Suite à une mission du Fonds monétaire
international (FMI) en Haïti, sur
la
situation macroéconomique du
pays, du
28 novembre au 6 décembre, M.
Boileau Loko,
Chef de mission du FMI pour Haïti,
accompagné de Mme Marie Carmelle
Jean-Marie, Ministre de l’Économie et des
Finances et M. Charles
Castel, Gouverneur Général de
la
Banque de la
République d’Haïti, a déclaré jeudi,
lors d'une lors d’une conférence de presse conjointe,
qu’après une aide
d’urgence d’environ 270 millions de dollars [juste
après le séisme de janvier
2010] « [...] le fonds monétaire a établi
avec le Gouvernement d'Haïti, un
programme sur 3 ans, qui
fini en 2013, dont l'objectif ultime [...] c'est de voir mettre en place,
les conditions qui permettre de créer des ressources, de créer des
emplois et de réduire la pauvreté.
L'année 2011-2012 a été un
peu en deçà des espérances. Le
taux de croissance du PIB
(Produit Intérieur Brut) serait
actuellement à 2-3% pour l'année
budgétaire se terminant fin
septembre 2012, ceci est en dessous de nos projections initiales, ceci est aussi en
dessous du taux de
croissance qu'Haïti
devrait réaliser, pour être dans
les 20-30 prochaines années un pays
émergent.
Le taux de
croissance de la
population est de l'ordre de 2%, donc si
nous
avons un taux de croissance du
PIB de l'ordre de 2 à 3%, il n'y a pas suffisamment de
création d'activités,
pas
suffisamment de croissance pour
pouvoir, de façon
durable,
créer des emplois et aider la pauvreté.
Pourquoi le taux a été
faible
? Je vous dirais qu'il y a 2 ou 3
raisons, une des raisons qui
ne dépends ni des autorités ni de personnes ce
sont les événements naturels
majeurs, mais ça n'est
qu'une raison, il y a des
raisons sur
lesquelles nous pouvons agir, et
l'une de ces raisons, [...] c'est d’arriver à
mettre en œuvre tout les projets que nous
pouvons mettre en œuvre, arriver à accélérer
la
reconstruction et ses actions, ces dépenses, devraient nous
permettre,
au moins dans le
court terme, de relancer la machine et
de permettre à la Société Civile, au secteur
privé, de prendre la relève.
[...] Pour l'année qui a
commencer le 1er octobre 2012,
nous
allons faire des efforts sur
les facteurs sur
lesquels nous pouvons agir, pour nous assurer
que l'on pourra atteindre une croissance, entre
6 et 7%. Le premier facteur,
ça
serait de s'assurer
qu'il y a
une
accélération de la
reconstruction. Mais, il y a d'autres
facteurs, Haïti doit
réduire sa
dépendance à l'aide
extérieur, ce n’est pas forcement ce qu’Haïti
voudrait, mais c’est que
les pays développés ont aussi
maintenant des difficultés économiques et
ne peuvent pas continuer à fournir toute l'aide
financière comme ils le
faisaient par le
passé.
Il faut absolument, que nous arrivions
à
augmenter les recettes internes
générées par
les administrations des
douanes et des impôts et cela requiert,
premièrement de renforcer les
administrations des douanes et des
impôts et deuxièmement, générer de l'activité économique. Il faut également que nous essayons
d’augmenter, et de
renforcer les infrastructures
dans le
pays et
les dépenses sociales [...]
»
TB/
HaïtiLibre
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