chaque chute de
pluie, même la plus insignifiante, constitue une
menace pour la population », a déclaré le Chef de l’État à son
interlocuteur. Il a également insisté sur la nécessité d’un transfert de
connaissances et le partage d’expériences avec Haïti, par la formation de cadres
de terrains et l’envoi d’experts. « La question est trop sérieuse pour ne pas
faire appel aux grands moyens. »
D’autre part, pour faire
face à
un ensemble de problèmes que confronte l’agriculture haïtienne, et sur
lesquels le Gouvernement travail en vue de les résorber, le Président Martelly a
fait appel
à l’expertise du Japon qui a déjà
fait ses preuves dans la culture du riz « Rien que pour le riz, nous
importons chaque année près de 400,000 tonnes métriques, soit 200 millions de
dollars américains », a précisé le Chef de l’Etat qui veut absolument sortir de
cette trop grande dépendance du pays, qui importe 60% des
produits
alimentaires.
Le Président Martelly, croit
qu’aujourd’hui, avec le Japon, la coopération doit favoriser en priorité, une
culture stratégique pour la sécurité alimentaire de la population
d’Haïti et le développement d’infrastructures de base solide, en vue de réduire la
vulnérabilité du pays face aux inondations qui
affectent la population, détruisent les récoltes et le bétail et emportent la
terre.
HL/
HaïtiLibre
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